• Supprimer
  • Supprimer
  • Supprimer

« Une église pour une bastide »

Comme son nom l’indique, en effet, Labastide-d’Armagnac est l’une des nombreuses bastides − mouvement défini comme un habitat nouveau et un centre de peuplement − créées dans le sud-ouest de la France, par une autorité publique, essentiellement au cours de la seconde moitié du XIIIe siècle, bien que le phénomène ait perduré un siècle environ. C’est à la fois pour des raisons économiques et démographiques mais aussi politiques et stratégiques, que les sénéchaux des rois de France et d’Angleterre, imités par les seigneurs locaux − gascons en particulier −, ont procédé à ce type de fondations. Comme son nom le suggère également, Labastide-d’Armagnac (bastida de Armaniaco, appelée aussi, semble-t-il, Villafranca) a été créée, par le comte Bernard VI d’Armagnac (ou son père Géraud VI), sur un promontoire qui domine la Douze (affluent de l’Adour) et sur les terres du vicomte de Juliac, bien avant la conclusion du paréage de celui-ci avec le roi-duc Édouard Ier (1290). Et il ne s’agit pas d’une fondation isolée. Car aux confins du duché d’Aquitaine, bastides royales, armagnacaises et béarnaises se sont multipliées, d’où le titre, fortement contesté, de « Bastides et frontières », donné en 1948 par Charles Higounet à l’un de ses articles, qu’il a par la suite nuancé, mais non rejeté complètement. Administrativement d’ailleurs, et géographiquement aussi, la commune de Labastide se situe encore dans une « zone-frontière » : à la limite de deux départements (les Landes et le Gers, dont elle a fait partie jusqu’en 1850) et de deux régions (Aquitaine et Midi-Pyrénées) ; en Armagnac certes, mais non loin des Petites Landes et de leur forêt.

Les fondateurs de Labastide ont adopté, pour la nouvelle ville, le plan régulier, organisé en quadrillage, classique de cet urbanisme médiéval, qui s’ordonne autour de la place publique, elle aussi régulière, et ici rectangulaire. La place publique des bastides, toujours conçue avec beaucoup de soin, en est alors devenu le centre attractif, centre de la vie municipale et de la vie économique. Celle de Labastide conserve toujours ses maisons en grande partie anciennes, ses cornières et ses couverts (ou portiques) avec arcades en pierre ou linteaux de bois, et porte le nom de Place Royale.

Une église paroissiale. Toute bastide était fondée sur le territoire d’une paroisse déjà existante ; de ce fait, l’édifice religieux, dont elle se dotait, n’avait souvent que le statut de chapelle ou de succursale, et non celui d’église paroissiale. Ce ne fut pas le cas à Labastide-d’Armagnac dont l’église occupe, dès l’origine sans doute, l’un des côtés de la place publique (comme à Villefranche-de-Rouergue ou Valence-sur-Baïse), tout en longeant également l’axe routier principal qui traverse la ville. Un tel emplacement aussi privilégié est plutôt rare : généralement, un îlot de maisons la sépare de la place publique, « pour bien affirmer la séparation du civil et du spirituel ». L’église est dédiée, probablement dès l’origine aussi, à la Vierge, titulature couramment utilisée pour les églises et chapelles des villages neufs, même si la paroisse sur laquelle elle fut bâtie a continué à porter le vocable de Saint-Jean-Baptiste.
Sa plus ancienne mention remonte au milieu du XIVe siècle : le Livre rouge d’Aire nous apprend en effet que l’église de Villafranca, située dans l’archiprêtré de Mauléon (aujourd’hui, Gers, cant. Cazaubon), fait partie des bénéfices de l’évêque d’Aire, auquel le desservant (capellanus) doit payer un subside.

Une église sobre, au plan simple. L’église Notre-Dame de Labastide se présente aujourd’hui comme un vaste édifice presque rectangulaire (28,5 mètres de long sur 15 mètres de large et 13 mètres de hauteur), doté d’un chevet plat et précédé d’un imposant clocher-porche fortifié.
C’est un édifice construit essentiellement en pierre de taille de moyen appareil, provenant d’un calcaire local, alors que l’on avait déjà largement adopté la brique dans la construction d’édifices contemporains tout proches.

À Labastide, on a su adapter l’église paroissiale à l’urbanisme de la ville : avec son cimetière (aujourd’hui impasse de la Mairie), elle occupait presque tout un îlot du quadrillage conçu à cet effet. Orienté au sud, par nécessité, le chevet, qui se terminait à l’origine par un mur-pignon très haut et pointu, est soutenu par deux puissants contreforts d’angle, tandis qu’en son milieu, subsistent encore les vestiges d’un troisième contrefort complètement bûché. Extérieurement, on distingue nettement trois niveaux de construction. Jusqu’à une hauteur de 3 mètres environ, les assises de l’édifice sont construites avec beaucoup de soin, en moyen appareil, homogène et très régulier. Au-dessus, les murs, dans lesquels ont pris place plusieurs fenêtres, aujourd’hui obturées, sont d’une qualité moindre, même s’ils offrent toujours un parement en pierre de taille de moyen appareil, recouvrant aussi l’ensemble du remarquable mur-pignon du chevet qui, quoique fortement camouflé aujourd’hui, fait toute l’originalité de cet édifice. Les quatre fenêtres murées, encore visibles et mutilées, sont difficilement datables : deux baies géminées en plein cintre sur le pignon du chevet ; une petite fenêtre en accolade, sur son bas-côté nord (en réalité, à l’est), et une dernière, aussi en accolade, sur le bas-côté nord d’une chapelle de la nef. Ces deux dernières ouvertures ne peuvent être antérieures à la seconde moitié du XVe siècle. La façade sud (ouest) de l’église − laquelle a fait l’objet de la dernière restauration −, présente les mêmes particularités, en grande partie masquées par l’adjonction de constructions « parasites » qui, aux XIXe et XXe s., sont venues s’y greffer. On peut supposer cependant que les assises inférieures sont les seuls éléments qui subsistent encore de l’édifice d’origine, et que les élévations supérieures des murs du chevet et de la nef ont été entièrement remaniées ou reconstruites à la fin de la guerre de Cent Ans. La dernière campagne de construction, enfin, a utilisé cet appareil grossier, composé de petits moellons irréguliers, couramment employés à l’époque moderne : elle a donné à l’édifice ses dimensions actuelles, l’a transformé en un vaste corps de bâtiment quasiment rectangulaire et a modifié totalement le mur pignon du chevet.
Un beau portail sculpté et un porche fortifié. Ni le chevet − les baies trop mutilées sont dépouillées de toute sculpture − ni la nef ne présentent de décor sculpté ; mais la façade occidentale (située au nord) conserve toujours son très beau portail d’entrée, abrité par un porche massif, surmonté d’une tour fortifiée et servant de clocher. Le portail comprend six voussures, faisant alterner tores, filets et gorges qui reposent sur des colonnes décorées, à la partie supérieure, de chapiteaux dont le feuillage, caractéristique du style gothique du début du XIVe s., se prolonge en bandeaux et peut être comparé avec celui du portail de l’église proche de Montréal (Gers). Les piédroits des colonnes reposent sur une banquette de pierre, qui court de chaque côté du porche, construit donc dès l’origine, comme le prouve aussi le moyen appareil encore visible par endroits. Le porche ouvrait alors beaucoup plus largement sur la place publique par un arc de décharge ; il fut par la suite renforcé et étayé, occultant ainsi partiellement le beau portail gothique.
De puissants contreforts d’angle sont aussi venus soutenir le porche, quand fut élevée une lourde tour fortifiée, pourvue d’étroites meurtrières, probablement pendant la guerre de Cent Ans − ou à la fin de la guerre − lorsque la plupart des églises d’Aquitaine, et landaises en particulier, s’équipaient de systèmes de défense, suivant des partis fort différents. Même si Labastide, à l’image des autres bastides, possédait des murailles, des fossés et même une maison forte, on a éprouvé le besoin de conforter la façade la plus vulnérable de l’église, traditionnellement lieu d’asile et de refuge, d’autant que l’on sait par ailleurs que la guerre et ses pillages n’ont guère épargné la ville. Cette tour, peut-être restaurée au moment des guerres de Religion, a été percée, dans sa partie supérieure et sans doute à une époque récente, d’ouvertures en plein cintre surmontées par un lanterneau.

Un vaste édifice pour les fidèles. Intérieurement, l’édifice offre un vaisseau unique, composé de quatre travées – une pour le chœur et trois pour la nef − aujourd’hui sensiblement homogènes. Ce vaste corps rectangulaire, dans la tradition languedocienne, est caractéristique, mais pas seulement, des lieux de culte élevés dans les bastides. Dès l’origine cependant, comme le prouvent les parements extérieurs, ses deux travées centrales se sont trouvées élargies par l’installation de chapelles couvertes de berceaux brisés. L’église de Labastide, dont le chœur n’a reçu aucun traitement de faveur, a été conçue véritablement pour de nombreux fidèles paroissiens. Il ne faut pas oublier que les fondateurs de la ville entendaient créer un centre de peuplement et d’exploitation agricole, dont ils prévoyaient l’expansion, dans cette zone rurale qui, par la Douze, la Midouze puis l’Adour, approvisionnait en céréales et vins, les ports de Mont-de-Marsan, Dax et Bayonne.

Un édifice fortement remanié au cours des siècles. Depuis le XIVe s., le plan de l’église de Labastide n’a guère évolué ; son élévation et son volume, en revanche, ont été profondément modifiés par les transformations que l’usure du temps et les conséquences de conflits successifs − guerre de Gascogne, guerre de Cent ans, guerres de Religion − ont rendu nécessaires. Autour de 1500, c’est un tout autre édifice qui s’offrait à la vue des habitants de Labastide, avec son mur pignon très pointu et sans doute une vaste toiture à forte pente. Les puissants contreforts d’angle du chevet, aux assises parfaitement liées au parement des murs qu’ils soutiennent, laissent supposer que le chœur était voûté, mais peut-être pas dès l’origine. On peut penser que les premières travées de la nef l’étaient aussi, ou tout au moins l’avait-on envisagé, comme le prouvent les assises des contreforts épaulant les chapelles latérales. Le renouveau économique, après la guerre de Cent Ans, s’est prolongé pendant les premières décennies du XVIe siècle ; il put, comme ailleurs, profiter à l’église de Labastide, si l’on en croit Pierre Duval (1619-1683), secrétaire de l’évêque d’Aire, futur géographe du roi. En 1651, il écrit, dans sa Description de l’Evesché d’Aire, que la place-forte de Labastide-d’Armagnac était autrefois « une des meilleures villes du diocèse », avec son pont de pierre et « son église, maintenant ruinée par les habitants qui, presque tous, sont de la religion prétendue réformée, [et qui] avait une voûte beaucoup estimée par sa merveilleuse largeur ». Toute la population de la région en effet, soutenue par la petite noblesse locale, avait embrassé la religion protestante : de violents conflits ruinèrent alors l’économie et les lieux de culte landais, comme en témoigne en 1572, toujours pour l’évêché d’Aire, le Procès-verbal de Charles IX. Selon la formule certes stéréotypée et commune à tous les édifices cultuels du diocèse, l’église de Labastide et ses annexes « ont esté ruinées et pillées, vitres, autels, ornemens, livres et joyaux, qui n’y est rien demeuré, et trois cloches rompues par ceux de la religion… ».

De 1614 à la Révolution, la ville de Labastide fait désormais partie du marquisat de Maniban (Busca-Maniban, Gers, comm. de Mansencôme), dont le seigneur appartient à l’une des familles parlementaires de Toulouse, parmi les plus riches et les plus puissantes, avec notamment, Thomas, avocat général, Jean-Guy (1636-1707), procureur général, et surtout Joseph-Gaspard (1686-1762), premier président, dès 1723 et jusqu’à sa mort, du très catholique parlement de Toulouse. Sous les Maniban, Labastide connaît un essor considérable qui ne pouvait que favoriser la restauration de l’église paroissiale. C’est alors que l’édifice fait l’objet de travaux importants avec exhaussement des murs et percement de fenêtres en plein cintre. Extérieurement, trois ouvertures au moins, quoique murées, sont toujours visibles : une dans le chœur, une autre au milieu du bas-côté nord de la nef et la dernière dans une chapelle latérale. En outre, c’est probablement à la même époque que, dans le chœur et la première travée de la nef, ont été lancées les voûtes d’ogives actuelles, avec liernes et tiercerons. Le chœur est pourvu d’un voûtement étoilé avec une clef centrale et des clefs mineures, présentant des motifs décoratifs, difficiles à interpréter. En 1751, l’évêque d’Aire, Mgr François de Sarret de Gaujac (1691-1757), précise, dans sa visite pastorale qui « fait l’ouverture d’une mission pour être continuée pendant un mois », que seuls le sanctuaire, « éclairé par un jour », et la première travée de la nef sont voûtés ; le reste est lambrissé « en désordre ; il y manque plusieurs planches et beaucoup d’autres sont pourries ». L’évêque demande donc nécessairement de procéder « aux réparations qui sont à faire au lambris, aux planchers de la tribune, aux degrés de la tribune et du clocher et à la chaire à prêcher ». Quelques années plus tard (1772), les consuls entendent réserver une part des revenus de la taille aux réparations du clocher, de la voûte et du couvert de l’église paroissiale.

L’église de Labastide devait connaître une importante campagne de travaux, sous la Restauration, vers 1820-1830, lorsque le chœur a reçu un décor en trompe-l’œil, peint par un artiste italien itinérant, qui a beaucoup travaillé à Toulouse et sa région et qui ici a signé et daté son œuvre (Ceroni, 1831). On a muré la grande baie du chevet et percé de fenêtres les façades latérales de l’édifice. En réalité, le voûtement de la nef (deux dernières travées), en pierre d’Angoulême et en briques tubulaires, ne sera terminé qu’en 1880, en même temps que la restauration ou la reconstruction de plusieurs contreforts extérieurs – deux incomplets ont été prolongés et trois presque entièrement refaits –, la confection de piliers intérieurs et enfin l’ouverture de nouvelles baies (quatre ont été pourvues de vitraux ordinaires en grisailles) ; tandis que la fenêtre en plein cintre de la nef, déjà citée, était murée et cachée en partie par le contrefort que l’on venait d’élever.

Un mobilier peu homogène. Le décor peint par Ceroni est classé parmi les Monuments historiques, tout comme la Pietà, en bois polychrome, du XVIe siècle. Celle-ci provient d’une chapelle proche de l’église paroissiale d’une commune voisine, mais non limitrophe (Sarbazan), ainsi que le maître-autel, aussi en bois polychrome. Selon la tradition, celui-ci, don du marquis de Maniban, aurait appartenu à l’église de la Daurade de Toulouse et aurait été transporté à Labastide après la Régence (1715-1723). Rien n’est moins sûr : en 1751 en effet, le maître-autel est toujours « un massif de maçonnerie, il y a trois degrés de pierre… ». En outre, la monographie paroissiale, rédigée en 1887, ne l’évoque nullement. Cependant, la démolition de la très ancienne et remarquable église de la Daurade a débuté en 1761 ; la toute puissante famille Maniban a pu alors récupérer un de ses autels, pour l’installer à Labastide. Un grand crucifix, en bois sculpté et peint, et deux bras de lumière sont inscrits à l’Inventaire supplémentaire. On notera aussi que l’église de Labastide a conservé une très belle table de communion en bois du XVIIIe s., sa vaste tribune, déjà mentionnée dans la visite pastorale de 1751, certes restaurée et en partie refaite par la suite, et enfin sa chaire du XIXe siècle. Des vitraux dont l’atelier (ou les ateliers) n’a (ont) pas été identifié(s) et qui doivent dater de l’extrême fin du XIXe s. représentent, dans le chœur, le Bon Pasteur et Jésus remettant les clés à saint Pierre et, dans la première travée de la nef, les saints patrons, Jean-Baptiste et la Vierge de l’Assomption.

Les travaux. Plusieurs campagnes de travaux seront nécessaires pour que l’église de Labastide-d’Armagnac soit complètement restaurée et trouve sa juste place dans cette belle bastide qui a su garder tout son charme. La première tranche, achevée en 2009, a permis la restauration et remise en état de l’ensemble de la façade sud de l’édifice – située en réalité à l’ouest –, et de sa sacristie, aussi bien les murs que les vitraux et la toiture. La vaste peinture murale, déjà citée, a fait l’objet d’une étude, de sondages et d’un premier traitement, avec nettoyage et fixage des couches picturales. Il nous a paru essentiel d’insister sur l’apparente homogénéité de l’édifice qui, aujourd’hui, s’offre à nous. Une conclusion simple s’impose : l’architecture de l’église de Labastide-d’Armagnac n’est que le reflet des principaux épisodes heureux ou malheureux de cette bastide gasconne.

Pour la restauration de maçonneries de la façade ouest et des couvertures des chapelles, la Sauvegarde de l’Art français a accordé 10 000 € en 2009.

Bernadette Suau

Bibliographie :

Arch. dép. Landes, 1 J 1005 : Le livre rouge d’Aire (ms., XIVe s.), fol. 59v, 64r, 73r ; H 13 : Procès-verbal de Charles IX (1572) ; 1 Mi 66 : Visite pastorale, Mgr François Sarret de Gaujac (1751), p. 831-834 ; E dépôt 131/BB11 : Délibérations des consuls de Labastide (1770-1789) ; 2 O 954 : Bâtiments communaux, travaux (1877-1880), plan 2471 ; 16 J 17 : Monographie paroissiale (1887).
Mairie de Labastide-d’Armagnac : Plan cadastral de 1823.
P. Duval, Description de l’Evesché d’Aire en Gascogne, Paris, 1651.
Ch. Higounet, « Bastides et frontières », Le Moyen Age, t. 54, 1948, p. 113-130.
P. Lavedan, J. Hugueney, L’urbanisme au Moyen Âge, Paris, 1974 (Bibliothèque de la Société française d’archéologie, 5).
G.P. Cuttino, Gascon Register A : series of 1318-1319, London, 1975, vol. 1, nos 1-51, no 45, « Losses in les Landes and in certain Bailliages », p. 247-248.
Ch. Higounet, « La guerre de Gascogne et les bastides-frontières landaises », Bulletin de la Société de Borda, 1976, p. 413-417.
Ch. Higounet, « La place dans les bastides médiévales », “Pazas”et sociabilité en Europe et Amérique latine, Paris, 1982 (Publications de la Casa de Velázquez), p. 119-129.
Le guide du visiteur, Syndicat d’initiative de La Bastide-d’Armagnac, 1986, 24 p.
A. Lauret, R. Malebranche, G. Séraphin, Bastides : villes nouvelles du Moyen Âge, Cahors, 1988.
Denis Boullanger et Philippe Leblanc, architectes, Note de présentation, plans et proposition du projet de restauration de l’église, mai 2007.

Le projet en images