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Les premières mentions concernant l’église Saint-André de Gurgy remontent au tout début du xe s. Son autel était alors à la collation de l’abbaye Saint-Germain d’Auxerre avant de devenir, au xiiie s., à celle du chapitre cathédral.À l’édifice roman primitif, composé d’une nef unique dont il subsiste les parties principales, l’évêque d’Auxerre Guillaume de Seignelay (élu en 1205) fit adjoindre un chœur en forte surélévation, constitué d’une travée droite et d’une abside à trois pans. La reconstruction de la nef, sans doute prévue à l’origine des travaux, ne fut jamais menée à bien. Toutefois, son exiguïté rendit nécessaire, au xvie s., la construction d’un collatéral, qui fut placé du côté nord. Enfin, une petite chapelle tenant lieu de sacristie a été accolée au sud du chœur.Le vaisseau central de la nef est voûté d’un lambris de bois, et éclairé au sud par une petite baie romane qui témoigne de la modestie originelle de l’église. Les voûtes sur croisées d’ogives du collatéral sont dissimulées par un plafond, à la différence de celles du chœur, dont les nervures sont reçues par de beaux chapiteaux feuillagés.L’église de Gurgy n’est pas même inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Son aspect quelque peu étrange, résultant des différentes campagnes de construction, n’est pourtant pas dénué d’intérêt et le mauvais état de ses maçonneries extérieures et surtout de sa toiture, entièrement à refaire, ont rendu indispensable et urgente la restauration envisagée par la commune.La Sauvegarde de l’Art français a participé à ces travaux pour 40 000 F en 1988.

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