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Saint-Savin est une petite commune située dans les Hautes-Pyrénées, avec une population d’environ 360 habitants. Elle se trouve dans un cadre naturel pittoresque, à l’ombre des montagnes des Pyrénées, et est surtout connue pour son patrimoine historique. Ce patrimoine, d’une grande richesse, comprend des objets mobiliers et un trésor, dont les tableaux monumentaux relatant la vie de saint Savin. Ces œuvres, précieuses et chargées d’histoire, attirent l’attention des chercheurs et des amateurs d’art.

Les œuvres

Ces deux grands tableaux, datant de la fin du XVe siècle, forment un polyptyque racontant la vie de saint Savin, un ermite local ayant vécu au début du Moyen Age. Mesurant 3,65 mètres de large sur 3,20 mètres de hauteur, ces œuvres monumentales sont placées dans le chœur de l’église paroissiale.

Chaque tableau est composé de neuf scènes représentant des épisodes clés de la vie de Saint Savin, disposées dans un cadre doré. Il est probable qu’ils aient été réalisés à la demande d’un abbé dans le but de raconter l’histoire de ce saint aux pèlerins, sans que l’on sache précisément qui étaient les artistes derrière cette réalisation. Les tableaux sont classés Monuments Historiques depuis 1904 et témoignent d’un grand raffinement artistique, bien que l’on ignore l’identité exacte des créateurs.

La restauration

Les tableaux de la vie de saint Savin ont subi une dégradation importante au fil des siècles, nécessitant une intervention urgente. En raison de leur état de conservation précaire, une première tentative de restauration a eu lieu en 2008 mais a dû être interrompue en raison de problèmes techniques. Une étude approfondie en 2015 a révélé plusieurs problèmes: poussière accumulée, présence de xylophages, fragilité de la polychromie et de la dorure des cadres, ainsi que des lacunes et des taches sur la couche picturale. Ainsi, les tableaux nécessitent un dépoussiérage, une éradication des xylophages, et une fixation de la polychromie. Il sera également crucial de reprendre les lacunes, taches et usures, tout en préservant la couche picturale et la dorure du cadre.

Corronsac est une commune située en Haute-Garonne, dans la région Occitanie, qui compte environ 1 200 habitants. Elle fait partie de l’agglomération de Toulouse et bénéficie d’un cadre bucolique, avec des paysages verdoyants et un environnement calme. L’église de la commune, lieu de patrimoine et de mémoire, abrite plusieurs œuvres remarquables, dont le tableau saint Sébastien secouru par Irène et ses compagnes, un tableau aux caractéristiques historiques et artistiques notables.

L’oeuvre

Le tableau saint Sébastien secouru par Irène et ses compagnes, peint par Eugène Antoine Gaspar Mondan vers 1852, est une copie d’une œuvre de Domenico Fiasella.

Ce tableau, une huile sur toile de dimensions impressionnantes (258 x 189 cm), représente le moment  où saint Sébastien est soigné par Irène et ses compagnes. La scène est poignante et riche en détails. Bien que l’œuvre ait été initialement accrochée dans le chœur de l’église de Corronsac, elle est désormais stockée dans une chapelle latérale pour des raisons de sécurité et de préservation. 

La restauration 

La restauration du tableau est d’une grande urgence en raison de son état de dégradation avancé. Le principal problème réside dans la toile, qui a été déformée sous le poids des gravats accumulés à cause du mauvais état de la maçonnerie de l’église. Ces déformations ont entraîné des déchirures sur près de 80 cm de la partie inférieure du tableau, et un petit trou est également visible près du bord. De plus, la couche picturale souffre d’encrassement et de plusieurs pertes, notamment dans la zone de l’éventration. Les vernis sont très oxydés, ce qui a causé des micro-fissures et un blanchiment des teintes. La restauration envisagée comprend une consolidation de la toile, la reprise des déchirures, ainsi que le nettoyage et la stabilisation de la couche picturale.

Uzès, charmante commune située dans le Gard, est célèbre pour son patrimoine historique et ses ruelles pittoresques. Le Haras national d’Uzès, joyau équestre de la région, abrite un magnifique break du XIXe siècle, un témoin vivant de l’histoire du transport hippomobile et de l’art de l’attelage.

L’œuvre 

Voiture à quatre roues, le break était un véhicule polyvalent aussi bien utilisé pour l’exercice des jeunes chevaux que pour le transport des personnes, notamment pour la promenade et la chasse. Au sein des Haras nationaux, le break est un véhicule emblématique. Ce modèle en particulier a été fabriqué par la maison Stiebel, grand carrossier parisien des XIXème siècle et XXème siècle. Fait rare, il possède encore sa peinture d’origine et présente un chiffre des Haras fleurdelisé (époque Restauration).

Le break est actuellement conservé au Haras national d’Uzès, dans la remise à voitures. La construction du Haras a débuté en 1972 suite à la suppression des deux dépôts d’étalons d’Arles (en 1859) et de Perpignan (en 1927). Aujourd’hui, la fonction et les missions du Haras National d’Uzès sont plurielles. A la fois école de formation aux métiers de la filière équine, lieu de sauvegarde du patrimoine hippomobile, siège de compétitions de haut niveau, écuries et chevaux…C’est aussi l’un des quatre et derniers haras national en France. Il allie ainsi tradition, patrimoine, expertise et transmission.

La restauration

La restauration d’une voiture hippomobile du XIXe siècle implique la remise en état de plusieurs éléments essentiels : châssis, roues, suspension et carrosserie, souvent en bois et métal. Les pièces décoratives, le cuir et les textiles nécessitent également une attention particulière pour préserver l’authenticité et l’esthétique du véhicule. Ce travail délicat requiert des compétences artisanales et une grande précision afin de rendre à la voiture sa beauté d’origine, tout en garantissant sa sécurité et sa fonctionnalité.