Fin septembre, l’église Saint-Phal d’Avirey (Aube) sera inaugurée après plusieurs années de travaux. La Sauvegarde de l’Art Français a soutenu trois tranches de travaux de ce charmant édifice du XVIe siècle aux allures gothiques. Mise en relation avec la mairie en 2012 grâce à son correspondant, la Sauvegarde a pu soutenir la restauration de la partie est du double transept, la restauration de l’ensemble des maçonneries des voûtes du chœur et des toitures, ainsi que les travaux de la nef et de la tourelle.

Retour sur un chantier exemplaire.

Avant et après travaux

2012-2014 : sauver l’église du péril

En 2012, la Sauvegarde de l’Art Français reçoit un premier dossier de demande d’aide pour la petite église d’Avirey. Il s’agit de procéder à des travaux d’urgence car l’église est fermée depuis 2004 par un arrêté de péril. Le constat des architectes est alarmant : la voûte du chœur est accrochée à la charpente et l’on constate un affaissement sur 50 cm. La commune de 200 habitants va alors entreprendre un long chantier, précédé par la recherche de subventions publiques et par l’appel aux mécènes du patrimoine. Le montant des travaux pour sauver Saint-Phal s’élève alors à 1,2 million d’euros, un véritable défi pour la commune.

Répartis en quatre tranches, ces travaux vont s’étaler sur près de 10 ans. La Sauvegarde répond à l’appel pour la première phase du chantier en accordant un don de 10 000€ pour la restauration du double transept.

Restaurer et assurer l’étanchéité

Après cette première phase, la commune se mobilise pour poursuivre les travaux en 2014 et est soutenue par la Sauvegarde avec une aide de 25 000 € pour la restauration de l’ensemble des maçonneries des voûtes du chœur et des toitures restantes pour les parties transept double et chevet.


Quatrième tranche : restaurer la nef et la tourelle de l’église

Enfin, l’église bénéficie d’une dernière tranche de travaux pour la réfection du drainage, la couverture de la tourelle en tuiles plates et de la nef. Les chevrons de la nef sont en partie remplacés ainsi que les bois altérés.

L’église Saint-Phal après restauration