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Chapelle Saint-Antoine, dans le cimetière. Dans son très bon livre sur les églises du département de la Charente (1933), Jean George décrit dans tout son détail la belle église romane de Courcôme mais il ne fait aucune allusion à la si pittoresque chapelle Saint-Antoine, qui semble avoir eu une vocation funéraire dès sa fondation, vers la fin du Moyen Âge, et qui se détache sur un fond de prés et de grands arbres évoquant les premiers âges du monde. Son plan est des plus simples, un rectangle de 11 m sur 7 m, avec des murs très épais faits pour recevoir une voûte. L’intérêt particulier que présente cette église de cimetière, ce sont les sculptures dont nous donnons des photographies. Faisant un singulier contraste avec la perfection du décor de Notre-Dame de Courcôme, ses sculptures sont apparemment l’œuvre d’un artiste de village. Comme un certain nombre de bénitiers, ce sont des exemples authentiques d’art populaire. Rien qu’à ce titre, ce petit édifice mérite d’être sauvé de la ruine qui le menace depuis l’écroulement d’un pan de l’un des murs latéraux. Nos correspondants nous signalent en outre, l’intérêt de plusieurs tombes anciennes, notamment d’une dalle funéraire gravée d’une croix ornementée pouvant remonter au xiiie s., ainsi qu’une tombe du début du xviiie s. portant une longue inscription qui n’a pu encore être entièrement déchiffrée. La Sauvegarde a donné une subvention de 40 000 F en 1980.

 

Bibliographie. – Abbé Nanglard, Pouillé du diocèse d’Angoulême, tome III, 1900, p. 224.

 

  1. H.

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