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Vote
Les salariés Michelin à la découverte du Plus Grand Musée de France – Golbey

LE PROJET

La Fondation d’Entreprise Michelin vous a proposé, ainsi qu’à douze autres sites industriels, de participer à la grande chasse au trésor du Plus Grand Musée de France. Plusieurs mois sont passés et nous voilà arrivés au vote ! Vous, salariés du site de Golbey, avez identifié 7 œuvres ayant besoin d’une restauration dans votre département. Vous avez à présent la lourde tâche de voter pour celle que vous voulez voir gagner.

L’œuvre obtenant le plus de voix bénéficiera d’un don de 8.000 € pour sa restauration, offert par la Fondation d’Entreprise Michelin. S’il s’avère que la restauration de votre premier choix est moins onéreuse que les 8.000 € donnés, l’œuvre arrivée en seconde position se verra offrir la somme restante.

RAPPEL DES règles du jeu

Vous pouvez voter du mardi 10 juin jusqu’au dimanche 29 juin (fin de vote dans la nuit du 29 au 30 juin, à minuit).

La voix des salariés de votre site comptera pour 60% du résultat final. Un conservateur s'exprimera pour 20% du résultat. Enfin, la Fondation d'Entreprise Michelin ainsi qu'un jury de directeurs voteront pour 10% chacun.

Attention, seules les adresses mail @michelin.com seront prises en compte. Enfin, les résultats du vote seront annoncés durant la première quinzaine du mois de juillet.

comment voter ?

  1. Avant de voter, si vous souhaitez en savoir plus sur les œuvres, cliquez sur « plus d’infos ».
  2. Cliquez sur votre œuvre préférée, un rectangle rouge doit apparaître autour d’elle.
  3. Cliquez ensuite sur « je vote ! »

Bon vote !

Golbey, orgue

Située dans les Vosges, la commune de Golbey possède une histoire ancienne, marquée par des vestiges gallo-romains. L’église Saint-Abdon-et-Saint-Sennen, érigée en 1836 à l’emplacement d’une chapelle, est un témoin fort de ce patrimoine. Son clocher à bulbe, construit par des ouvriers polonais, évoque un style architectural d’inspiration orthodoxe. Cette église, agrandie et entretenue avec le soutien constant de la municipalité, abrite un orgue ancien devenu emblématique pour la commune.

L’oeuvre : 

L’orgue actuel a été installé en 1893 sous la forme d’un petit instrument à un clavier. Il a été relevé et agrandi en 1947 par les facteurs Jacquot-Lavergne, puis de nouveau en 1980 par la maison Gonzalez, atteignant alors quinze jeux grâce à l’ajout de sommiers à membranes et d’un système électropneumatique.

Trois jeux supplémentaires ont enrichi l’instrument, qui permet aujourd’hui l’interprétation d’une grande partie du répertoire dédié à l’orgue. Son dernier relevage remonte à 1995, ce qui rend une nouvelle intervention indispensable pour maintenir sa qualité sonore.

La restauration : 

Le relevage prévoit le démontage partiel de l’instrument : lavage de la tuyauterie, vérification et remise à niveau des sommiers, des membranes (près de 800), des relais, et de la soufflerie, remplacement du câblage (800 à 1000 soudures), ainsi qu’un accord général en fin d’intervention. En option, un moteur neuf avec caisson insonorisé pourrait être installé pour un meilleur confort acoustique. Ces travaux sont essentiels pour garantir le bon fonctionnement et la longévité de cet orgue ancien. Une fois restauré, il retrouvera sa pleine place dans les célébrations religieuses, les concerts ouverts au public, et sera mis à disposition des élèves musiciens, contribuant ainsi à la transmission du patrimoine musical local.

  • Artistes : agrandissement par les facteurs Jacquot-Lavergne, puis par la maison Gonzalez
  • Type : instrument de musique
  • Dimensions : inconnues
  • Date : 1893
  • Lieu de conservation : église Saint-Abdon-et-Saint-Sennen, Golbey (88)

Bayecourt, autel

Bayecourt, petite commune de 252 habitants située dans les Vosges, fait partie de la Communauté d’Agglomération d’Épinal. Elle bénéficie de sa proximité avec des zones économiques comme Epinal et Thaon-les-Vosges, ce qui stimule l’attractivité de la commune. Le village conserve un riche patrimoine, notamment l’église Sainte-Libaire, qui abrite le retable de l’ancien maître-autel, un élément central de son héritage patrimonial.

L’œuvre

Le retable de l’ancien maître-autel de l’église Sainte-Libaire, classée, est une oeuvre remarquable du XVIIIe siècle. Il se compose de deux niveaux : le premier abrite un tabernacle, tandis que le second niveau présente une exposition centrale, surmontée de dix statuettes réparties dans des niches. L’ensemble était à l’origine doré à la feuille, mais cette dorure a été recouverte par une peinture du XIXe siècle. Ce retable, en bois sculpté et doré, témoigne de l’art baroque et constitue un élément central du patrimoine de la commune.

La restauration

Le retable de l’église Sainte-Libaire présente des signes de dégradation qui nécessitent des interventions de restauration afin de préserver son intégrité et sa beauté. La dorure d’origine, aujourd’hui dissimulée sous une peinture du XIXe siècle, doit être soigneusement nettoyée pour retrouver son éclat et sa finition d’origine. De plus, certaines statuettes qui ornent les niches sont fragilisées et nécessitent des réparations pour être stabilisées. Ces sculptures seront restaurées, et un travail de scellement sera effectué pour assurer leur maintien en place. Un restaurateur spécialisé sera consulté pour guider les travaux, afin de choisir les méthodes de conservation les plus adaptées, et ainsi garantir la pérennité de cet important élément du patrimoine local.

  • Artiste : anonyme
  • Type : menuiserie polychromée
  • Dimensions : h = 245 cm
  • Date : XVIIIème siècle
  • Lieu de conservation : Église Sainte-Libaire, Bayecourt (88)
  • Protection : classement en 1982

Champdray, Nativité de la Vierge

Nichée au cœur des Vosges, la commune de Champdray est un petit village empreint d’histoire. Connue pour ses paysages boisés, elle abrite une église où le patrimoine religieux local témoigne d’une foi profondément enracinée. C’est dans ce cadre que l’on retrouve un tableau remarquable, don d’un enfant du pays devenu officier, preuve d’un attachement fort à ses origines.

L’oeuvre

L’œuvre en question, La Nativité de la Vierge, est une huile sur toile réalisée vers 1774 par Nicolas-Guy Brenet, peintre parisien formé à l’Académie royale de peinture.

Commandée par un notable du bailliage de Bruyères, elle dépeint avec noblesse et tendresse une scène intime : Marie contemplant l’enfant, entourée de servantes aux gestes délicats, tandis que Joseph, en extase, élève les bras vers le ciel.

Inspirée des préceptes du Concile de Trente, la composition s’inscrit dans la tradition classique, à la fois sobre et spirituellement expressive. Ce tableau fut offert à l’église par Sébastien Marchal, un enfant de Champdray devenu capitaine de cavalerie, en reconnaissance pour son village natal.

La restauration

Aujourd’hui, ce tableau mérite une restauration soignée afin de préserver son équilibre pictural et de rendre justice à sa qualité d’exécution. Un dépoussiérage, un nettoyage de la surface picturale, une stabilisation de la toile et une reprise des éventuelles altérations anciennes seraient nécessaires.

La mise en valeur de cette œuvre permettrait également de souligner la richesse méconnue du patrimoine artistique des petites communes vosgiennes.

  • artiste : Nicolas-Guy Brenet
  • type : huile sur toile
  • Dimensions : 470 cm x 310 cm
  • date : 1774
  • Lieu de conservation : église, Champdray (88)
  • protection : classée en 2008

Attignéville, saint Lambert de Liège

Située dans les Vosges, la commune d’Attignéville s’inscrit dans un cadre rural paisible et chargé d’histoire. Le village est fier de son patrimoine religieux dont témoigne son église dédiée à saint Lambert, personnage central dans la mémoire locale. De nombreuses références au saint ponctuent le territoire et notamment un très grand tableau au sein de l’église.

L’oeuvre : 

C’est au cours de récents travaux que la commune a redécouvert dans une remise un tableau du XVIIIe siècle représentant saint Lambert de Liège.

Cette toile imposante (250 x 194 cm, cadre 300 x 235 cm) montre le saint en buste, dans une représentation solennelle. D’inspiration baroque par son format et son encadrement en bois polychrome doré, l’œuvre met en scène saint Lambert en tenue de soldat, accompagné d’un angelot.

L’ensemble est à la fois noble et expressif. Acquis à Saint-Sulpice au XIXe siècle, le tableau est aujourd’hui référencé dans l’inventaire du patrimoine Grand Est, mais souffre d’un état de conservation très dégradé. La toile est abîmée : accrocs, salissures, usures sur la peinture, polychromie écaillée et éclats sur le cadre.

La restauration : 

Pour envisager sa réintégration dans l’église ou un autre lieu public, une restauration globale s’impose. Elle nécessiterait un nettoyage du support textile, la réintégration picturale, ainsi que la restauration du cadre en bois doré et peint.

  • Artiste : anonyme
  • Type : huile sur toile
  • Dimensions : 250 cm x 194 cm
  • date : XVIIIème siècle
  • Lieu de conservation : Église paroissiale Saint-Lambert, Attignéville (88)

Étival-Clairefontaine, Le christ bénissant les enfants

Située au cœur des Vosges, Étival-Clairefontaine est une commune de 2 600 habitants reconnue pour son riche patrimoine, notamment son abbaye bénédictine Notre-Dame, classée au titre des Monuments Historiques. Depuis plus de vingt ans, la municipalité investit avec constance et détermination dans la valorisation de ce patrimoine exceptionnel.

L’oeuvre : 

Parmi les trésors de cette église figure un tableau remarquable du XVIIe siècle intitulé Le Christ bénissant les enfants, attribué au peintre flamand Jacob Jordaens, l’un des grands maîtres de l’école d’Anvers.

Cette huile sur toile de 168 × 129 cm, montée sur châssis bois et encadrée d’une bordure dorée du XIXe siècle, illustre avec intensité la tendresse du Christ entouré d’enfants.

Malheureusement, bien que déjà restaurée et doublée, l’œuvre souffre aujourd’hui de dégradations importantes : soulèvements de la couche picturale dus à la rétraction de la toile de doublage, encrassement généralisé, vernis oxydés, altérations chromatiques (notamment du bleu de smalt) et repeints anciens qui masquent la lisibilité d’origine. Ces altérations mettent en péril sa conservation.

La restauration : 

La restauration complète est donc urgente. Elle comprendra deux phases : une intervention de conservation (retrait du doublage, consolidation, décrassage, allègement des vernis, stabilisation de la couche picturale), puis une phase esthétique (masticage, réintégration picturale, vernissage final). Le châssis, en bon état, sera nettoyé et conservé. Ce projet s’inscrit dans une volonté forte de transmettre aux générations futures un patrimoine accessible à tous.

  • Artiste : attribué à Jordaens
  • Type : huile sur toile
  • Dimensions : 168 cm x 129 cm
  • Date : XVIIème siècle
  • Lieu de conservation : Église abbatiale, Etival-Clairefontaine (88)

Contrexéville, iconostase et monument aux morts

Nichée au cœur des Vosges, Contrexéville est bien plus qu’une station thermale renommée : elle est aussi une ville riche d’un patrimoine artistique et spirituel unique. À travers ses monuments emblématiques comme l’église Saint-Epvre, sa chapelle orthodoxe ou son parc thermal, la commune offre un paysage culturel accessible à tous. Elle souhaite aujourd’hui poursuivre sa dynamique de préservation avec la restauration de deux œuvres majeures témoignant de son passé religieux, artistique et mémoriel.

Les oeuvres : 

La première œuvre, l’huile sur toile “À la gloire des combattants de 14-18”, peinte en 1923 par les élèves de Maurice Denis au sein des Ateliers d’Art Sacré, rend un vibrant hommage aux soldats tombés lors de la Grande Guerre. Monumentale (5,02 x 4,56 m), elle est classée au titre des Monuments Historiques et installée dans un bas-côté de l’église Saint-Epvre. Mais son châssis fragilisé et des points d’accroche insuffisants compromettent sa stabilité et menacent sa conservation à long terme.

La seconde œuvre, l’iconostase en bois sculpté de la chapelle orthodoxe russe, édifiée en 1909 par la grande duchesse Wladimir, est un chef-d’œuvre de menuiserie religieuse, orné d’huiles sur toile représentant des figures saintes. Cependant, l’infestation xylophage de ses structures en bois exige un traitement curatif rapide pour éviter des dommages irréversibles.

La restauration : 

La restauration prévue vise d’un côté à renforcer les fixations de la toile et à stabiliser son support, et de l’autre, à éradiquer les insectes xylophages de l’iconostase et à stabiliser les zones fragilisées. Des dispositifs de veille sanitaire seront également mis en place.

  • Artistes : élèves de Maurice Denis (pour l’huile sur toile)
  • Types : huile sur toile/ iconostase
  • Dimensions : 502 cm x 456 cm pour l’huile sur toile
  • Dates : XXème siècle
  • Lieu de conservation : Église Saint-Epvre et chapelle orthodoxe, Contrexéville (88)

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