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Vote
Les salariés Michelin à la découverte du Plus Grand Musée de France – Boulogne-Billancourt

LE PROJET

La Fondation d’Entreprise Michelin vous a proposé, ainsi qu’à douze autres sites industriels, de participer à la grande chasse au trésor du Plus Grand Musée de France. Plusieurs mois sont passés et nous voilà arrivés au vote ! Vous, salariés du site de Boulogne-Billancourt, avez identifié 9 œuvres ayant besoin d’une restauration dans votre région. Vous avez à présent la lourde tâche de voter pour celle que vous voulez voir gagner.

L’œuvre obtenant le plus de voix bénéficiera d’un don de 8.000 € pour sa restauration, offert par la Fondation d’Entreprise Michelin. S’il s’avère que la restauration de votre premier choix est moins onéreuse que les 8.000 € donnés, l’œuvre arrivée en seconde position se verra offrir la somme restante.

RAPPEL DES règles du jeu

Vous pouvez voter du mardi 10 juin jusqu’au dimanche 29 juin (fin de vote dans la nuit du 29 au 30 juin, à minuit).

La voix des salariés de votre site comptera pour 60% du résultat final. Un conservateur s'exprimera pour 20% du résultat. Enfin, la Fondation d'Entreprise Michelin ainsi qu'un jury de directeurs voteront pour 10% chacun.

Attention, seules les adresses mail @michelin.com seront prises en compte. Enfin, les résultats du vote seront annoncés durant la première quinzaine du mois de juillet.

comment voter ?

  1. Avant de voter, si vous souhaitez en savoir plus sur les œuvres, cliquez sur « plus d’infos ».
  2. Cliquez sur votre œuvre préférée, un rectangle rouge doit apparaître autour d’elle.
  3. Cliquez ensuite sur « je vote ! »

Bon vote !

Paris, tombeau de Georges Bizet

Situé dans le 20ᵉ arrondissement, le cimetière du Père-Lachaise est l’un des plus célèbres au monde. Créé en 1804, il accueille de nombreuses personnalités du monde des arts, de la littérature, de la politique ou de la musique. Haut lieu de mémoire et de promenade, il attire chaque année des millions de visiteurs venus rendre hommage aux grandes figures qui y reposent. Le tombeau du compositeur Georges Bizet y occupe une place de choix, le long de l’avenue de la Chapelle, l’un des axes les plus fréquentés du site.

L’oeuvre :

Mort à seulement 36 ans, Georges Bizet laisse une œuvre musicale marquante, dont Carmen reste l’un des opéras les plus joués au monde. En 1876, un an après sa mort, un tombeau monumental est érigé sur les plans de l’architecte Charles Garnier, à qui l’on doit également l’Opéra de Paris. Le monument est composé d’une épaisse pierre tombale et d’une stèle ornée d’une lyre en bronze encadrée de lauriers. Le buste de Bizet, réalisé par Paul Dubois, trône au sommet. Sur les côtés de la stèle sont gravés les titres de ses œuvres majeures. Ce tombeau allie sobriété et hommage artistique, reflet de la reconnaissance portée au compositeur.

La restauration : 

Devenu propriété de la Ville de Paris en décembre 2024, le monument nécessite aujourd’hui une importante restauration. Un traitement biocide sera appliqué pour éliminer mousses, algues et lichens. Un nettoyage par micro-sablage est prévu, ainsi que la reprise des fissures avec un mortier à base de chaux et de poudre de pierre. Les anciens comblements seront retirés, et les éléments décoratifs en bronze, dont le buste de Bizet, seront refixés avec des dispositifs sécurisés pour éviter tout vol futur. Ce chantier permettra de redonner tout son éclat à la sépulture, tout en assurant sa transmission aux générations futures.

  • Artiste : charles Garnier et paul Dubois
  • Type : Tombe
  • Dimensions : inconnues
  • Date : 1876
  • Lieu de conservation : cimetière de l’est dit Père-Lachaise, paris (75)

Neuilly-sur-Seine, La crucifixion

Située aux portes de Paris, la commune de Neuilly-sur-Seine est réputée pour son patrimoine architectural et culturel d’une grande richesse. Son église paroissiale conserve des œuvres anciennes qui méritent l’attention. Parmi celles-ci figure une peinture précieuse du XVIe siècle, témoin du raffinement artistique religieux de la Renaissance.

L’oeuvre : 

Le tableau de La Crucifixion, anonyme et daté du XVIe siècle, est une peinture à l’huile sur panneau de chêne, mesurant un peu plus de 62 cm de haut. Conservée actuellement au-dessus de la porte de la sacristie, elle représente le Christ en croix, dans une composition sobre et poignante.

Malgré son petit format, cette scène biblique conserve une force expressive saisissante. Le panneau d’origine, constitué de trois planches, est inséré dans un cadre non original de type « flamand », orné de motifs en pâte.

L’ensemble, discret dans l’église, souffre cependant d’un placement peu valorisant et d’une faible visibilité.

La restauration : 

L’état de conservation de l’œuvre est préoccupant. Le support en bois est fendu, déformé, et présente des signes d’attaques xylophages. La couche picturale est en soulèvement généralisé, masquée par d’anciens repeints trop couvrants et des vernis altérés. Le refixage de la peinture est urgent pour éviter toute perte définitive. La restauration prévue comprend également le traitement du bois, la suppression des repeints, le nettoyage, et la réintégration picturale des lacunes, tout en revoyant le système d’accrochage et la mise en valeur de cette œuvre ancienne dans un lieu plus approprié.

  • Artiste : anonyme
  • Type : huile sur bois
  • Dimensions : 622 cm x 542 cm
  • Date : XVIème siècle
  • Lieu de conservation : Église Saint-Pierre, Neuilly-sur-Seine (92)
  • Protection : inscrit en 2001

Sèvres, Sirène Triton

Nichée dans les hauteurs de la boucle de la Seine, Sèvres est une ville d’histoire et de culture, célèbre pour sa Manufacture de porcelaine et son riche patrimoine architectural. Le square Carrier-Belleuse, situé face au Centre International d’Études Pédagogiques (CIEP), incarne parfaitement ce patrimoine. C’est dans ce cadre que trône la fontaine « Sirène Triton », devenue au fil du temps un symbole visuelfort de la ville, souvent photographiée en reflet de son identité.

L’oeuvre : 

Œuvre du sculpteur Gustave Grauk (1827–1905), Grand Prix de Rome et officier de la Légion d’honneur, cette fontaine est une réplique du groupe en bronze installé place Edmond-Rostand à Paris en 1862.

Offerte à la Ville de Sèvres par la famille Flammarion, elle est installée en 1973 dans la roseraie du square. Son origine remonterait à une ancienne propriété de la famille, où elle ornait sans doute un parc privé.

Le groupe sculpté en ciment ou pierre reconstituée représente un Triton entouré de sirènes, dans une composition aux accents mythologiques, emblématique du goût néoclassique de la fin du XIXe siècle. Au-delà de sa valeur esthétique, cette fontaine constitue un jalon du patrimoine sévrien, liant art, histoire locale et transmission.

La restauration : 

Aujourd’hui, l’état de conservation de la fontaine est préoccupant. On observe d’importantes lacunes de matière, notamment trois queues manquantes sur les quatre, ainsi que des fissures, desquamations et une colonisation biologique (mousses, lichens) responsable de l’érosion des surfaces. Une restauration s’impose donc pour stopper ces altérations et permettre une revalorisation complète de la sculpture : reprise des volumes, traitement des matériaux, nettoyage et consolidation des surfaces.

 

  • Artiste : Grauk
  • Type : fontaine
  • Dimensions : inconnues
  • Date : XIXème siècle
  • Lieu de conservation : Square Carrier-Belleuse, Sèvres (92)

Bagneux, Monument du Comte de Dampierre

Bagneux est une commune située dans le département des Hauts-de-Seine, à proximité de Paris, dont l’histoire est marquée par de nombreux événements, notamment la guerre franco-prussienne de 1870. Le monument aux morts de Bagneux a été érigé en 1874, d’abord sur l’ancienne place du marché, avant d’être transféré au cimetière de la ville.

L’oeuvre : 

Ce monument a été construit à l’initiative des habitants de Bagneux et du maire de l’époque, pour rendre hommage aux soldats morts pendant la guerre de 1870, notamment les mobiles de l’Aube, un corps de soldats composés de réservistes. Il porte l’inscription : « Aux mobiles de l’Aube, aux soldats de toutes armes qui ont succombé à Bagneux le 13 octobre 1870 ». Il a été conçu par les architectes A. Metz et A. Lalanne, et réalisé par les entrepreneurs Lebegue et ses gendres.

Le monument aux morts présente actuellement un état de dégradation avancé, en particulier au niveau des deux croix en pierre qui sont fortement altérées. Ces croix nécessitent une dépose immédiate, car leur état est jugé alarmant. Bien que l’ensemble du monument ne représente pas de danger pour le public, l’état de ces croix pourrait se détériorer plus rapidement si aucune action de conservation n’est entreprise. L’objectif est de restaurer ces croix, mais également de prendre en compte les autres éléments du monument, car l’ensemble des interventions sur un monument extérieur doivent être menées simultanément pour garantir la pérennité de la restauration. Il est également plus avantageux d’effectuer une seule intervention globale, plutôt que de multiplier les interventions ponctuelles. 

La restauration : 

Le chiffrage estimatif pour la restauration du monument prend en compte

l’installation d’un échafaudage fixe pendant deux mois pour réaliser les traitements nécessaires. La dépose des croix et leur restauration seront confiées à un tailleur de pierre. L’intervention se déroulera en trois phases : le brossage et l’application d’un biocide, suivis de deux semaines d’attente pour laisser agir le produit, puis le micro-sablage et d’autres traitements pour finaliser la restauration.

  • Artistes : A. Metz et A. Lalanne
  • Type : monument aux morts/ sculpture
  • Dimensions : 380 cm x 350 cm
  • Date : 1874
  • Lieu de conservation : cimetière, Bagneux (92)

Champigny-sur-Marne, Le charmeur de serpent

Nichée en bord de Marne, Champigny-sur-Marne est une ville marquée par une forte histoire de résistance et de solidarité. La place de la Résistance, située dans le quartier de Coeuilly, en est l’un des symboles les plus puissants, rendant hommage aux combattants de la liberté. C’est dans ce lieu de mémoire et de vie collective que trône la sculpture Le Charmeur de serpents, témoignant de l’ancrage profond de l’art dans l’espace public campinois.

L’oeuvre : 

L’œuvre Le Charmeur de serpents, réalisée en 1923 par Albert Aublet, a été installée à Champigny en 1950 en dépôt de la Ville de Paris. Ce bronze de 1,87 mètre, posé sur un socle circulaire, incarne toute la grâce de la statuaire figurative du début du XXe siècle.

Connue pour ses inspirations orientalistes, l’artiste offre ici une scène universelle : celle d’un homme dialoguant avec un serpent, figure de puissance et de maîtrise.

Au-delà de l’exotisme apparent, l’œuvre s’inscrit profondément dans l’esprit du lieu : elle évoque la résilience, la lutte intérieure, et la capacité humaine à affronter l’adversité – des thèmes étroitement liés à l’héritage de la Résistance.

La restauration : 

Mais cette œuvre emblématique est aujourd’hui fragilisée : l’oxydation du bronze, les dépôts accumulés et la dégradation avancée du socle compromettent son intégrité. Une restauration complète s’impose pour préserver les qualités plastiques du bronze, renforcer sa structure et nettoyer les surfaces sans altérer la patine.

  • Artiste : albert aublet
  • Type : sculpture en bronze
  • Dimensions : 176 cm x 140 cm x 104 cm
  • Date : 1923
  • Lieu de conservation : place de la résistance, Champigny sur Marne (94)

Paris, Ile de france

Paris, capitale au rayonnement artistique universel, recèle dans ses parcs et jardins une multitude de trésors souvent méconnus. Le square Georges-Cain, niché dans le quartier du Marais, est un écrin de verdure intimiste qui abrite plusieurs œuvres d’art, dont des vestiges du palais des Tuileries et des sculptures monumentales issues des collections du musée Carnavalet. Parmi elles se dresse Île-de-France, une sculpture emblématique de Maillol, exposée depuis 1994 et témoin de l’ancrage de l’art dans l’espace public parisien.

L’oeuvre : 

Réalisée en 1925 par Aristide Maillol, Île-de-France est le fruit d’un long processus de création amorcé dès 1910 autour du thème de la jeune fille marchant dans l’eau. Cette sculpture en bronze incarne une allégorie féminine forte, stylisée dans des formes pleines et harmonieuses.

Maillol y déploie son esthétique classique influencée par l’Antiquité : équilibre, douceur des courbes, géométrie sereine. La figure, aux jambes longues et cambrées, évoque selon Judith Cladel une baigneuse traversant rivières et vents, symbolisant la vitalité même de la région francilienne.

L’œuvre a été saluée au Salon d’Automne de 1930, avant d’entrer dans les collections municipales en 1935.

La restauration : 

Malheureusement, aucune restauration n’a été entreprise depuis son installation dans le square il y a près de 30 ans. Soumise aux intempéries et à la pollution, la sculpture est encrassée et tachée par des fientes d’oiseaux, ce qui altère la patine du bronze et accélère sa corrosion. Une restauration d’un montant estimé à 8 000 € HT permettrait de nettoyer et stabiliser la surface, redonnant à cette œuvre sa lisibilité d’origine. Elle valoriserait aussi le patrimoine sculpté parisien et rendrait hommage à Maillol, figure majeure de la sculpture française du XXe siècle.

  • Artiste : Aristide Maillol et Alexis Rudier (fondeur)
  • Type : sculpture
  • Dimensions : 165 cm x 48 cm
  • Date : 1925
  • Lieu de conservation : Square Georges-Cain, 3ème arrondissement de Paris

Paris, L’âge d’airain

Située dans le 16e arrondissement de Paris, la Place Rodin rend hommage à l’un des plus grands sculpteurs français, Auguste Rodin. Ce quartier résidentiel, à l’architecture élégante, accueille au centre de son rond-point une reproduction de L’Âge d’Airain, exemplaire emblématique du patrimoine parisien. Installée sur cette place depuis les années 1930, cette sculpture monumentale attire l’attention des passants, tout en incarnant le lien entre l’art et l’espace urbain dans la capitale.

L’oeuvre : 

Réalisée en 1877, L’Âge d’Airain est l’une des premières œuvres marquantes de Rodin, qui témoigne de son passage décisif de la peinture à la sculpture. Inspirée par un jeune soldat belge, Auguste Neyt, elle incarne une rupture avec les modèles figés de l’époque académique.

Le nu masculin grandeur nature, d’une sobriété saisissante, présente une posture à la fois tendue et paisible, comme suspendue dans un mouvement intérieur. Initialement appelée Le Vaincu, en référence à la guerre de 1870, la statue devient rapidement un symbole d’humanité universelle. Rodin y cherche à capter la vie à travers le modelé du corps, la tension musculaire, et une lumière qui joue avec la surface du bronze. L’absence d’accessoires, comme la lance originellement prévue, renforce encore cette intensité expressive. Cette œuvre a été le point de départ d’un style profondément personnel, synthèse de son admiration pour Michel-Ange et son rejet des conventions rigides de l’époque.

La restauration : 

Exposée en plein air depuis plus de 90 ans, la sculpture souffre aujourd’hui des effets cumulés du temps, des intempéries et de la pollution urbaine. Sa patine est altérée, le bronze taché, notamment par les fientes d’oiseaux, et son socle montre des signes d’usure. Une restauration est indispensable pour préserver cette œuvre maîtresse du patrimoine parisien et honorer la mémoire de Rodin dans un site qui porte son nom. L’opération de nettoyage, de stabilisation et de traitement de la surface, estimée à 8 000 € HT, permettrait de redonner tout son éclat à cette sculpture.

  • Artiste : Rodin
  • Type : sculpture
  • Dimensions : 180,5 cm x 68,5 cm
  • Date : 1877
  • Lieu de conservation : Place Rodin, 16ème arrondissement de paris

Paris, Mortier de la cour d’honneur

Paris, capitale historique et culturelle de la France, est un lieu emblématique de l’histoire militaire, avec son rôle central pendant de nombreuses guerres et révolutions. Le Musée de l’Armée, situé aux Invalides, abrite une collection prestigieuse d’objets militaires, dont le mortier de la cour d’honneur, une pièce majeure datant de l’an II de la République Française.

L’oeuvre : 

Pesant 2805 kg, le mortier de la cour d’honneur fondu à Douai durant l’an II de la République française, incarne l’évolution des techniques militaires au fil des siècles. Cette arme a été conçue pour répondre aux défis posés par les fortifications renforcées, avec un tir plongeant permettant de contourner les obstacles. Le mortier, bien qu’issu d’une période tumultueuse de l’histoire de France, est un témoignage impressionnant du savoir-faire et de l’ingéniosité militaire de l’époque.

Cette pièce d’artillerie a été produite par l’atelier de François Bouquero, dont le nom reste associé à plusieurs armes de cette époque. Elle fait partie des nombreux objets de guerre présents au Musée de l’Armée, un lieu incontournable pour comprendre l’histoire militaire française. Installé dans la cour d’honneur, ce mortier a survécu à de multiples événements historiques, traversant les siècles en tant que témoin d’une époque marquée par les guerres et les évolutions stratégiques. Il est aujourd’hui un symbole de la force et de la puissance de l’artillerie de son époque, tout en servant de lien entre l’histoire militaire de la Révolution française et les développements techniques qui ont suivi.

La restauration : 

Le mortier, bien que parfaitement ancré dans l’histoire, nécessite une intervention de restauration afin de garantir sa pérennité. Le dépoussiérage, la consolidation de certaines parties et la remise en forme des éléments structurels sont essentiels pour préserver cette œuvre unique. Bien que l’objet ne soit actuellement pas inscrit à un statut de protection spécifique, sa préservation devient indispensable pour qu’il continue de témoigner de l’histoire de la République française et de son évolution militaire.

  • Artiste : François Bouquero
  • Type : pièce d’artillerie
  • Dimensions : inconnues
  • Date : 1794 (l'an II de la République Française)
  • Lieu de conservation : musée de l’armée, Paris (75)

Paris, église Saint-Sulpice - tombeau

Située au cœur de Paris, l’église Saint-Sulpice est un haut lieu de culte et d’art, témoin de plusieurs siècles d’histoire religieuse et artistique. Parmi ses trésors, deux mausolées rendent hommage aux figures spirituelles majeures qui ont façonné l’âme de la paroisse. Après la restauration récente du monument du curé Languet de Gergy, c’est désormais celui de Charles Louis François Marie de Pierre qui appelle l’attention, en tant que mémoire vive d’un homme d’église profondément dévoué à sa communauté.

L’oeuvre

Curé de la paroisse pendant 34 ans, de 1802 à 1836, Charles Louis François Marie de Pierre marqua durablement Saint-Sulpice par son attachement au lieu et à ses paroissiens, allant jusqu’à refuser l’épiscopat pour rester à leurs côtés.

Son mausolée, sculpté en 1846 par Victor-Edmond Leharivel-Durocher, présente une composition élégante : deux anges gracieux encadrent le médaillon du défunt, surmontant une épitaphe gravée et ses armoiries sculptées.

En harmonie avec les marbres colorés de la chapelle de la Vierge, l’ensemble s’insère discrètement mais noblement dans le tour du chœur, faisant écho à la solennité du lieu.

La restauration

Aujourd’hui, ce monument mérite une restauration complète afin de retrouver sa lisibilité et son éclat d’origine. Les interventions permettront notamment le nettoyage des marbres, la reprise des éléments métalliques gravés, le repositionnement des armes conservées en réserve, et la consolidation des éléments sculptés. Cette restauration viendrait parachever un ensemble patrimonial majeur de Saint-Sulpice, mettant en lumière le rôle central qu’ont joué ses figures spirituelles dans l’histoire de la paroisse.

 

  • artiste : Victor-Edmond Leharivel-Durocher
  • type : tombeau en pierre, marbre et laiton
  • Dimensions : inconnues
  • Date : 1846
  • Lieu de conservation : église Saint-Sulpice, Paris (75)

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