1. Accueil
  2. Les salariés Michelin à la découverte du Plus Grand Musée de France – Avallon

Vote
Les salariés Michelin à la découverte du Plus Grand Musée de France – Avallon

LE PROJET

La Fondation d’Entreprise Michelin vous a proposé, ainsi qu’à douze autres sites industriels, de participer à la grande chasse au trésor du Plus Grand Musée de France. Plusieurs mois sont passés et nous voilà arrivés au vote ! Vous, salariés du site de Avallon, avez identifié 13 œuvres ayant besoin d’une restauration dans votre département. Vous avez à présent la lourde tâche de voter pour celle que vous voulez voir gagner.

L’œuvre obtenant le plus de voix bénéficiera d’un don de 8.000 € pour sa restauration, offert par la Fondation d’Entreprise Michelin. S’il s’avère que la restauration de votre premier choix est moins onéreuse que les 8.000 € donnés, l’œuvre arrivée en seconde position se verra offrir la somme restante.

RAPPEL DES règles du jeu

Vous pouvez voter du mardi 10 juin jusqu’au dimanche 29 juin (fin de vote dans la nuit du 29 au 30 juin, à minuit).

La voix des salariés de votre site comptera pour 60% du résultat final. Un conservateur s'exprimera pour 20% du résultat. Enfin, la Fondation d'Entreprise Michelin ainsi qu'un jury de directeurs voteront pour 10% chacun.

Enfin, les résultats du vote seront annoncés durant la première quinzaine du mois de juillet.

comment voter ?

  1. Avant de voter, si vous souhaitez en savoir plus sur les œuvres, cliquez sur « plus d’infos ».
  2. Cliquez sur votre œuvre préférée, un rectangle rouge doit apparaître autour d’elle.
  3. Cliquez ensuite sur « je vote ! »

Bon vote !

Cormarin, Calvaire et statue de saint Philibert

Nichée au cœur de la Bourgogne, la commune de Cormarin est riche d’un patrimoine rural. Elle abrite notamment un calvaire monumental du XVIIe siècle et une statue médiévale de Saint Philibert, tous deux témoins d’une histoire religieuse et artistique précieuse. Soucieuse de préserver cet héritage accessible à tous, la commune souhaite aujourd’hui restaurer ces deux œuvres fortement altérées par le temps.

Les oeuvres :

Le calvaire, daté de 1650 et haut de plus de six mètres, se dresse rue de Cormarin. Sculpté en pierre calcaire, il représente d’un côté un Christ crucifié, de l’autre une Vierge à l’enfant. Très encrassé, il présente des croûtes noires, de la colonisation biologique, des fissures, des manques sculpturaux majeurs (jambes du Christ, rayons, enfant Jésus…) et un socle érodé.

Quant à la statue de Saint Philibert, visible dans l’église de Vignes, elle souffre d’un empoussièrement, de lacunes importantes dans la polychromie, de petits éclats dans la pierre et de la perte de l’extrémité de son bâton. Ces altérations nuisent à la lecture artistique et symbolique de ces œuvres majeures.

La restauration : 

Les restaurations prévues pour le calvaire comprennent un nettoyage en profondeur, un traitement biocide, la consolidation des fissures, la reconstitution des éléments manquants avec des matériaux compatibles, ainsi que la remise en valeur des inscriptions. Pour la statue, un dépoussiérage minutieux, une stabilisation des polychromies, des retouches discrètes à l’aquarelle et la pose d’une couche protectrice sont prévus.

  • Artistes : anonymes
  • Type : croix et sculpture
  • Dimensions : calvaire : 610 cm x 160 cm x 130 cm ; statue : 106 cm x 37 cm x 29 cm
  • Dates : 1650 (calvaire) et XVIème siècle (statue)
  • Lieu de conservation : Rue de Cormarin et Église, Cormarin et Vignes (89)

Avallon, chaire à prêcher

Située dans le centre historique d’Avallon, l’église Saint-Martin constitue un témoin majeur de l’architecture de la ville. Plus discrète que la collégiale Saint-Lazare, elle n’en est pas moins riche en patrimoine, avec un mobilier liturgique ancien. L’église abrite notamment une chaire à prêcher remarquable.

L’oeuvre

Cette chaire en bois sculpté se dresse dans la nef de l’église Saint-Martin. Elle est composée d’un abat-voix, d’une cuve ornée de décors néogothiques et d’un escalier à balustrade sculptée.

Élément central de la liturgie catholique jusqu’au concile Vatican II, elle servait au prêtre pour délivrer ses sermons face à l’assemblée. Son style et ses ornementations témoignent de la volonté, à l’époque, d’associer l’art au message religieux pour renforcer la portée spirituelle de la parole.

La restauration

Aujourd’hui, la chaire souffre de plusieurs altérations dues au temps : poussières incrustées, vernis terni, fissures dans le bois, éventuelles pertes décoratives.

Une restauration permettrait de stabiliser sa structure, de nettoyer les surfaces et de redonner tout son éclat à cet élément central du chœur.

 

  • Artiste : anonyme
  • type : mobilier liturgique en bois
  • Dimensions : inconnues
  • Date : inconnue
  • Lieu de conservation : église Saint-Martin, Avallon (89)

Avallon, chaire de l'église Saint-Martin - fondation sauvegarde de l'art français - Plus grand musée de France

Avallon, stèle antique

Avallon, commune au riche passé antique et médiéval, valorise depuis plusieurs décennies un patrimoine archéologique unique en Bourgogne. Le musée de la ville conserve des vestiges gallo-romains majeurs, témoins de l’histoire de la cité et de son territoire.

L’oeuvre

Parmi eux figure, une stèle dédiée à la déesse Epona, divinité celto-romaine associée aux chevaux et à la fertilité, retrouvée en 1962 à Censy et donnée au musée en 1967. Cette œuvre, emblématique de la fusion des cultures gallo-romaines, est un témoin précieux de la religiosité populaire dans les campagnes de l’Antiquité.

La stèle représente la déesse assise en amazone sur un cheval en marche, tenant la bride d’une main et une patère de l’autre. Elle est abritée dans une niche ornée d’un bandeau irrégulier. Le cheval, trapu, accompagne la figure sereine de la déesse vêtue d’une longue tunique. Cette scène à la fois simple et profondément symbolique a longtemps été exposée au public dans les salles gallo-romaines du musée, avant d’être mise en réserve à partir de 2019. Sa valeur est autant historique qu’artistique, et elle constitue un jalon incontournable du parcours archéologique du musée.

La restauration

Composée de quatre fragments grossièrement recollés, elle présente plusieurs défauts d’intégrité et un fort empoussièrement. Une équerre en métal vissée dans sa partie supérieure la fixe maladroitement à un socle en bois, altérant sa stabilité comme sa lisibilité. Une restauration permettrait de revoir son montage, de renforcer sa cohésion structurelle, de nettoyer ses surfaces et de préparer sa réintégration dans la salle d’archéologie.

 

  • artiste : anonyme
  • type : sculpture en calcaire
  • Dimensions : 66 cm x 57 cm
  • Date : période celto-romaine
  • Lieu de conservation : musée d’Avallon(89)

Avallon, deux paysages

Avallon accorde une attention particulière à la préservation de son patrimoine culturel. Le musée d’Avallon, lieu d’enracinement de la mémoire locale et de la création artistique, conserve de nombreuses œuvres liées à son territoire. Parmi celles-ci figurent deux tableaux du peintre Charles Hallé (1867–1924), donnés en 2001 par Thérèse Poulain, et représentant chacun un paysage de la vallée du Cousin, emblématique de la région.

Les oeuvres

Ces huiles sur toile, de même format (67 x 82 cm), dépeignent deux vues bucoliques typiques de l’Avallonnais : l’une montre un torrent bordé de rochers en granit et de forêt dense, tandis que l’autre s’ouvre sur une vallée avec rivière, hameaux et deux vaches au premier plan.

Par leur regard sensible sur la nature et leur probable lien avec la famille Meunier d’Island, ces œuvres témoignent autant de l’esthétique post-impressionniste que d’une relation affective au paysage local.

La restauration

Malheureusement, les deux tableaux présentent aujourd’hui des altérations similaires : vernis jauni et irrégulier, encrassement généralisé, taches, crottes de mouche, poussières, ainsi que des lacunes de matière picturale liées à des accidents. Des déformations sont aussi visibles, notamment le long des bords inférieurs. Leur restauration permettrait de restituer la qualité chromatique des œuvres, d’assurer leur conservation à long terme et de mieux les valoriser au sein du musée, dans un parcours dédié à l’art régional et à la représentation du paysage.

 

  • artiste : Charles Hallé
  • types : huiles sur toile
  • Dimensions : 67 cm x 82 cm
  • Date : XXème siècle
  • Lieu de conservation : musée d’Avallon (89)

Avallon, huiles sur toile

La ville d’Avallon bénéficie d’un patrimoine artistique riche, en partie conservé dans les collections du musée local. Parmi les œuvres anciennes léguées à la commune figure un lot important d’études du peintre Achille Schneit (1810–1886), artiste témoin de l’art académique du XIXe siècle. Deux de ses œuvres, léguées à la ville en 1886, retiennent particulièrement l’attention par leur qualité plastique et leur état préoccupant.

Les oeuvres

La première étude représente des avant-bras et des mains jointes, les doigts croisés. Cette huile sur toile, peut-être réalisée d’après un modèle d’Isidore Pils, témoigne d’une belle maîtrise du modelé et d’un intérêt prononcé pour la figure humaine.

La seconde œuvre montre un portrait de femme, de profil, le regard levé, peut-être une esquisse préparatoire pour une composition religieuse, comme le tableau de Saint-Lazare dans la chapelle Saint-Pierre d’Avallon.

Ces œuvres, bien qu’inachevées ou à l’état d’étude, constituent un précieux témoignage du travail de l’artiste et de la vie artistique locale au XIXe siècle.

La restauration

Aujourd’hui, ces deux toiles nécessitent une restauration urgente. Elles présentent toutes deux des défauts d’intégrité, un fort encrassement, des salissures, et des déformations. Le portrait de femme est en particulier affecté par des moisissures non actives, une toile déclouée et partiellement déchirée.

Leur restauration permettrait de stopper ces dégradations et de redonner à ces études la lisibilité nécessaire à leur valorisation dans les parcours du musée.

 

  • artiste : Achille Schneit
  • types : huiles sur toile
  • Dimensions : Étude : avant-bras et mains, doigts : 46 cm x 38 cm portrait de femme : 46 cm x 55,3 cm
  • Date : XIXème siècle
  • Lieu de conservation : musée d’avallon, avallon (89)

Merry-sur-Yonne, saint Nicolas et saint Denis

Située dans le département de l’Yonne, la commune de Merry-sur-Yonne possède une église paroissiale au riche patrimoine artistique et spirituel. Plusieurs œuvres anciennes y sont conservées, notamment deux tableaux représentant saint Denis et saint Nicolas. Ces peintures, datées du XVIIIe siècle, sont inscrites au titre des objets mobiliers protégés depuis le 22 juin 2021. Leur présence dans l’église contribue à la valeur historique de l’édifice. 

Les oeuvres :

Les deux œuvres, réalisées à l’huile sur toile, présentent chacune une iconographie forte : saint Denis, évêque et martyr, patron de la France, et saint Nicolas, évêque de Myre et protecteur des enfants et des marins. Ces tableaux sont des témoins représentatifs de l’art religieux du XVIIIe siècle, tant par leur style que par leur fonction liturgique.

Propriété de la commune, ils sont actuellement exposés dans l’église de Merry-sur-Yonne. Malgré des interventions anciennes, les deux œuvres montrent aujourd’hui des altérations significatives qui justifient une campagne de restauration pour préserver leur intégrité et leur lisibilité.

La restauration : 

e tableau de saint Nicolas présente des déclouages en partie basse et des déformations marquées de la toile, malgré un support encore résistant. Il est proposé pour la restauration un doublage libre avec bandes de tension pour assurer sa stabilisation. Celui de saint Denis, anciennement rentoilé, souffre de déformations, de déchirures, de coutures fragilisées, de très nombreux écaillages et d’innombrables repeints, souvent inappropriés. Ainsi, les deux tableaux nécessitent un dépoussiérage complet, un nettoyage du vernis, la suppression des repeints inesthétiques, ainsi que la mise en place d’une protection de revers pour une meilleure conservation à long terme. Ces interventions techniques permettront de redonner aux œuvres leur lisibilité d’origine tout en assurant leur pérennité.

  • artistes : anonymes
  • Types : huiles sur toile
  • Dimensions : saint Nicolas : 230 cm x 150 cm ; saint Denis : 250 cm x 200 cm
  • Date : XVIIIème siècle
  • Lieu de conservation : église, merry sur yonne (89)
  • protection : inscrits en 2021

Tonnerre, orgue

Nichée dans l’Yonne, la ville de Tonnerre est riche d’un patrimoine remarquable, au cœur duquel se dresse l’église Saint-Pierre. Depuis 2016, l’Association pour le Rayonnement de l’Église Saint-Pierre de Tonnerre veille à la préservation de l’édifice et à sa mise en valeur, avec l’aide de six bénévoles. Chaque année, elle accueille plus de 10 000 visiteurs et mène des actions concrètes pour assurer l’entretien, la restauration et la redécouverte de ce patrimoine d’exception. Ce monument emblématique abrite un orgue exceptionnel, construit en 1610, l’un des plus anciens de Bourgogne. Véritable témoin culturel de la région, il a accompagné pendant des siècles la vie spirituelle et musicale de la commune.

L’oeuvre :

L’orgue de l’église Saint-Pierre se distingue tant par son histoire que par son buffet richement décoré. Confié à Jehan Gros, facteur d’orgues local, l’instrument a été conçu avec soin et orné par trois artisans menuisiers-ébénistes : Jehan Pavard, Jehan Roy et Henri Le Sourd.

Le buffet, classé monument historique, mêle sculptures symboliques et fantaisistes : archange triomphant, apôtres, trophées musicaux et personnages fantastiques s’y déploient dans une composition spectaculaire. L’instrument comporte deux claviers, un pédalier et dix-sept jeux, aujourd’hui silencieux mais autrefois essentiels à la liturgie et à la vie culturelle tonnerroise.

La restauration : 

Depuis de nombreuses années, l’orgue est muet, victime d’un abandon progressif et de diverses altérations. Le buffet, bien que solide dans sa structure, est encrassé, fissuré, attaqué par des insectes et partiellement défiguré par des interventions malheureuses. La partie instrumentale, quant à elle, doit être entièrement reconstruite.

  • Artistes : Jehan Pavard, Jehan Roy et Henri Le Sourd.
  • Type : instrument de musique
  • Dimensions : inconnues
  • Date : 1610
  • Lieu de conservation : église saint-pierre, tonnerre (89)

Quarré-les-Tombes, saint Georges terrassant le dragon

La commune de Quarré-les-Tombes, située dans le Morvan, est bâtie sur le granit et entourée de forêts, offrant un cadre naturel exceptionnel. Connue pour ses 112 sarcophages datant du VIIe siècle, elle abrite également l’église Saint-Georges, reconstruite aux XVIe et XVIIe siècles et inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1931. Avec ses nombreux commerces et associations, le village est un centre de vie dynamique, attirant touristes et passionnés de patrimoine.

L’oeuvre : 

Parmi les trésors de l’église se trouve le tableau saint Georges terrassant le dragon, une huile sur toile du XIXe siècle, mesurant environ 2 m x 1,1 m. Cette peinture représente saint Georges, soldat de l’armée romaine et saint patron des chevaliers, au moment où il terrasse le dragon pour sauver la fille d’un roi, une scène inspirée d’une légende chrétienne populaire au Moyen Âge.

Le saint, vêtu d’une armure étincelante avec un casque à cimier, est représenté monté sur un cheval blanc cabré, les lèvres écumantes, symbole de pureté et de courage. D’un geste héroïque, il transperce le dragon avec sa lance, tandis que la princesse, agenouillée devant une grotte en arrière-plan, prie pour son sauveur. Le décor forestier et les montagnes en fond apportent une profondeur à la composition, tandis que les mouvements fluides du manteau rouge du chevalier et les sinuosités du dragon renforcent l’impression de dynamisme et de puissance. Le tableau est aujourd’hui en mauvais état, avec une toile déformée, des plis en partie basse, un vernis jauni et oxydé (chancis) et des couches picturales très empoussiérées.

La restauration : 

Une restauration complète est nécessaire pour stabiliser la toile, retirer le vernis oxydé, éliminer les déformations et nettoyer les surfaces pour redonner à cette œuvre toute sa lisibilité et son éclat d’origine. Un renforcement du cadre en bois doré, également très fragile, serait également souhaitable pour garantir la pérennité de l’ensemble.

  • Artiste : anonyme
  • Type : huile sur toile
  • Dimensions : 200 cm x 130 cm
  • Date : XIXème siècle
  • Lieu de conservation : église Saint-Georges, Quarré-les-tombes (89)

Cravant, Bâtons de processions

Cravant, bourg médiéval de l’Yonne, a prospéré au Moyen Âge grâce à son port stratégique sur l’Yonne, approvisionnant Paris en denrées essentielles. Son église Saint-Pierre Saint-Paul, véritable chef-d’œuvre de la Renaissance, témoigne de cette prospérité, ornée par des artistes italiens. Parmi ses trésors, deux bâtons de procession du XVe siècle, finement ouvragés, ont survécu aux pillages et sont aujourd’hui conservés dans la sacristie. Ces objets rares reflètent l’importance religieuse et artistique de Cravant à cette époque. 

L’oeuvre : 

En 1854, un architecte attaché aux monuments historiques, M. Émile Amé, découvre ce qu’il appelle « une trouvaille » : deux bâtons de procession « cachés derrière la table d’un autel de la renaissance et mêlés à une grande quantité de débris de sculpture ».

Il s’agit en fait de la partie décorative en métal, finement ouvragée, qui se fixait sur des hampes en bois, d’où ce nom de « bâtons de procession » pour désigner ces œuvres d’art utilisées lors de cérémonies religieuses. Ils ont été identifiés comme étant le travail élégant et très abouti d’un serrurier du XVe siècle.

Très peu de bâtons de procession datant de cette époque ont été retrouvés et il semble même qu’il n’y en ait pas d’autres dans la région.

La restauration : 

La restauration de ces bâtons de procession est un projet crucial pour l’association Cravant Patrimoine, qui œuvre depuis plusieurs années à mettre en valeur le patrimoine local. Ces objets, témoins de l’histoire religieuse et artistique du XVe siècle, devraient être rendus accessibles au public, non seulement pour leur beauté mais aussi pour leur valeur historique.

La sécurisation de leur présentation dans l’église, avec une restauration soignée, permettrait de les exposer de manière appropriée et de les préserver pour les générations futures. La commune et l’association espèrent ainsi offrir aux visiteurs une immersion complète dans l’histoire et l’art de Cravant.

  • Artiste : anonyme
  • Type : mobilier
  • Dimensions : h = 70 cm
  • Date : XVème siècle
  • Lieu de conservation : la sacristie de l’église Saint-Pierre Saint-Paul, Cravant (89)
  • Protection : classé depuis 1904

Poilly-sur-Serein, Triptyque de la Passion

Le village de Poilly-sur-Serein, situé dans l’Yonne, bénéficie d’un patrimoine riche, notamment à travers son église paroissiale, un monument historique. L’église abrite plusieurs œuvres d’art, dont un remarquable polyptique datant du premier quart du XVIe siècle, qui représente des scènes majeures de la Passion et de la Résurrection du Christ.

L’oeuvre : 

Le triptyque est constitué de trois panneaux dont deux peints recto/verso. Les panneaux sont peints à l’huile sur bois et représentent des scènes frappantes telles que la Crucifixion, la Résurrection, l’Arrestation du Christ au Jardin des Oliviers, le Christ devant Caïphe, et une autre scène également centrée sur le Jardin des Oliviers.

Ces œuvres témoignent d’un style Renaissance d’une grande beauté, attribué à l’artiste Francesco Mazzola, dit « Le Parmesan ».

Malgré son importance historique et artistique, ce triptyque nécessite une restauration urgente en raison de l’état dégradé de sa structure et de sa peinture.

La restauration : 

Ce triptyque du XVIe siècle nécessite une intervention urgente en raison de son état de conservation très préoccupant. Le bois, qui compose les panneaux, est fortement pulvérulent et présente des signes de moisissures et de gauchi, compromettant la stabilité de l’ensemble. La couche picturale est usée, craquelée et écaillée, ce qui a altéré les couleurs et l’intégrité des scènes représentées.

De plus, des repeints ont été appliqués sur toute la surface, obscurcissant la peinture d’origine et modifiant l’aspect des figures et des détails. Une restauration minutieuse est donc nécessaire pour stabiliser le bois, consolider les fissures, retraiter la moisissure, et restaurer les couches picturales tout en respectant la technique originale. Cette restauration permettra de préserver la beauté et la lisibilité de ce triptyque exceptionnel, assurant ainsi sa conservation pour les générations futures.

  • Artiste : Mazzola Francesco, dit « le Parmesan »
  • Type : huiles sur bois
  • Dimensions : inconnues
  • Date : XVIème siècle
  • Lieu de conservation : église, Poilly-sur-Serein (89)

* champs requis

Étape suivante