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La chapelle Saint-Pierre d’Aurelle, située au cœur d’un ancien village aujourd’hui en ruine, est un petit édifice bâti sur un plan très simple : une nef de trois travées séparées par des arcs doubleaux, une travée droite de chœur puis une abside en hémicycle. Elle n’est pas parfaitement orientée, sans doute pour mieux s’adapter au terrain accidenté.

La date de sa construction est connue avec assez de précision : un édifice antérieur, dressé sur un promontoire surplombant des habitations, avait été détruit en 1382 par le seigneur de Canilhac qui craignait que les Anglais ne s’y fortifient. Le sacrilège, excommunié par l’évêque de Rodez, dut s’engager à rebâtir une nouvelle église, ce qu’il fit en 1384. Le style de l’édifice s’accorde parfaitement avec cette date, à l’exception de la première travée de la nef qui paraît plus récente. Les voûtes sont encore en place, mais se trouvent menacées d’effondrement du fait du mauvais état de la couverture en schiste envahie par la végétation et imprégnée d’humidité. Propriétaire de cinq églises, la commune ne peut consentir un gros effort financier. En revanche, une association de sauvegarde s’est constituée.

La chapelle Saint-Pierre est inscrite à l’inventaire des Monuments historiques depuis 1978.

Pour la réfection des contreforts et la mise hors d’eau de l’édifice, la Sauvegarde de l’Art français a accordé 70 000 F en 1988.

Le projet en images