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La construction de cette église de type roman semble remonter au XIIIème siècle. Elle était constituée à l’origine d’une longue nef rectangulaire et d’un chœur de section également rectangulaire, en léger retrait. Au XIXe s.,  elle a subi quelques transformations : le chevet plat a été remplacé par une abside hémicirculaire à laquelle deux appendices étaient greffés, celui du  nord servant de sacristie ; à l’ouest, en 1869, étaient élevés au centre un clocher et aux angles deux tourelles. Au sud de l’édifice, une route a été tracée sur l’emplacement de l’ancien cimetière, entraînant un décaissement important de la façade: un emmarchement imposant et quelque peu disproportionné a dû être construit pour permettre l’accès à l’église de ce côté. Le portail sud constitue, malgré les remaniements entraînés par la création de la route, l’élément le plus intéressant de l’édifice. Il s’inscrit dans un léger avant-corps et se compose d’un arc en plein cintre sous deux voussures soulignées par des boudins en fort relief et une archivolte décorée de trois rangs de billettes formant damier. Sur le tympan bien protégé figure l’Adoration des Mages avec, au centre, la Vierge et l’Enfant Jésus, à gauche trois personnages couronnés offrant des présents, à droite quatre figures peu lisibles, parmi lesquelles on peut identifier Ève et le serpent. La porte en arc brisé est beaucoup plus récente et sa création pourrait avoir entraîné la suppression d’un linteau dont l’absence déséquilibre quelque peu la composition d’ensemble de ce portail. A l’édifice primitif appartiennent sans doute quatre étroites fenêtres, bouchées dans la partie haute des murs ; celle qui est située le plus à l’est est surmontée d’une archivolte sculptée.

La nef, seule partie ancienne, est couverte  d’une voûte plafonnée : elle est éclairée au sud par deux larges fenêtres, ouvertes au siècle dernier pour compenser la fermeture des ouvertures romanes.

L’église contient un autel en bois doré datant  du  XVIIème s. avec la statue de saint Clair.

Pour la reprise en sous-œuvre des contreforts du mur nord, la Sauvegarde de l’Art Français a accordé une subvention de 30 000 F en 1997.

Fr. B.

Le projet en images