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ALLIANZ FRANCE & LE PLUS GRAND MUSÉE DE FRANCE 2025 – Bourgogne-Franche-Comté

Morvillars est une petite commune située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Entourée de paysages verdoyants et de collines, cette localité rurale offre un cadre paisible, propice à la découverte de la nature. Morvillars bénéficie d’un riche patrimoine historique, dont l’église Saint-Martin.

L’oeuvre 

Le tableau représente la mort de saint joseph, peint par l’artiste Jean-Jacques Henner en 1855. Il a été offerte par le peintre à la famille Viellard, lignée d’industrielle de maîtres de forge dans notre village, en reconnaissance de la prise en charge fiancière de ses études. La famille en a fait don à l’église en 1862. Saint Joseph est représenté agonisant, veillé par le Christ. Il est couché sur un lit, avec couvertures et oreillers. À la droite de la composition, Marie se tient debout, implorante, les yeux levés. Des têtes d’angelots bordent une percée lumineuse dans le ciel.

La restauration 

La restauration de cette huile sur toile nécessite une intervention soignée pour redonner à l’oeuvre son éclat d’origine. La première étape consistera à un nettoyage en profondeur pour éliminer la poussière et les dépôts incrustés qui ternissent la surface. Ensuite, il sera essentiel de traiter la polychromie, dont certaines parties sont altérées ou ternies par le temps, afin de raviver les couleurs et la texture de la peinture. Une consolidation de la couche picturale pourra être effectuée là où des fissures ou des détériorations sont présentes. Enfin, un vernis protecteur sera appliqué pour préserver l’œuvre et restaurer sa lisibilité visuelle tout en garantissant sa durabilité à long terme.

La commune de Chalon-sur-Saône, située en région Bourgogne-Franche-Comté, est une ville riche en histoire et en patrimoine. Elle possède plusieurs édifices remarquables, dont l’ancienne cathédrale Saint-Vincent, classée monument historique. La ville a su préserver un héritage architectural et culturel qui témoigne de son passé et de son dynamisme.

L’oeuvre 

L’oeuvre intitulée Sermon sur la montagne ou Les béatitudes, est une imposante huile sur toile datant de 1700, mesurant quatre mètres de haut pour trois mètres de large. Elle représente un épisode clé de la vie de Jésus-Christ selon l’évangile de Matthieu (chapitre 5), dans lequel Jésus, sur une montagne, enseigne les béatitudes à ses disciples et à la
foule qui l’entoure. Le Christ, debout et lumineux au centre de la scène, lève le bras gauche pointant le ciel, tout en abaissant le bras droit vers la terre, symbolisant le lien entre le divin et le monde terrestre. Les personnages autour de lui – hommes, femmes, enfants – sont représentés dans une posture vivante, suivant l’enseignement du Christ.
Parmi eux, un infirme, qui pourrait évoquer le Christ guérisseur, accentue le message spirituel. L’oeuvre est caractérisée par un fort contraste lumineux, donnant du volume aux corps et aux drapés, ce qui renforce l’aspect sacré et dynamique de la scène. Bien que l’attribution de l’oeuvre à Jean Jouvenet ou Claude Le Bault soit débattue, elle reste un exemple frappant de la peinture religieuse baroque de la fin du XVIIe siècle, avec un travail minutieux sur la lumière et la composition.

La restauration 

Le tableau nécessite une restauration approfondie pour redonner éclat et lisibilité à l’ensemble de la scène. Le nettoyage de la surface, l’élimination des dépôts de poussière et la consolidation des zones endommagées sont essentiels pour stabiliser l’oeuvre. Certaines parties de la toile montrent des signes de déchirures et des imperfections de la couche picturale, nécessitant une consolidation. De plus, les retouches sur les zones abîmées permettront de raviver la vivacité des couleurs et de restaurer l’harmonie de la composition. Enfin, une application de vernis protecteur et l’ajout d’un dos protecteur garantiront la pérennité de l’oeuvre tout en assurant sa préservation face aux aléas du temps.

La commune de Fourchambault, située dans le département de la Nièvre, possède un riche passé industriel qui remonte au 19e siècle. Fondée en 1855 lors de l’industrialisation, elle a vu son territoire constitué à partir
de parcelles de communes voisines. Fourchambault a d’abord marqué l’histoire par son rôle de site sidérurgique majeur au 19e siècle, avant de devenir, après la Seconde Guerre mondiale, un centre de production emblématique des scooters Vespa. La fermeture des usines dans les années 1960 a laissé une empreinte durable, et la ville conserve aujourd’hui une mémoire vivante de cette époque à travers des événements et une culture « vespiste » bien ancrée.

L’oeuvre

L’oeuvre en question est une Vespa 125 de 1955, modèle emblématique
produit dans les usines ACMA de Fourchambault. Cette moto a marqué
l’histoire industrielle de la commune et est un témoignage précieux de
l’apogée de la production des Vespa en France. Ce modèle particulier, aujourd’hui rare, serait exposé de manière permanente dans la salle du conseil municipal, aux côtés d’une Vespa 400 et d’une peinture du «peintre des forges », François Bonhommé. Il représente un élément clé du patrimoine local, tant sur le plan historique que pédagogique, en permettant de revivre l’épopée de la production des scooters Vespa à Fourchambault, qui a rayonné à l’échelle mondiale.

La restauration 

Cependant, la Vespa 125 nécessite des travaux de restauration importants, tant pour la carrosserie que pour la motorisation. La carrosserie présente des signes de vieillissement et des dommages dus au temps, et la partie moteur requiert une remise en état afin de la rendre pleinement fonctionnelle. Cette restauration est essentielle pour préserver ce modèle rare et permettre son exposition dans les meilleures conditions. Une fois restaurée, cette Vespa 125 pourra devenir un outil éducatif, apportant aux visiteurs et scolaires une compréhension concrète de l’histoire industrielle de Fourchambault et de son rôle clé dans la production des célèbres scooters Vespa.