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Chapelle Sainte-Marie-Magdeleine du prieuré Saint-Mayeul.

C’est dans la forêt de Tronçais, parcourue de sources et de ruisseaux, site privilégié pour le recueillement et la prière, qu’en 1189 des moines bénédictins créent le prieuré de Saint-Mayeul. Ce prieuré relevait de l’abbaye de Cluny. La chapelle, qui est le seul vestige conservé de cet ensemble, est un monument intéressant et pittoresque qui magnifie le paysage sauvage qui l’entoure. Elle est dédiée à sainte Marie-Madeleine et se compose uniquement de l’abside et du chœur de l’ancienne église. Le chœur, de forme oblongue, avec son chevet plat percé de trois baies plein cintre évoque l’architecture cistercienne. Les voûtes sur croisées d’ogives retombent sur des culs-de-lampe et datent du xiiie s. La clef de voûte est ornée d’une rosace et les nervures sont composées de trois tores accolés. Une double niche creusée dans le mur de droite pourrait être la piscine et la réserve eucharistique. Sur le soubassement du mur de gauche est accolée une sorte de banc de pierre. Au-dessus de ce banc, une corniche passe à l’appui de la baie unique et disparaît sur le mur du chevet. La façade d’époque moderne est percée d’une porte en plein cintre, sans caractère et surmontée d’un clocher pignon à double ouverture. Les murs latéraux percés chacun d’une fenêtre en plein cintre sont soutenus par deux contreforts légèrement saillants qui sont attribués à la construction d’origine. Les contreforts postérieurs en diagonales datent du xiiie s. La chapelle conserve quelques traces de peintures murales du xiiie s. et du xive s., fleurs et rinceaux très effacés.

La Sauvegarde de l’Art français a versé une subvention de 10 000 F en 1988 (comité du 28 janvier 1988) pour contribuer à la mise hors d’eau de cet édifice inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1930 et qui a été rendu au culte en 1954.

Le projet en images