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Église Saint-étienne. De l’église élevée au milieu du XIIe s., sur un plan à vaisseau unique, subsiste la première travée du chœur. Ses supports à multiples colonnettes sont coiffés de chapiteaux à motifs végétaux ou ornés de masques typiques du décor monumental de cette période. La disposition des colonnettes dans les angles indique la présence, dès l’origine, d’un voûtement d’ogives qui a été repris ultérieurement, sans doute lors de l’extension de l’église au début du XVIe siècle ; en témoigne la travée de chevet éclairée par une grande baie à trois lancettes et tympan orné de soufflets et mouchettes emblématiques du gothique flamboyant.

La nef, de deux travées, pourvue d’un unique bas-côté au sud, n’est pas antérieure à l’extrême fin du Moyen Âge, comme en témoignent les remplages flamboyants des baies. Elle a été reprise à une date tardive : une clef de voûte du collatéral porte la date de 1706. La façade est un simple mur-pignon épaulé aux extrémités par deux contreforts couronnés en bâtière. Sous deux petites baies géminées, le portail, coiffé d’un gâble plein, a été repris à l’époque classique.

Au sud du chœur, s’élève une chapelle éclairée par une fenêtre dont les remplages à deux lancettes redentées sous un oculus plaident pour une construction datant au plus tôt de la seconde moitié du XIIIe siècle. Le couvrement en bâtière de chacune de ses deux travées en signale, à l’extérieur, la présence.

Le dangereux porte-à-faux du clocher sur l’arcade qui le supporte au sud a entraîné un spectaculaire dévers des maçonneries qui s’est répercuté sur la structure de la chapelle.

La Sauvegarde de l’Art français a accordé, en 2010, une aide de 10 000 € pour les travaux de stabilisation du clocher et de la chapelle sud.

Dany Sandron

Le projet en images