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L’origine de l’église remonte au xiie s. lorsqu’un petit édifice dépendant de l’abbaye de Mauléon est construit sur un tertre entre deux buttes sans doute d’origine féodale. L’église actuelle, qui est sous le vocable de Notre-Dame, a subi de nombreuses modifications, à la suite des guerres de religion et au xixe s., au cours duquel la nef et le croisillon nord du transept ont été refaits. Son plan en forme de croix latine comprend un chœur du xvie s. à chevet plat. La croisée du transept et le croisillon sud dont les voûtes soutiennent le clocher, correspondent aux travaux effectués au xve s. Seule la partie occidentale basse peut être rattachée à l’époque romane. Le portail, en arc légèrement brisé, est encadré de deux contreforts plats. Il se compose de trois voussures à arêtes vives qui reposent sur deux groupes de trois colonnettes à fûts indépendants, alors que les chapiteaux et les bases sont encastrés dans la maçonnerie. Six modillons sculptés à représentation humaine ont été incorporés dans la façade, au-dessus de l’auvent qui abrite le portail. L’église, qui se dresse encore au milieu de son cimetière, est épaulée à l’extérieur par d’épais contreforts, en particulier aux angles du chevet plat, et d’une imposante tour clocher bâtie au xvie s. et dont les baies en plein cintre ont conservé leurs abat-sons.

La Sauvegarde de l’Art français a accordé en 1988 une subvention de 20 000 F pour aider à la réfection des maçonneries qui présentaient un état de dégradation avancé.

Le projet en images