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Au cœur du village se dresse un ensemble architectural qui ne manque pas d’intérêt. L’église paroissiale, sous le vocable de saint Génis et, à 20 m environ, sur un plan parallèle, la chapelle de la Vierge, sont entourées d’un vieux cimetière qui aurait disparu ces dernières années, si le tout n’avait été protégé par une inscription à l’Inventaire supplémentaire. La présence de deux églises à Err est signalée par une inscription gravée sur une dalle de schiste dans la chapelle de la Vierge. Elle indique leur consécration en 930 par Radulphe, évêque de la Séo d’Urgel. Les édifices actuels ont été reconstruits au XIIIe s., mais agrandis aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le portail occidental de l’église Saint-Génis porte sur un claveau « Any 1790 ». Le mobilier, retables et pierres tombales, appartient aux XVIIe et surtout XVIIIe siècles. La voûte a été plâtrée en 1863. Le clocher de la chapelle de la Vierge porte les dates de 1766 et 1775. L’intervention de la Sauvegarde de l’Art français a porté sur la chapelle de la Vierge. C’est un édifice complexe, dont la partie la plus ancienne doit être le « Camarill », construction circulaire dont la grande niche à l’est abrite la statue en bois polychrome, très vénérée, de la Vierge portant !’Enfant. Le 2 juillet de chaque année, une procession très suivie fait parcourir à la statue les rues du village. L’itinéraire comporte deux arrêts à des chapelles qui abritent d’autres Vierges, dont une en Majesté probablement plus ancienne. Puis, au son des cloches, la Vierge est replacée dans le « Camarill » où, depuis 1591-1592, elle est protégée par une belle grille de trente-neuf barreaux d’une hauteur de 4,50 m. Ces grilles en fer forgé se retrouvent dans plusieurs églises catalanes, notamment au portail du « Monastir del Cany ». En 1998, des travaux de réfection des maçonneries ont été exécutés dans la chapelle de la Vierge. La Sauvegarde de l’Art français y a participé pour la somme de 50 000 F.

E. C.

Le projet en images