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ALLIANZ FRANCE & LE PLUS GRAND MUSÉE DE FRANCE 2025 – Ile-de-France

le projet

Du 19 septembre 2024 au 31 janvier 2025, Allianz France et la Fondation pour la Sauvegarde de l’Art Français vous ont proposé pour la quatrième fois de participer à une chasse au trésor exceptionnelle, à travers tout le territoire : celle du Plus Grand Musée de France.

Les salariés et les Agents Généraux Allianz France, ainsi que le grand public, ont identifié plus de 300 œuvres ayant besoin d’une restauration.

Les objets, après vérification de leur éligibilité, ont été présentés à un jury, composé de représentants d’Allianz France et de la Sauvegarde de l’Art Français. Ce jury a présélectionné deux ou trois œuvres par région afin d’établir une liste d’œuvres finalistes. Ces dernières ont été choisies pour la rareté de leurs qualités artistiques et le niveau d’urgence de la restauration.

RAPPEL DES RÈGLES DU JEU

  • Ces listes régionales sont soumises au vote du public pendant trois semaines : du mars au 23 mars (fin de vote dans la nuit du 23 au 24 mars, à minuit, heure métropolitaine).
  • Une œuvre par région sera retenue : 13 en métropole et 3 en Outremer, soit seize objets au total.
  • Chaque restauration des œuvres gagnantes sera financée par la remise d’un prix de 8.000 € de la part d’Allianz France.

Découvrez à présent les trois projets en lice en Ile-de-France et votez pour votre œuvre favorite !

Bon vote !

La Défense (92) - L'araignée rouge

Paris La Défense, quartier d’affaires emblématique de la capitale, est reconnu pour ses sculptures modernes et son architecture avant-gardiste. L’Araignée rouge, oeuvre majeure d’Alexander Calder, y trouve parfaitement sa place, symbolisant l’alliance entre art et urbanisme dans cet espace dynamique.

L’œuvre 

L’Araignée Rouge est une sculpture monumentale de 15m de hauteur, composée de tôles d’acier peintes, soudées et boulonnées. Elle évoque une célèbre oeuvre du même artiste, le Flamingo, située à Chicago. Alexander Calder, peintre et sculpteur né à Philadelphie en 1898 et mort à New-York en 1976, a marqué l’histoire de l‘art contemporain en faisant le lien entre le surréalisme, l’art abstrait et certaines recherches les plus modernes pour lesquelles il fit figure d’avant-gardiste. Il a développé le principe du mobile, dont il est reconnu être l’inventeur. Ses mobiles
sont soit suspendus, soit posés sur un socle. Le mot « stabile » par opposition, a été popularisé par Jean Arp. Les premières oeuvres de cette série, dont fait partie l’Araignée Rouge datent ainsi de 1937.
Installée en 1976, l’année de la mort de l’artiste, qui en choisit lui-même l’emplacement, elle résonne désormais comme un puissant hommage à son créateur. Idéalement positionnée, au niveau de l’axe historique, et à proximité des flux principaux d’usagers et visiteurs, elle est le plus grand Stabile de l’artiste présent en France.

La restauration

La sculpture fait preuve d’un mauvais état de surface (décoloration, corrosion, lacunes de peinture en dépôts, zones d’abrasion…). La manifestation la plus visible de ce mauvais état de surface est la décoloration de la couleur rouge, qui est passée d’un « rouge Calder », vif et mat, à un rouge très pâle et décoloré. La mise en peinture et la couleur des oeuvres de Calder répondant à des critères esthétiques et techniques précis, la restauration de la couleur d’origine de l’oeuvre est donc devenue nécessaire. L’année 2026 marquera le cinquantenaire de la disparition d’Alexander Calder, décédé en 1976. La restauration de son oeuvre viendrait ainsi compléter cette année de commémoration, rendant hommage à l’impact durable de l’artiste.

  • Artiste : Alexandre Calder
  • Type : sculpture en acier
  • Dimensions : h = 15 m
  • Date : 1937 et installation en 1976
  • Lieu de conservation : Place de La Défense, Courbevoie (92)

(c) Constance Decorde / Hans Lucas

Paris (75), Archives Nationales - Drapeau

Paris, coeur politique et historique de la France, a toujours été le théâtre d’importantes manifestations populaires. Le 16 avril 1834, un drapeau tricolore fut saisi sur une barricade de la rue Beaubourg par un garde
municipal, il devint ainsi le symbole de la révolte qui secouait la capitale.

L’oeuvre

Ce drapeau tricolore a été saisi sur une barricade de la rue Beaubourg le 16 avril 1834 par un garde municipal. Une vague de protestations agite alors le pays en réaction au vote par le gouvernement d’une loi limitant les moyens d’expression de l’opinion, moyen de répondre aux nombreux soulèvements insurrectionnels qui secouent les débuts du règne de Louis‑Philippe. À Paris, la révolte éclate dans les quartiers populaires.
Conservé avec les archives de l’affaire d’avril 1834, en tant que pièce à
conviction exposée à la Cour des Pairs, cet objet témoigne des luttes
politiques qui s’emparent du drapeau tricolore, interdit pendant la Restauration et rétabli en 1830, en lui conférant une haute charge symbolique. Repris par l’opposition, il se distingue ici du drapeau officiel avec sa pique républicaine, hâtivement accrochée à une hampe de fortune, et par le caractère horizontal des bandes : ainsi reconfiguré, le drapeau des insurgés conteste les fondements mêmes de la société orléaniste du « juste‑milieu », libérale et conservatrice à la fois.

La restauration

Le drapeau, dans un état de dégradation avancé, présente des déchirures et une salissure importante. Afin de préserver cet objet historique, une restauration est nécessaire, comprenant un dépoussiérage minutieux, une remise en forme pour restaurer sa structure, ainsi qu’une consolidation des zones endommagées afin de garantir sa stabilité et sa pérennité.

  • Artiste : anonyme
  • Type : textile
  • Dimensions : ?
  • Date : 1834
  • Lieu de conservation : Archives Nationales, Paris (75)

Jouy-en-Josas (78) - saint Sébastien

Jouy-en-Josas est une commune située dans les Yvelines, connue pour son patrimoine historique et son cadre verdoyant. L’église de Jouy-en-Josas abrite une sculpture rare et précieuse : un saint Sébastien en marbre.

L’œuvre

Réalisée en 1618, cette oeuvre en marbre représente saint Sébastien, martyr chrétien, et a été commandée par le cardinal Pietro Aldobrandini pour enrichir sa collection à Rome. L’oeuvre, rapidement achevée, fut placée dans son palais de la via del Corso, où elle resta avant d’être léguée à sa soeur Olimpia Aldobrandini. Après 1710, l’oeuvre disparait
des archives, et son parcours reste flou pendant plus d’un siècle.
Maichol Clemente, historien de l’art, propose une hypothèse : après la mort de Giovanni Battista Pamphili, dernier membre de la famille Pamphili, la fortune des Pamphili passa à la famille Borghèse. Ces derniers, notamment Camillo et Francesco Borghèse, héritiers des Pamphili, auraient transporté la sculpture en France, à Chatenay, près de
Jouy-en-Josas. Le saint Sébastien y aurait été offert à l’église de Jouy, où il est mentionné pour la première fois en 1836.

Longtemps attribuée à Pierre Puget, la sculpture a été récemment réattribuée au jeune Bernin grâce à l’analyse de sa technique. Bien que l’influence du père de Bernin soit encore visible, on reconnaît déjà les traits de son pathos et de sa maîtrise du marbre. La sculpture, représentant Saint Sébastien attaché à un arbre et percé de flèches, est encrassée par le temps. La commune prévoit une restauration pour lui redonner son éclat. Ce Saint Sébastien est ainsi un précieux témoignage du début de la carrière de l’un des plus grands sculpteurs du XVIIe siècle.

La restauration

La restauration pourra inclure le nettoyage des dépôts de poussière, de salissures et de pollution accumulés sur la surface, ainsi que la réparation de fissures ou de fractures dans le marbre. Il peut aussi être nécessaire de consolider certaines parties fragiles ou endommagées, et de restaurer la patine originale pour redonner à l’œuvre son éclat d’origine, tout en préservant son intégrité historique.

  • Artiste : attribué à Gian Lorenzo Bernini, dit le Bernin
  • Type : sculpture en marbre
  • Dimensions : 133 cm x 48,5 cm
  • Date : 1618
  • Lieu de conservation : église Saint-Martin, Jouy-en-Josas (78)
  • Protection : classement en 1907

© CD78 - PSTP - H. Rouyer

© CD78-PSTP-C Crnokrak

© CD78 - PSTP - H. Rouyer

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