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La chapelle de La Trinité fait partie du riche patrimoine religieux et artistique du canton du Faouët. Sur son flanc nord, un ruisseau alimente une fontaine de dévotion.Le plan tréflé de l’édifice, peu courant dans la région, a la particularité d’avoir un chevet terminé par des absides à trois pans dans le chœur et les bras du transept. Le mur pignon occidental s’amortit sur un clocheton en encorbellement. Une porte axiale s’ouvre sur la façade. Son encadrement comprend des pilastres, un entablement, un fronton brisé triangulaire. Le tympan est creusé d’une niche. La chapelle est éclairée par des baies à simple ébrasement chanfreiné, en arc brisé dans le chœur, en plein cintre ailleurs.

La construction a dû être assez rapide, étant donné les dimensions modestes de l’édifice. Sa cloche, actuellement déposée, porte la date de 1655. La chapelle possédait encore son toit d’ardoises en 1920, mais en 1940 la nef était déjà découverte. Toute trace de toiture ayant disparu ensuite, de ce fait, de nombreux désordres se produisaient dans les maçonneries. La chapelle a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques le 10 février 1948. La baie du transept gauche a été démontée et remontée en 1987. La Sauvegarde de l’Art français a versé 30 000 F en 1988 pour la mise hors d’eau de la sacristie et 40 000 F en 1990 pour la réfection du clocher et des murs de la sacristie.

E.C.

 

BIBLIOGRAPHIE. – Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France, Morbihan, cantons : Le Faouët et Gourin, Paris, 1975, p. 69-70 donne la bibliographie antérieure.

Le projet en images

Lanvénégen_chap_de_la_Trinité

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