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Chapelle Sainte-Anne. Situé à l’ouest du bourg d’Aillant-sur-Tholon, près du lieu-dit La Motte qui garde le souvenir d’un ancien château féodal, ce petit sanctuaire de 20 m de longueur est à la fois pittoresque par sa vétusté même et par l’auvent de bois adossé contre son mur nord, et très énigmatique par sa structure qui comporte un assez vaste bâtiment annexe avec étage et tour carrée. La tradition locale a conservé le souvenir des ermites qui occupèrent cette retraite jusque sous le Second Empire. Jusqu’à ces dernières années, des messes étaient dites dans la chapelle lors des principales fêtes de la Vierge et elles attiraient un certain nombre de pèlerins. Mais le pitoyable état du monument rendit dangereux son accès. Ce n’est qu’en 1975 que des bonnes volontés se groupèrent pour fonder « l’Association de sauvegarde de la chapelle­ermitage Sainte-Anne à Aillant-sur-Tholon » et réunirent des fonds pour éviter la disparition d’un sanctuaire rural qui, à ma connaissance, n’a pas d’autre équivalent en France. Le concours de la Sauvegarde de l’Art français s’est réalisé sous la forme d’une subvention de 40 000 F versée en 1976.

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