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Église placée sous le vocable de saint Germain l’Auxerrois faisait partie du doyenné d’Is et était le siège d’un prieuré-cure du diocèse de Langres, avec Beauchemin comme succursale. En 1803, elle est érigée en paroisse succursale de Marac et le reste jusqu’en 1848. Cet édifice, mentionné pour la première fois en 1223, est reconstruit en partie en 1787. L’église, de petit appareil, se compose d’une nef unique terminée par une travée de chœur et une abside à pans coupés. Un clocher carré surmonte la travée du chœur. À l’origine, celle-ci était flanquée de deux chapelles seigneuriales, l’une au nord, l’autre au sud. Seule subsiste cette dernière transformée en sacristie. La nef, reconstruite au XVIIIe s., est éclairée au sud par trois fenêtres en plein cintre. Le chevet, épaulé par des contreforts, est percé de trois baies à remplages flamboyants qui permettent de le dater de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle. La fenêtre d’axe est obstruée par un retable classique. La façade ouest est ornée d’un grand portail classique, cantonné de pilastres et surmonté par un entablement et un oculus. Un second oculus ouvert dans le pignon éclaire la charpente. Le beffroi du clocher est percé d’ouvertures en plein cintre et couronné par une courte flèche de charpente. Le volume intérieur de la nef est très simple. La croisée d’ ogives, qui couvre la travée de chœur et supporte le clocher, retombe sur quatre grosses piles à chapiteaux cubiques reposant sur de hauts socles moulurés. L’arcade centrale est ornée d’une poutre de gloire en fer forgé, sommée d’un Christ en croix, du XVIIIe siècle. De part et d’autre du chœur, quelques armoiries ont été interprétées comme celles des Templiers qui avaient des possessions à Faverolles depuis 1150. L’église renferme un groupe sculpté du XVIe s. représentant l’Annonciation. En 1998, la Sauvegarde de l’Art français a donné 55 000 F pour la restauration de la couverture en tuiles.

J.M.

 

Le projet en images