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Vote
Les salariés Michelin à la découverte du Plus Grand Musée de France – Blavozy

LE PROJET

La Fondation d’Entreprise Michelin vous a proposé, ainsi qu’à douze autres sites industriels, de participer à la grande chasse au trésor du Plus Grand Musée de France. Plusieurs mois sont passés et nous voilà arrivés au vote ! Vous, salariés du site de Blavozy, avez identifié 12 œuvres ayant besoin d’une restauration dans votre région. Vous avez à présent la lourde tâche de voter pour celle que vous voulez voir gagner.

L’œuvre obtenant le plus de voix bénéficiera d’un don de 8.000 € pour sa restauration, offert par la Fondation d’Entreprise Michelin. S’il s’avère que la restauration de votre premier choix est moins onéreuse que les 8.000 € donnés, l’œuvre arrivée en seconde position se verra offrir la somme restante.

RAPPEL DES règles du jeu

Vous pouvez voter du mardi 10 juin jusqu’au dimanche 29 juin (fin de vote dans la nuit du 29 au 30 juin, à minuit).

La voix des salariés de votre site comptera pour 60% du résultat final. Un conservateur s'exprimera pour 20% du résultat. Enfin, la Fondation d'Entreprise Michelin ainsi qu'un jury de directeurs voteront pour 10% chacun.

Attention, seules les adresses mail @michelin.com seront prises en compte. Enfin, les résultats du vote seront annoncés durant la première quinzaine du mois de juillet.

comment voter ?

  1. Avant de voter, si vous souhaitez en savoir plus sur les œuvres, cliquez sur « plus d’infos ».
  2. Cliquez sur votre œuvre préférée, un rectangle rouge doit apparaître autour d’elle.
  3. Cliquez ensuite sur « je vote ! »

Bon vote !

Beaune-sur-Arzon, Vierge à l'enfant

Nichée au cœur de la Haute-Loire, la commune de Beaune-sur-Arzon est un charmant village au riche patrimoine historique. Elle se distingue notamment par deux lieux emblématiques : son église et son jardin public. C’est dans ce cadre que l’on découvre, face à l’entrée de l’église et dominant le jardin public, une statue remarquable de la Vierge à l’Enfant. Visible de tous, elle constitue un repère familier et affectif pour les habitants et les visiteurs de passage.

L’oeuvre : 

Cette œuvre, dont la date de création reste inconnue, repose sur un socle chargé d’histoire. La statue actuelle, en plâtre peint de blanc et de bleu clair, a remplacé une ancienne croix vers les années 1900. Son piédestal est soutenu par deux colonnes milliaires en granite, vestiges romains qui, à l’origine, servaient à marquer les distances le long des voies antiques.

Ces colonnes, probablement réutilisées au fil des siècles, ont longtemps soutenu un auvent à l’entrée de l’église avant de devenir le support de cette représentation mariale. Elles portent encore des inscriptions, aujourd’hui très effacées, et l’une d’elles pourrait même remonter à l’époque de l’empereur Alexandre Sévère, ce qui en fait des pièces archéologiques exceptionnelles.

La restauration : 

Malheureusement, cette statue de la Vierge à l’Enfant montre aujourd’hui des signes évidents de dégradation. Dernièrement restaurée avant l’an 2000, elle a subi les affres du temps et des intempéries. Sa peinture s’écaille, et la saleté accumulée masque sa couleur d’origine. Une restauration s’impose pour lui redonner son éclat initial et préserver à la fois l’œuvre et le socle qui la porte. Le nettoyage du plâtre, la reprise des couleurs, ainsi qu’un traitement de conservation des colonnes milliaires permettraient de sauvegarder ce patrimoine unique, précieux témoin de l’histoire religieuse et romaine de Beaune-sur-Arzon.

  • Titre : Vierge à l'enfant
  • Artiste : Anonyme
  • Type : Sculpture
  • Date : XIXème ou XXème siècle
  • Lieu de conservation : jardin public, Beaune-sur-Arzon (43)

Brioude, Christ en Croix dit Christ Lépreux

La commune de Brioude, située dans le département de la Haute-Loire, possède une riche histoire,notamment à travers sa léproserie de la Bajasse, fondée au XIIe siècle par Odilon de Chambon. Cet établissement, qui accueillait les malades et les pèlerins, a été un lieu important de soins et de dévotion au Moyen Âge. Il comprend un prieuré et une église, et se développe particulièrement au XIVe siècle. Aujourd’hui, c’est une petite commune rurale qui préserve son patrimoine historique tout en développant des projets de valorisation de son héritage culturel et religieux, comme en témoigne l’importance accordée à la restauration du Christ en croix de Brioude.

L’oeuvre : 

Le « Christ en croix » est une sculpture en bois peint datant du XVᵉ siècle. Haut de 2,10 mètres, ce Christ, surnommé « Christ lépreux » en raison de ses traits décharnés et de sa peau marquée de pustules, se distingue par son expressivité poignante mettant en scène la souffrance du Christ à travers des détails dramatiques : le visage émacié, les muscles, les tendons et les os visibles sous la peau, ainsi que la blessure du torse révélant les côtes. Son exceptionnel réalisme et la profondeur de la douleur qu’elle traduit en font un témoignage unique de la dévotion chrétienne du Moyen Âge. Cette oeuvre est classée Monument Historique.

La restauration : 

La sculpture, bien que remarquable, souffre aujourd’hui de plusieurs dégradations nécessitant une intervention urgente. Le bois est infesté par des insectes xylophages, ce qui fragilise la structure de l’œuvre. De plus, la couche picturale est en mauvais état, se détachant par endroits et montrant des lacunes importantes. Le projet de restauration vise à éliminer les insectes et à stabiliser la peinture, tout en effectuant une analyse approfondie pour dater et comprendre l’évolution de la couche picturale. Une conservation préventive sera également mise en place pour améliorer la visibilité de l’œuvre et faciliter son évacuation en cas d’urgence, notamment en la repositionnant à une hauteur plus accessible pour les visiteurs et les services d’urgence.

  • Titre : Christ en croix dit Christ Lépreux
  • Type : Sculpture en bois peint
  • Date : XVème siècle
  • Dimensions : 210 cm h
  • Lieu de conservation : église saint-julien, Brioude(43)
  • Protection : classé en 1913

Beaumont, Tabernacle à exposition

La commune de Beaumont, en Haute-Loire, abrite une église romane remarquable datant du XIIe siècle, placée sous le double vocable de saint Hilaire et saint Roch. Rattachée autrefois au chapitre saint Julien de Brioude, elle témoigne d’une riche histoire religieuse. Au XVe siècle, l’église connaît d’importants remaniements, notamment avec l’ajout de deux chapelles latérales. La chapelle sud devient alors le caveau familial des seigneurs « de Gouzel ». C’est dans cette chapelle que se trouve une œuvre précieuse : un tabernacle du XVIIIe siècle, classé Monument historique.

L’oeuvre : 

Ce tabernacle, installé dans la chapelle sud de l’église, se distingue par la qualité de son exécution et sa forte valeur symbolique. Sur sa porte figure un pélican, emblème chrétien du sacrifice du Christ pour l’humanité. Deux statuettes sont encore présentes dans leurs niches latérales : saint Pierre et un évêque non identifié, tandis que deux autres, autrefois intégrées à l’ensemble, ont malheureusement été volées. Typique de l’art religieux du XVIIIe siècle, l’œuvre s’inscrit dans un décor sobre et harmonieux, en parfaite cohérence avec l’architecture du lieu. Classé au titre des Monuments historiques en 1967, ce tabernacle constitue l’un des éléments les plus représentatifs du patrimoine liturgique de Beaumont. Toutefois, son état de conservation soulève aujourd’hui des inquiétudes : le bois montre des signes de vieillissement, de fendillements et de fragilisation ; la polychromie, en grande partie effacée, nuit à la lecture symbolique de l’ensemble. Les décors dorés, ternis ou lacunaires, ainsi que les statuettes subsistantes, nécessitent une restauration minutieuse et adaptée.

La restauration : 

Bien que le tabernacle ait fait l’objet de petites interventions lors des travaux généraux de l’église en 2022 (traitement insecticide et reprises d’ébénisterie), son état reste préoccupant et justifie une restauration complète. Ainsi, un nettoyage, une consolidation et une stabilisation dans les niches est nécéssaire. Le travail de restauration devra également envisager une sécurisation et une meilleure mise en valeur de l’œuvre.

  • Artiste : Anonyme
  • Type : Menuiserie
  • Dimensions : 170 cm x 150 cm
  • Lieu de conservation : église, beaumont (43)
  • protection : classé en 1967

Saint-Georges-d’Aurac, saint Georges terrassant le dragon

La commune de Saint-Georges-d’Aurac, située dans le département de la Haute-Loire, est connue pour son église Saint-Georges, un édifice riche en histoire et en patrimoine. Parmi les trésors qu’elle abrite, on trouve un groupe sculpté représentant Saint Georges terrassant le dragon, classé depuis le 2 septembre 1995. Cette sculpture, datant probablement des XVIIe ou XVIIIe siècles, témoigne de l’importance de la figure de Saint Georges dans l’iconographie chrétienne, où il symbolise le triomphe du bien sur le mal.

L’oeuvre : 

Ce groupe sculpté en bois taillé et polychrome mesure environ 97 cm de hauteur pour 83 cm de largeur (avec socle). Il représente Saint Georges, à cheval, terrassant un dragon en plein combat. La sculpture repose sur un socle en bois, intégrant un système mécanique réversible pour assurer sa stabilité, mis en place lors d’une restauration antérieure en 1990. L’ensemble est richement polychromé et doré, bien que de nombreux repeints aient été ajoutés au fil des siècles, altérant parfois l’intention initiale de l’artiste.

Cette pièce se distingue par son montage complexe, formé de nombreuses pièces de bois assemblées, avec des détails comme le bouclier, l’épée et l’étrier, apportant dynamisme et tension à la scène. Cependant, certains éléments, comme le dragon et la lance, sont aujourd’hui désolidarisés, et le bois est très fragilisé, notamment par des attaques de xylophages.

La restauration : 

La sculpture nécessite une restauration complète pour stabiliser sa structure et protéger le bois, fortement fragilisé. Il faudra également nettoyer et dépoussiérer la polychromie, réparer les fractures visibles et sécuriser les éléments désolidarisés comme le dragon. Une étude des différentes couches de peinture permettra de décider si une polychromie plus ancienne doit être dégagée. Enfin, un système de fixation plus adapté devra être mis en place pour garantir la sécurité de l’œuvre.

  • Artiste : anonyme
  • Type : sculpture en bois
  • Dimensions : 97 cm x 83 cm
  • Date : XVIIème/ XVIIIème siècle
  • Lieu de conservation : église Saint-Georges, Saint-Georges d'Aurac (43)
  • Protection : classée en 1995

Blavozy, La Madone de l’Amour Divin

Située en Haute-Loire, Blavozy est une commune de charme nichée au cœur du Velay, à quelques kilomètres du Puy-en-Velay. L’église du village, construite en 1853 grâce au travail bénévole des carriers locaux, témoigne de l’identité minérale de Blavozy, avec sa pierre d’arkose blanche extraite des carrières voisines. Le patrimoine religieux y est particulièrement valorisé, notamment par le passage du « sentier de l’arkose », prisé des marcheurs et visiteurs.

L’oeuvre : 

Au sein de cette église trône une œuvre remarquable : La Madone de l’amour divin, copie fidèle de la toile originale de Raphaël réalisée à Naples en 1863 à la demande de Jean Antoine Hedde, et offerte par la famille du même nom.

Cette toile, représentant la Sainte Famille, a été exécutée par Dom Alvarez, copiste de renom, et témoigne d’un savoir-faire pictural exceptionnel. Ce tableau est une pièce importante du patrimoine communal, tant par sa valeur historique que par son ancrage affectif auprès des habitants et visiteurs.

La restauration : 

Cependant, l’œuvre montre aujourd’hui des signes préoccupants de dégradation : des taches blanches apparaissent sur plusieurs zones de la toile, laissant craindre la présence de moisissures. Le phénomène semble s’aggraver, tant en nombre qu’en taille. Pour prévenir une détérioration irréversible, la commune a sollicité un diagnostic. Un traitement curatif et préventif est recommandé, afin de stabiliser l’état du tableau et d’éviter tout risque de perte patrimoniale.

  • Artiste : Dom Alvarez de Naples
  • Type : huile sur toile
  • Dimensions : inconnues
  • Date : XIXème siècle
  • Lieu de conservation : église, blavozy (43)

Saint-Julien-du-Pinet, L’Assomption de la Vierge entourée d’Anges

La commune de Saint-Julien-du-Pinet, située en Haute-Loire, abrite la chapelle de Glavenas, un édifice historique qui conserve plusieurs œuvres d’art, dont un tableau remarquable, L’Assomption de la Vierge entourée d’anges. Ce patrimoine, témoin de l’histoire locale, est régulièrement mis en valeur lors de visites et de cérémonies, et représente un élément important de l’identité culturelle du village.

L’oeuvre : 

L’Assomption de la Vierge entourée d’anges est une peinture sur toile marouflée représentant la Vierge Marie s’élevant vers les cieux, entourée de nombreux angelots.

Drapée de rouge et de bleu, la Vierge semble flotter sur un fond de nuées lumineuses, typique des représentations classiques des XVIIIe-XIXe siècles. Les tons pastels et la douceur des traits donnent à cette scène une atmosphère céleste et apaisante, parfaitement adaptée à l’esprit du lieu. Ce tableau, installé dans le chœur de la chapelle, est un témoignage précieux de l’art religieux de l’époque.

Cependant, l’œuvre présente plusieurs dégradations qui menacent son intégrité. Un trou visible traverse la partie droite du ciel, des déformations de la toile (plis, tension relâchée) sont apparentes, et le cadre présente un éclat dans sa partie inférieure. Ces altérations compromettent la stabilité et l’esthétique de l’ensemble.

La restauration :

Il sera donc nécéssaire de commencer par un nettoyage complet pour éliminer l’encrassement et redonner de l’éclat aux couleurs. Le trou présent devra être comblé avec un mastic compatible, suivi d’une réintégration picturale pour retrouver l’unité de la composition. Les déformations de la toile devront être corrigées en retendant le support et en ajoutant des bandes de tension si nécessaire. 

 

  • Artiste : Anonyme
  • Type : huile sur toile
  • Dimensions : inconnues
  • Date : XVIIIème - XIXème
  • Lieu de conservation : Chapelle de Glavenas, Saint-Julien-du-Pinet (43)

Chaise-Dieu, Le jugement dernier

La commune de La Chaise-Dieu, située en Haute-Loire, est célèbre pour son abbaye fondée en 1043 par Robert de Turlande. Ce site exceptionnel, marqué par l’histoire de la congrégation casadéenne, a connu un rayonnement spirituel et culturel majeur au Moyen Âge, avec près de 400 prieurés affiliés au XIIIe siècle. L’abbatiale actuelle, reconstruite au XIVe siècle par Clément VI, ancien moine de l’abbaye devenu pape, est aujourd’hui l’un des fleurons du patrimoine français.

L’oeuvre : 

Parmi les trésors de l’abbaye se trouve un grand tableau du Jugement Dernier, accroché en hauteur sur le mur du collatéral nord. Cette peinture, mesurant environ 2,4 m x 1,8 m, aurait été installée au XVIIe siècle pour remplacer une fresque médiévale du XIVe siècle en grande partie détruite lors des réaménagements de l’abbatiale. Le tableau reprend le thème du Jugement Dernier, un sujet puissant et dramatique, avec des anges et des âmes sauvées au sommet, tandis que les damnés et les diables chutent vers les feux de l’enfer en bas de la composition.

Ce type de représentation, marquée par un fort contraste entre la lumière céleste et les ténèbres infernales, visait à rappeler aux fidèles l’importance du salut et de la rédemption. L’œuvre, par son emplacement en hauteur, cherche à recréer l’effet impressionnant de la fresque médiévale disparue, conservant ainsi la continuité iconographique du lieu malgré les transformations architecturales.

La restauration : 

Pour restaurer cette œuvre, il serait nécessaire de procéder à un nettoyage complet de la surface pour éliminer les couches de saleté et de vernis oxydé, de consolider la toile pour corriger les tensions et les déformations, et de retoucher les zones picturales endommagées pour rétablir l’unité visuelle de la composition. Un traitement insecticide pourrait également être envisagé si le cadre en bois montre des signes d’infestation. Enfin, une protection contre l’humidité serait indispensable pour garantir la pérennité de l’œuvre.

  • Artiste : Anonyme
  • Type : Huile sur toile
  • Dimensions : 240 cm x 180 cm
  • Lieu de conservation : Église Abbatiale, La Chaise-Dieu (43)

Chaise-Dieu, Orgue

La commune de La Chaise-Dieu, située en Haute-Loire, est célèbre pour son abbaye fondée en 1043 par Robert de Turlande. Ce site exceptionnel, marqué par l’histoire de la congrégation casadéenne, a connu un rayonnement spirituel et culturel majeur au Moyen Âge, avec près de 400 prieurés affiliés au XIIIe siècle. L’abbatiale actuelle, reconstruite au XIVe siècle par Clément VI, ancien moine de l’abbaye devenu pape, est aujourd’hui l’un des fleurons du patrimoine français.

L’oeuvre : 

L’abbaye abrite un orgue monumental, dont la construction fut initiée en 1683 par Jean Cox, un sculpteur flamand originaire d’Anvers, pour le buffet et la tribune.

L’instrument, lui, ne fut achevé qu’en 1725 par le facteur Marin Carouge. Après avoir été partiellement détruit pendant la Révolution, l’orgue a connu plusieurs restaurations, dont celle de 1972, soutenue par le pianiste Georges Cziffra, marquant le début du Festival de La Chaise-Dieu.

Une autre restauration, menée entre 1990 et 1995, a permis de lui rendre sa sonorité exceptionnelle, en faisant l’un des instruments les plus réputés de France. Aujourd’hui cependant, les soufflets installés en 1780 et restaurés pour la dernière fois en 1972 sont fragilisés avec de nombreuses fuites dues au vieillissement des peaux.

La restauration : 

Ainsi, l’orgue nécessite une restauration urgente. Les soufflets doivent être déposés, dépeautés et repeautés pour éliminer les fuites d’air. Un nettoyage complet des tuyaux est nécessaire, ainsi qu’un traitement du buffet contre les parasites.

La mécanique du XVIIIe siècle doit être révisée pour garantir une précision de jeu optimale et un réaccord général est indispensable pour restaurer la pureté du son.

  • Artistes : Jean Cox et Marin Carouge
  • Type : instrument de musique
  • Dimensions : inconnues
  • Date : 1683-1725
  • Lieu de conservation : église abbatiale, La Chaise-Dieu (43)

Montregard, Saint François-Régis

Située à 40 kilomètres à l’est de l’usine, Montregard est une commune de 607 habitants. Montregard est perché sur une colline entourée de splendides forêts et bénéficie d’un climat vivifiant. Ce vaste plateau couvert de prairies et de forêts fait face à la chaîne des Monts du Velay et de l’Yssingelais.

L’oeuvre : 

Né à Fontcouverte dans l’Aude en 1597, François-Régis entra très tôt dans la Compagnie de Jésus de Béziers d’où il fut envoyé au Puy. Il se consacra alors avec succès à la prédication. Il fut l’un des plus grands prédicateurs du XVIIe siècle, parcourant le Velay, le Vivarais et le Forez, des régions qui avaient été très marquées par les Guerres de Religion ce qui lui mérita le titre d’apôtre du Velay et du Vivarais. Il meurt épuisé de fatigue et de froid au cours d’une mission au bourg de La Louvesc dans le Massif Central français et depuis les pèlerins ne cessent d’y affluer.

Jésuite, appliqué au ministère des campagnes, il parcourut pendant cinq ans le Velay, le Vivarais et le Forez, prêchant, donnant des missions et cherchant à ramener les protestants au catholicisme. Dans la ville du Puy, il fonda plusieurs œuvres de charité. Saint François-Régis est patron des jésuites de la province de France.

Cette statue se trouve au hameau du château, sur les hauteurs du bourg. Le randonneur qui y accède profite d’une vue exceptionnelle sur les environs.

La restauration :

Cette œuvre a été érigée à la fin du XIXe siècle et n’a sans doute pas été restaurée depuis. Un passage en atelier permettrait de lui rendre sa splendeur, un peu usée par les années et les intempéries.

  • Artiste : anonyme
  • Type : statue
  • Dimensions : 180 cm
  • Date : fin du XIXème siècle
  • Lieu de conservation : Hameau du château, Montregard (43)

Craponne-sur-Arzon, Portrait de Félix Allard

Située dans le département de la Haute-Loire, Craponne-sur-Arzon est une commune de moyenne montagne au riche passé artisanal et commerçant. Elle constitue un carrefour historique entre Velay, Forez et Auvergne. Très investie dans la valorisation de son patrimoine, la commune conserve au sein de son hôtel de ville, construit en 1913, des témoignages de figures marquantes de son histoire locale, parmi lesquelles Félix Allard, entrepreneur et bienfaiteur de la ville.

L’oeuvre : 

C’est justement le portrait de Félix Allard, réalisé en 1905 par le peintre Pierre Carrier-Belleuse, qui attire l’attention. Cette œuvre de grand format, vraisemblablement une huile ou une aquarelle sur toile, est actuellement exposée dans la salle du conseil municipal.

Elle rend hommage à celui qui, de son vivant, finança personnellement la construction de l’hôtel de ville. Le tableau représente Allard dans une posture digne et sobre, reflet de sa générosité et de son implication dans la vie communale. Le cadre en plâtre mouluré et doré, d’époque, accompagne l’œuvre dans un esprit décoratif cohérent avec le style de la salle.

La restauration : 

Cependant, l’œuvre présente aujourd’hui plusieurs signes de dégradation : relâchement de la toile, petits accrocs, projections sur la surface picturale et fissures sur le cadre. Une restauration préventive est donc indispensable pour stabiliser la toile, nettoyer les impuretés, traiter les altérations de la peinture et consolider le cadre doré. Cette intervention permettrait de redonner tout son éclat à ce tableau emblématique, tout en conservant la mémoire d’un homme dont l’engagement a durablement marqué l’histoire de Craponne-sur-Arzon.

  • Artiste : Pierre carrier-belleuse
  • Type : huile sur toile
  • Dimensions : inconnues
  • Date : 1905
  • Lieu de conservation : salle du conseil municipal, hôtel de ville de craponne-sur-arzon (43)

Cubelles, Le baptême du christ et la Vierge à l’enfant

La commune de Cubelles, en Haute-Loire, est un village chargé d’histoire niché dans un paysage vallonné au cœur du territoire du Gévaudan. Mentionnée dès 1259 comme paroisse rattachée au diocèse de Mende et à l’archiprêtré de Saugues sous l’Ancien Régime, elle dépendait alors de la puissante famille des seigneurs de Mercoeur. Ces derniers ont souvent manifesté leur soutien aux abbayes bénédictines de la région, ce qui explique en partie la richesse du patrimoine religieux local. C’est ainsi que l’église paroissiale de Cubelles témoigne de cette histoire pluriséculaire et abrite plusieurs œuvres sculptées d’un grand intérêt artistique tel que le Baptême du Christ ou encore une Vierge à l’enfant.

Les oeuvres : 

La première sculpture représente le baptême du Christ par saint Jean Baptiste, placée à l’entrée de l’église, près des fonts baptismaux. Ce positionnement interpelle le visiteur et rappelle l’importance du sacrement dans la vie chrétienne. L’œuvre entre en résonance avec le patron de la paroisse, saint Hilaire, qui fut baptisé à l’âge adulte et dont le combat théologique contre l’arianisme s’appuya sur ce moment fondateur. La coïncidence entre la date de sa mort, le 13 janvier, et celle de la fête liturgique du baptême du Christ renforce encore ce lien symbolique.

La seconde statue représente une Vierge à l’Enfant, réalisée au XVIIIe siècle. Sa facture délicate, son expression douce et les restes de dorure témoignent du raffinement artistique de l’époque.

La restauration :

Ces deux statues souffrent aujourd’hui d’un état de conservation préoccupant. Elles présentent des altérations visibles, notamment sur la polychromie, avec des manques et un encrassement généralisé qui affaiblit la lisibilité des oeuvres.Le travail de restauration visera à raviver les couleurs d’origine et à redonner à l’ensemble son éclat initial. Préserver ces œuvres, c’est sauvegarder un témoignage précieux de l’histoire artistique de Cubelles.

  • Artistes : anonymes
  • Type : sculptures en bois polychromes
  • Dimensions : inconnues
  • Date : XVIIIème siècle pour la vierge à l’enfant
  • Lieu de conservation : église paroissiale saint hilaire, Cubelles (43)

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