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Financement
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Statut
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Cette souscription s’inscrit dans le cadre de la collecte nationale initiée par le Président de la République et le Ministère de la Culture. Les dons effectués au profit de cette souscription bénéficient, jusqu’au 31 décembre 2025, d’un avantage fiscal de 75 % dans la limite de 1 000 € puis de 66 % au-delà de ce montant.

Notre Dame de Quelven est l’une des six chapelles de la commune de Guern. Haut-lieu d’un pardon sous les auspices de la Vierge depuis le début du XVe siècle, la chapelle Notre-Dame de Quelven est remarquable à plus d’un titre. C’est pour cette raison qu’elle figure sur la première liste nationale des Monuments Historiques en 1840, à la demande de Prosper Mérimée. Ses dimensions sont hors-normes pour une chapelle, avec une tour-clocher de 66 mètres et une longueur totale de près de 60 mètres.

L´édifice présente un plan en croix latine, avec un large transept au sud et un chœur terminé par une abside à trois pans. La nef à quatre travées a été agrandie vers le sud par de grands travaux de la fin du 15e siècle et du début du 16e siècle, qui modifient la grande façade méridionale d’un style gothique flamboyant. Sur le placître, une scala sancta a été érigée en 1737, afin d’accueillir les nombreux pèlerins pour ce pardon toujours très actif. L’orgue baroque sur la tribune occidentale est complété par un mobilier de très grande qualité de la fin du XVe et du XVIe siècles, dus aux commandes des seigneurs prééminenciers, dont les Rohan et les Rimaison.

Cette chapelle qui domine la vallée du Blavet est le troisième pardon le plus important du Morbihan, après celui de Sainte-Anne d’Auray et du Roncier à Josselin. Fait rare, cette chapelle est ouverte au public tous les jours de l’année, grâce aux bénévoles qui animent l’association de protection.

Toutefois, ce grand vaisseau de pierre de la fin du Moyen-Age connait des problèmes chroniques notamment sur les couvertures et charpentes, les terrasses de granit du chevet et les nombreux chéneaux. D’importants écoulements dégradent les enduits intérieurs du chevet (Cf. image)

Malgré des travaux réalisés par Jean-François Lagneau ACMH de 1995 à 2002, l’édifice présente à nouveau des désordres importants dans les voûtes du chevet à noues multiples et également dans les lambris de la nef. Des traces très importantes d’humidité et de champignons apparaissent dans les enduits du chœur et des transepts. Le clocher présente également des désordres structurels notamment et des abat-sons très dégradés et une pluie entrante qui dégradent les planchers. Etant donnée son hauteur, ces travaux demanderont une logistique très technique.

Une étude préalable va être confiée dès la fin de l’année à un architecte du patrimoine, en concertation avec la DRAC Bretagne, pour une chiffrage début 2026. Soutenue par le Département du Morbihan, cette étude va permettre de déterminer les urgences de travaux pour cet édifice majeur du patrimoine breton. Une première estimation situe ces travaux à plus d’un million d’euros, ce qui est inextricable pour une commune de 1403 habitants et ceci malgré les soutiens financiers attendus du Ministère de la Culture, du Département et de la Région.

Le projet en images