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L’histoire de l’église Notre-Dame est très mal connue. En 1380, le Pape accorda une bulle d’indulgences en faveur de l’église endommagée par la guerre. La tour de l’église  actuelle  porte  l’inscription « Rebâtie p. m. m.  Glebeau  et  bénite  par  p.  rév.  f. Perrot 1594 ». Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments  historiques  depuis  1926  et  abrite  des  statues   et   un autel en bois polychrome comprenant  six  panneaux  sculptés  de  scènes de l’Enfance du Christ, classés Monuments historiques. Dans le cimetière s’élève un important calvaire du XVIème s . Le plan de  cet édifice est  une  croix  latine.  L’église, longue de 24 m,  est  couverte d’une charpente lambrissée à  encrait  à  engoulas  peines.  Le chœur se termine par un  chevet  plat,  éclairé  par  une  large  fenêtre  à remplage flamboyant. Les bras du  transept  s’ouvrent  par  deux  arcades sur la croisée. Au  sud  s’élèvent  un  modeste  porche  et  une chapelle qui s’appuie sur  le  bras  du  transept.  La  façade  occidentale est un simple pignon percé d’une porte  surmontée  d’un  gâble  et encadrée par d’épais contreforts talutés. Elle supporte  le  clocher  à  haute chambre  de  cloches  carrée,  couvert  d’une  flèche  en  pierre octogonale , ainsi qu’une tourelle d’escalier,  elle  aussi  octogonale, toute en pierre. La Sauvegarde de l’Art Français a accordé à la  commune en 1993 une aide de 100 000 F pour la réfection des maçonneries.

E. L.

Le projet en images