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Dans un magnifique site, sur les derniers contreforts du Quercy blanc, la chapelle Saint-Jean-des-Arades domine les vallées de l’Aveyron et de la Garonne.
Sancto Johannes de Belloforti apparaît en 1263 rattachée à une prébende canoniale par l’évêque de Cahors et confirmée en 1271 comme possession du chapitre.
La construction actuelle doit remonter au XVe s., après les ravages de la Guerre de Cent Ans. Après le Concordat, la paroisse fut supprimée puis rétablie en 1809. À cette époque, la chapelle, trop excentrée, fut transportée aux frais des paroissiens, pierre par pierre, pour être remontée à l’identique.
Le plan en croix latine se compose d’une nef de trois travées, deux chapelles latérales forment transept au niveau de la troisième. Le chœur est carré, le chevet plat. L’ensemble est voûté sur croisées d’ogives retombant sur des culots sculptés.
L’extérieur est en pierres de taille en calcaire local, toiture à double pente en tuiles canal. Un élégant clocheton percé d’une arcade unique s’élève sur la façade dans laquelle s’ouvre un portail en plein cintre surmonté d’un oculus.
En 1984, une association « Les amis de Saint-Jean-des-Arades » s’est créée pour sauver ce charmant édifice qui avait perdu son rôle paroissial et a établi un plan de travaux. Une première tranche en 1985 a porté sur les fissures du transept sud, d’un contrefort, du chevet, d’un haut de fenêtre, une deuxième tranche en 1987 sur les voûtes qui menaçaient de s’écrouler. D’autres interventions moins délicates à exécuter ont été confiées à des scouts et à des bénévoles. La Sauvegarde de l’Art français a participé pour 40 000 F en 1987.

E. C.

Le projet en images