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Somme affectée
8 706 €

Cette peinture est conservée dans l’Église Sainte-Anne à Montreuil-le-Henri (72). Elle a été sélectionnée dans le cadre de la campagne « Les lycéens à la découverte du Plus Grand Musée de France ». Grâce à l’implication des élèves du lycée Le Mans Sud et à la générosité de la région Pays de la Loire et d’un mécène privé, elle va pouvoir bénéficier de 8 000 euros pour sa restauration.

La commune

Montreuil-le-Henri est une petite commune située dans le département de la Sarthe, dans la région des Pays de la Loire. Elle fait partie du canton de Château-du-Loir et possède un patrimoine historique et architectural précieux, qui reflète son passé et son identité régionale. L’église Sainte-Anne, qui se trouve au cœur du village, est un lieu de culte important pour les habitants. Elle est également le témoin d’une époque où l’art et la spiritualité se rejoignaient dans les édifices religieux, faisant de cette commune un endroit de patrimoine riche à découvrir.

L’œuvre

La peinture intitulée La Déploration est un tableau remarquable. Datant de la transition entre le XVIIe et XVIIIe siècle, il représente un thème classique de la déploration du Christ, qui est un moment iconographique fort dans l’art chrétien. Cette œuvre est réalisée sur une toile en lin, peinte à l’huile. Elle mesure 166 cm de hauteur et 150 cm de largeur, et est actuellement exposée dans la chapelle sud, sur le mur ouest de l’église.

La Déploration est inscrite au titre des objets historiques depuis 1990, témoignant de sa valeur patrimoniale. Cependant, au fil des siècles, elle a subi plusieurs restaurations et altérations, et son état actuel nécessite des interventions spécifiques pour préserver son intégrité.

la restauration

Le tableau présente plusieurs signes de dégradation, principalement dus à l’humidité, aux conditions de stockage inadéquates, ainsi qu’aux précédentes tentatives de restauration. La toile a été coupée sur trois bords et a subi une réduction de format. Le châssis est également en très mauvais état, avec des infestations qui ont fragilisé sa structure. De plus, plusieurs déchirures, lacunes et soulèvements affectent la couche picturale, surtout dans la partie inférieure, ce qui nuit à sa lisibilité. Le vernis a jauni avec le temps et obscurcit l’œuvre, et des repeints sont visibles sur l’ensemble de la toile.

La restauration du tableau, qui devrait débuter à l’automne 2025 dans l’atelier d’Aurélie Terral Dréano, nécessitera un travail minutieux pour restaurer le format original du tableau, replacer la toile sur un châssis neuf sur mesure, et reprendre la couche picturale. La commune attend actuellement les autorisations nécessaires de la DRAC et une éventuelle subvention pour entamer les travaux de restauration, qui comprendront notamment le nettoyage, la remise en tension de la toile, la reprise des déchirures, ainsi que la réintégration colorée des lacunes.