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Le toponyme du village semble remonter au haut Moyen Âge, mais l’existence de l’actuelle église Saint-Martin n’est attestée qu’au XVe siècle. Ce premier édifice fut allongé d’une travée au XVIe s. et le chœur alors reconstruit ; de la première construction ne subsisterait donc que la première travée de la nef. Au XVIIIe s., un modeste clocher fut élevé entre l’ancienne et la nouvelle partie de la nef et, au siècle suivant, furent construites deux chapelles, peu profondes, formant un faux transept. L’auvent situé à l’ouest semble dater de cette dernière campagne. Ainsi le plan de l’église actuelle se compose-t-il d’une nef de deux travées, de deux travées de chœur, d’un chevet droit et d’un faux transept. Les contreforts et le tracé des ouvertures semblent avoir été remaniés au XIXe siècle.

Les parties anciennes ont été construites en moellons de silex, les ajouts du XVIe s. en grès : cependant, malgré les nombreuses modifications intervenues au cours du temps, l’ensemble paraît relativement homogène.

À l’intérieur, le maître-autel, dont la toile représente la Résurrection du Christ, est accompagné sur le pourtour de l’abside par un ensemble de boiseries. Entre la nef et le chœur, une poutre de gloire avec le Christ en Croix, œuvre polychrome du XVIIe s. s’élève au-dessus de belles stalles en chêne. L’église possède une Vierge à l’Enfant de la même époque.

L’œuvre la plus rare, un vitrail du XIVe s. représentant saint Nicolas, est actuellement en cours de restauration.

En 2001, la Sauvegarde de l’Art français a accordé une subvention de 9 147 € pour la reprise de la couverture et de la zinguerie.

Fr. B.

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