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Le Plus Grand Musée de France est une campagne en faveur du patrimoine mobilier menée par la Fondation pour La Sauvegarde de l’Art Français. Grâce au mécénat de la caisse locale du Crédit Agricole de Paris Lafayette, la COARC d’Ile de France, la Ville de Paris ainsi que de l’Association de Sauvegarde de Notre-Dame-de-Lorette le chandelier pascal de l’église Notre-Dame-de-Lorette à Paris a pu être restauré. 

L’église Notre-Dame de Lorette 

Edifiée entre 1823 et 1836 sur des plans d’ Hippolyte Lebas, l’église répond à la croissance urbain d’un Paris en plein essor. Son style néoclassique sobre s’inspire du plan des premières églises chrétiennes et contraste avec la richesses des peintures murales visibles à l’intérieur, dont beaucoup ont été récemment restaurées.

L’oeuvre

Haut des près de trois mètres avec ses éléments en carton-pierre, ce chandelier est une pièce rare dans les églises parisiennes. Sur sa base, trois faces sont ornées de représentations symboliques des vertus théologales (la Foi, l’Espérance et la Charité). Le fût est également richement décoré avec son sommet où vient se ficher le cierge pascal. Le carton-pierre est plus ponctuellement exploité pour créer du mobilier. Légère et solide, cette matière permet de fabriquer des éléments richement décorés à un coût moindre par rapport au bois ou à la pierre sculptée.

L’artiste

Joseph-Antoine Romagnesi (1776-1852) est un sculpteur connu pour le développement du procédé du carton-pierre, technique introduite en France à la fin du Premier Empire. Son atelier, rue de Paradis, fournit un grand nombre de décors et sculptures sur catalogue.

La restauration

Le chandelier était conservé dans les réserves de la Ville de Paris à Ivry depuis des années. Après une étude scientifique menée en 2011 et un début de restauration permettant de réintégrer certaines parties manquantes, le chantier avait été interrompu faute de financements. La restauration, qui comprend un nettoyage complet, le retrait de la couche brune qui recouvre l’œuvre, le masticage des manques et les retouches ainsi que le remontage du chandelier, a été confiée au Groupement Perdu, atelier de restauration parisien.

Le projet en images

Le chandelier avant restauration.