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Vote
Les salariés Michelin à la découverte du Plus Grand Musée de France – Joué-lès-Tours

LE PROJET

La Fondation d’Entreprise Michelin vous a proposé, ainsi qu’à douze autres sites industriels, de participer à la grande chasse au trésor du Plus Grand Musée de France. Plusieurs mois sont passés et nous voilà arrivés au vote ! Vous, salariés du site de Joué-les-Tours, avez identifié 6 œuvres ayant besoin d’une restauration dans votre région. Vous avez à présent la lourde tâche de voter pour celle que vous voulez voir gagner.

L’œuvre obtenant le plus de voix bénéficiera d’un don de 8.000 € pour sa restauration, offert par la Fondation d’Entreprise Michelin. S’il s’avère que la restauration de votre premier choix est moins onéreuse que les 8.000 € donnés, l’œuvre arrivée en seconde position se verra offrir la somme restante.

RAPPEL DES règles du jeu

Vous pouvez voter du mardi 10 juin jusqu’au dimanche 29 juin (fin de vote dans la nuit du 29 au 30 juin, à minuit).

La voix des salariés de votre site comptera pour 60% du résultat final. Un conservateur s'exprimera pour 20% du résultat. Enfin, la Fondation d'Entreprise Michelin ainsi qu'un jury de directeurs voteront pour 10% chacun.

Attention, seules les adresses mail @michelin.com seront prises en compte. Enfin, les résultats du vote seront annoncés durant la première quinzaine du mois de juillet.

comment voter ?

  1. Avant de voter, si vous souhaitez en savoir plus sur les œuvres, cliquez sur « plus d’infos ».
  2. Cliquez sur votre œuvre préférée, un rectangle rouge doit apparaître autour d’elle.
  3. Cliquez ensuite sur « je vote ! »

Bon vote !

Saint-Antoine-du-Rocher, scènes de la vie de saint Claude

Située dans le département d’Indre-et-Loire, la commune de Saint-Antoine-du-Rocher se distingue par son patrimoine et notamment son église paroissiale dédiée à Saint Antoine : un édifice de caractère qui conserve plusieurs œuvres d’art remarquables. Classée au titre des Monuments Historiques, cette église abrite sur le mur sud de la nef, un tableau rare et ancien illustrant la vie de saint Claude, archevêque de Besançon et abbé de Saint Oyen.

L’oeuvre : 

Réalisé en 1594, ce tableau en peinture sur bois, aux dimensions de 102,3 cm de haut sur 171,9 cm de large (cadre compris), est une œuvre précieuse, classée au titre d’objet depuis 1941.

Il illustre sept scènes de la vie de saint Claude, personnage religieux majeur du VIIᵉ siècle, connu pour sa vie d’ascèse, sa brève charge d’évêque de Besançon et les miracles attribués à son intercession. Le tableau est encadré par un cadre en bois doré d’époque, ce qui renforce sa rareté et son intérêt patrimonial. Il est orné d’inscriptions poétiques expliquant chaque scène.

L’origine exacte de ce tableau dans l’église de Saint-Antoine-du-Rocher demeure inconnue, bien qu’on suppose un don pieux ou une commande dévotionnelle d’un admirateur du saint.

La restauration : 

Malgré son importance historique et artistique, le tableau est aujourd’hui en état de conservation préoccupant. Des attaques d’insectes xylophages ont été relevées dès 1990 sur le cadre. Fixé au mur par des chaînes, légèrement décalé du mur par des plots, il reste vulnérable, sans protection ni éclairage adapté. Un traitement curatif, une restauration du panneau et du cadre, ainsi qu’un repositionnement sécurisé et valorisant sont donc nécessaires.

  • Artiste : anonyme
  • Type : huile sur bois
  • Dimensions : 102,3 cm x 171,9 cm
  • Date : 1594
  • Lieu de conservation : Église saint-antoine, saint-antoine-du-rocher (37)
  • Protection : classée en 1941

Sainte-Maure-de-Touraine, Pietà

La commune de Sainte-Maure-de-Touraine, située en Indre-et-Loire, mène depuis plusieurs années une politique active de valorisation de son patrimoine. L’église paroissiale Sainte-Maure et Sainte-Britte, reconstruite au XIXe siècle, conserve en son sein une crypte remarquable, témoin de l’histoire religieuse locale. Deux sculptures y sont conservées, dont une Vierge de Pitié particulièrement emblématique, installée sur un autel en 1887. Cette œuvre s’inscrit pleinement dans le projet communal de restauration et de mise en valeur de la crypte, qui inclut notamment le réaménagement de l’abside.

L’oeuvre : 

La sculpture représentant la Vierge de Pitié est une œuvre en terre cuite monochrome datant de la fin du XIXe siècle. Elle a été produite par l’Union artistique de Vaucouleurs, une manufacture spécialisée dans la sculpture religieuse d’édition, fondée par Martin Pierson. Le modèle, identifié sous le numéro 40 dans leurs catalogues, s’inspire des représentations traditionnelles des Pietàs du XVIe siècle et reprend les codes de la statuaire saint-sulpicienne : composition pyramidale, expressivité contenue, drapés amples.

La Vierge, assise et vêtue d’un long manteau, soutient le corps de son fils inanimé, dont la tête repose sur sa cuisse. Cette œuvre, livrée probablement par chemin de fer, a été installée dans la crypte sur un autel composé d’éléments anciens issus des restaurations de l’église. Elle est désormais protégée au titre des Monuments historiques, en raison de son intérêt artistique, de sa représentativité et de son lien fort avec l’histoire locale, notamment à travers la figure de l’abbé Armel Mercier, commanditaire présumé de la statue et des vitraux de l’église.

La restauration :

L’œuvre présente aujourd’hui un état de conservation préoccupant, lié à l’humidité de la crypte et aux sels présents dans la terre cuite. Une restauration est donc nécessaire, appuyée par une étude préalable. Le projet prévoit aussi le déplacement de la statue dans le chœur de l’église pour garantir sa préservation et mieux la mettre en valeur.

  • Artistes : union artistique de vaucouleurs (meuse)
  • Type : sculpture en terre cuite
  • Dimensions : 162 cm x 125 cm
  • Date : fin XIXème siècle
  • Lieu de conservation : église sainte-maure et sainte-britte, sainte-maure-de-tourraine (37)
  • Protection : inscrite en 2021

Pocé-sur-Cisse, Maître-autel

Pocé-sur-Cisse est une charmante commune située dans la vallée de la Cisse, en Touraine, riche en patrimoine historique. L’église de la ville abrite un remarquable maître-autel en bois sculpté, datant du XVIIe siècle, qui témoigne de l’art religieux de l’époque et de la piété locale.

L’oeuvre : 

L’autel est composé d’une charpente métallique constituée de pièces standardisées, de panneaux métalliques et de bois. La façade de l’autel est formée de panneaux standardisés de fonte de fer (fond, arcature, façade, colonnes), formant des modules répétés autant de fois que nécéssaire. La façade des gradins et du tabernacle sont également en fonte de fer. Les parties en bois sont présentes sur la table d’autel (dessus et côtés), sur les gradins (dessus, revers et côtés), tabernacle (côtés et sommet, fond).

L’intérieur des gradins est accessible par des portes montées sur gonds, situées au revers. Toutes les planches utilisées sont de chêne ou de châtaignier de 20 mm d’épaisseur parfaitement dressées. Elles ne comportent pas d’éléments de décors (à l’exception d’une moulure sur les plinthes des côtés).

La restauration : 

Le maître-autel de la collégiale Saint-Aignan nécessite plusieurs interventions de restauration, notamment un dépoussiérage et l’application d’insecticide pour protéger le bois.

La polychromie en cours de soulèvement doit être fixée, et un nettoyage avec des solutions comme l’EDTA Na2/Na4 est recommandé. Des consolidations ponctuelles du bois et des traitements contre la corrosion sont également nécessaires. Enfin, une vérification et un remplacement des fixations en acier inoxydable, ainsi qu’un calage de l’ensemble, assureront la stabilité et la préservation de l’autel.

  • Artiste : Fonderie JJ DUCEL
  • Type : mobilier liturgique
  • Dimensions : 348 cm x 295 cm
  • Date : XIXe siècle
  • Lieu de conservation : Église de Pocé-sur-Cisse (37)
  • Protection : classé

Bossay-sur-Claise, saint Martin et sainte Thérèse

Bossay-sur-Claise, située à 90 km au sud-est de Tours, est une commune disposant d’une église classée au titre des monuments historiques depuis le 8 juillet 2011 et dédiée à saint Martin. Parmi ses trésors, l’église dispose de deux tableaux classés eux aussi au titre des monuments historiques s’iinscrivant ainsi dans un projet de restauration intéroeure de l’église et de son mobilier.

Les oeuvres : 

Le tableau représentant saint Martin, évêque de Tours, le montre debout, sur un chemin, tourné vers la gauche, la tête levée vers le ciel. Vêtu de l’habit épiscopal, il porte mitre, manteau et surplis sur son aube, et tient sa crosse de la main gauche. À l’arrière-plan, des bâtiments et un clocher évoquent l’abbaye de Ligugé, rappelant son départ en 371 pour Tours, après avoir quitté son ermitage fondé dix ans plus tôt. Mentionné dans l’inventaire du 5 mars 1906, il est toujours placé au-dessus de la chaire.

L’huile sur toile représentant la transverbération de sainte Thérèse la montre en extase, agenouillée, les mains jointes, levant les yeux vers le Christ, auréolé et vêtu de rouge, qui lui adresse une bénédiction calme. Deux anges l’entourent, l’un soutenant la sainte, l’autre tenant une flèche d’or. Cette scène fait référence à un événement mystique survenu en avril 1560. Les deux tableaux sont des copies d’œuvres de Pierre-Paul Rubens, peintre de l’école baroque flamande, auteur d’un catalogue de 1403 œuvres.

La restauration : 

Le tableau de sainte Thérèse présente une toile trouée en partie haute, un vernis encrassé et très altéré, et une couche picturale fragilisée, portant la trace de repeints, notamment sur le visage de l’ange à la flèche. Au revers, la toile, repliée sur les bords, est fortement poussiéreuse.

Quant au tableau de saint Martin, il présente des perforations en partie basse, et un dégât des eaux a provoqué une rétraction de la toile, ainsi que des soulèvements et des pertes de matière.

Il sera nécessaire de procéder à un décrassage, un nettoyage du vernis, au retrait des repeints et au comblement des lacunes.

  • Artistes : anonymes
  • Types : huiles sur toile
  • Dimensions : saint martin = 100 cm x 88 cm ; sainte Thérèse = 162 cm x 98 cm
  • Date : XVIIIème siècle
  • Lieu de conservation : Église saint martin, Bossay-sur-claise (37)
  • Protection : inscription en 2023

Charnizay, L’apparition de jésus et de la Vierge à une religieuse dominicaine

Nichée dans la campagne tourangelle, Charnizay est une commune du sud de l’Indre-et-Loire, dont le patrimoine historique témoigne d’une richesse précieuse. L’église Saint-Martin, classée monument historique, abrite plusieurs œuvres anciennes dont une toile remarquable du XVIIe siècle représentant l’apparition de Jésus et de la Vierge à une religieuse dominicaine, visible dans la nef nord.

L’oeuvre : 

Attribuée à un auteur anonyme, cette huile sur toile de grand format (180 x 122 cm avec cadre doré) est inscrite au titre des Monuments historiques depuis 2002.

Le tableau est cependant dans un état de conservation préoccupant : toile déformée et déchirée, fibre oxydée, couche picturale soulevée et lacunaire, vernis jauni, chancis nombreux, encrassement général, et même traces de chiures d’oiseaux.

Bien que le cadre doré en bois résineux soit en bon état, le châssis pourrait nécessiter un remplacement, en fonction des constats après dépose. La lisibilité de la scène est aujourd’hui fortement altérée, rendant urgente une restauration.

La restauration : 

Le projet vise une restauration complète de l’œuvre : refixage, nettoyage, traitement des déchirures, masticage, réintégration colorée, retrait et allègement du vernis, ainsi que la sécurisation du cadre avec systèmes de fixation antivol et protection de revers.

Une fois restaurée, l’œuvre sera replacée dans l’église, dans des conditions de conservation optimales, permettant à ce témoin précieux de la foi et de l’art du XVIIe siècle de retrouver sa place et d’être accessible à tous.

  • Artiste : anonyme
  • Type : huile sur toile
  • Dimensions : 180 cm x 122 cm
  • Date : XVIIème siècle
  • Lieu de conservation : Église Saint-Martin, Charnizay (37)

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