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Église Notre-Dame. Le village est situé à cinq kilomètres au sud de Courtalain, dans le Perche-Gouët, partie sud du département proche du Loir-et-Cher et de la Sarthe. Une ancienne voie romaine, dite « chemin de César » traverse le pays. L’ancien cimetière, pittoresque, s’étendait au sud de l’église, le nouveau cimetière se développant à l’est. L’histoire de l’édifice a été marquée par deux incendies qui ont ravagé le clocher, le premier en 1739, le second au XIXe siècle : après ce dernier sinistre, le clocher fut reconstruit sur la première travée de la nef ( et non au milieu),  ce qui entraîna des modifications importantes de la charpente en place dans la partie occidentale. Le clocher actuel, de section hexagonale, qui penchait vers le sud-ouest, a été redressé lors des derniers travaux.

La  nef, de forme allongée, est prolongée à l’est par une abside hémi-circulaire. Deux sacristies ont été construites, l’une au XVIIIe s. au nord, la seconde à l’est, plus tardive, a été récemment supprimée pour dégager l’abside de l’église.

L’église est construite en moellons de silex enduits, le grison a été utilisé pour certains encadrements de baies, ainsi que pour des contreforts.

La présence d’ouvertures en plein cintre dans la partie haute des murs explique la datation très ancienne (XIe s.) parfois attribuée à l’édifice. La baie médiane de l’abside arrondie a été supprimée pour permettre la mise en place d’un retable. La porte qui, au sud, ouvrait vers le cimetière est aujourd’hui condamnée, l’entrée se fait soit par une autre porte située également dans le mur gouttereau sud , soit par la façade occidentale précédée d’un caquetoire.

L’intérieur de l’édifice est couvert d’une charpente lambrissée avec couvre-joints dont les poinçons et les entraits moulurés sont apparents. Malheureusement, dans les années 1930 les murs nord et sud  ont été doublés dans la partie occidentale d’un mur de parpaing de ciment.  l’entrée de l’église demeure une cuve baptismale ; l’église possède également une statue de sainte tenant une colonne.

Pour les travaux urgents consistant à redresser le clocher et à supprimer les enduits de ciment dans la partie basse des murs extérieurs, la Sauvegarde de l’Art français a accordé une aide de 7 000 € en 2004.

 

 

Françoise Bercé

Le projet en images