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L’église paroissiale Saint Michel de Sesterces, inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques, faisait autrefois partie d’un prieuré bénédictin qui, comme le fait apparaître le simple examen du plan cadastral de la commune, était établi à l’intérieur de la grande enceinte du château fort construit au début du Moyen Âge par les comtes de Toulouse. Ceux-ci avaient fondé en 970 l’abbaye de Saint Michel à Gaillac. C’est le même pouvoir comtal, très certainement, qui fonda sous ce vocable de saint Michel un prieuré destiné à doter la forteresse d’un sanctuaire dans le courant du xie s. En 1660, le prieuré fut uni à la mense abbatiale de l’abbaye de Gaillac.

L’église actuelle n’est pas antérieure au xive s. comme l’indiquent son plan et son architecture. Elle présentait, ici et là, des fissures inquiétantes ; des témoins avaient sauté, et une expertise avait montré l’urgence de remédier à ces désordres. La commune, chargée de l’entretien de trois églises, ayant des difficultés à financer les travaux, c’est à l’association « Per Salba Nostro Gleio » que la Sauvegarde de l’Art français a versé, en 1983, une subvention de 13 000 F pour la reprise des maçonneries du chœur. En 1985, cette association a entrepris la restauration de la nef, et une nouvelle aide, de 10 000 F cette fois, lui a été versée par la Sauvegarde.

 

Bibliographie. – Cottineau (Dom), Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés, Mâcon, 1939, t. 1, s.v. Sesterces et Gaillac.

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