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À l’intérieur d’un village fortifié qui domine la plaine du Rhône et à proximité de l’église paroissiale, la chapelle des Pénitents blancs est une construction rectangulaire de 13 m sur 4 m qui a été utilisée par cette confrérie au xviie s., mais son origine peut remonter au xiie s. comme en témoigne la belle fenêtre géminée conservée à l’extérieur du mur sud. On ignore cependant la fonction de ce bâtiment jusqu’à l’arrivée de Pénitents blancs peu avant 1631. Mais la confrérie semble avoir cessé toute activité entre 1661 et 1715. De nouveau rétablie, elle répare la chapelle dont il ne restait plus que les quatre murs. On procède à l’établissement d’une nouvelle toiture, aménagement d’une sacristie et établissement du clocher. La porte d’entrée fut, sans doute, refaite à la même époque. Le mobilier liturgique, connu par les comptes de 1716 à 1783, a disparu dans la tourmente révolutionnaire mais le mur oriental, à l’intérieur, est décoré d’une fresque, classée monument historique le 24 mai 1976 ; elle représente deux pénitents agenouillés.Au cours du xixe s., la confrérie des Pénitents blancs a repris certaines activités, mais a disparu dès 1880. La chapelle était encore ces dernières années en médiocre état, mais son utilisation par le club Unesco de La Garde-Adhémar lui a rendu vie. La Sauvegarde de l’Art français a aidé à la réfection du gros œuvre pour 20 000 F en 1986.

Le projet en images