Freigné, Chapelle Saint-Germain, saint marc et Saint Germain

Ces deux statues sont conservées dans la chapelle Saint-Germain à Freigné (44). Elle ont été sélectionnées dans le cadre de la campagne « Les lycéens à la découverte du Plus Grand Musée de France ». Grâce à l’implication des élèves du lycée professionnel Saint-Joseph à Châteaubriant et à la générosité de la Région Pays de la Loire , elle vont pouvoir bénéficier de 3 590 euros pour leur restauration.

La commune

Freigné, ancienne commune aujourd’hui rattachée à Vallons-de-l’Erdre en Loire-Atlantique (44), est riche en histoire et en patrimoine. Son église Saint-Pierre et Saint-Paul abrite plusieurs œuvres précieuses, ainsi que la bucolique chapelle Saint-Germain en bordure de rivière. Ce lieu de culte est le témoin d’un patrimoine religieux remarquable, qui attire les visiteurs en quête de culture et d’histoire. La commune de Freigné s’attache à préserver ces trésors, dont ces deux statues de saint Marc et saint Germain, exemples significatifs du patrimoine sculptural de la région.

Les œuvres

Les statues de saint Marc et saint Germain, en bois polychrome, datent respectivement du XVIe et du XVIIIe siècle. Bien que la polychromie et la dorure soient globalement en bon état, elles présentent des signes évidents de dégradation. Les socles en bois sont infestés de vermoulure et montrent des trous d’envol dus à des insectes xylophages actifs. La main droite de Saint Germain est cassée et nécessite une réparation, tandis que la statue elle-même est encrassée, ce qui affecte sa présentation générale.

la restauration

Les deux statues nécessitent des travaux de restauration pour assurer leur préservation à long terme. En raison de l’attaque d’insectes xylophages, un traitement spécifique est indispensable pour protéger ces œuvres contre de futures infestations. Il est également essentiel d’effectuer une étude de la polychromie pour évaluer l’état de la dorure et des couleurs et décider des interventions nécessaires. La réparation de la main cassée de saint Germain fait également partie des priorités. Une meilleure présentation des œuvres dans la chapelle, avec une sécurisation renforcée, est également envisagée. Ces travaux devraient avoir lieu à l’automne 2025 dans l’atelier de Jeanne Thibaudeau.