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Saint-Martin d’Heux est situé dans la partie  agenaise du  département  du Gers. L’église est construite sur une motte à peu près circulaire d’où l’on découvre un beau panorama sur la  vallée de l’Osse.  Elle se compose d’une  large nef sans bas-côtés et d’un chœur à chevet plat, le tour s’inscrivant dans un rectangle régulier. Une salle de plan  carré,  sans  doute  la base d’un clocher qui  n’a pas  été construit,  la  précède à  l’ouest.  Elle est  flanquée  sur toute  la longueur du  côté sud de  l’ensemble  formé par  une  sacristie qui   communique avec  le chœur, une chapelle ouvrant sur la nef  par une  grande  arcade et  un  avant­porche ou emban. L’emban constitue le seul accès à l’église à  partir de  l’ancien cimetière. Il est pavé et  possède encore  une partie  du banc de  pierre qui  servait lors des  cérémonies  de la  communauté  villageoise. Un  toit   unique couvre l’église et cet avant-porche dont la charpente, ancienne, repose sur un muret par l’intermédiaire de quatre poteaux de bois.

Le clocher-mur qui s’élève à l’aplomb du mur occidental de la nef est construit en appareil moyen régulier. Un abat-son protégeait  autrefois  à l’ouest les cloches des vents humides. Le carillonneur y accédait  à  l’est grâce à un ouvrage de bois. Le clocher est protégé par un toit couvert de tuiles plates.

Un ancien presbytère très rustique s’appuie sur l’église,  à  l’est. Une  génoise double court autour de l’édifice, une génoise triple autour  du  presbytère. La construction de l’église remonte peut-être à la fin du Moyen Age, mais celle-ci a  fait  l’objet d’une  importante  reconstruction   au XIXème siècle.  La  rusticité extérieure  de  l’ensemble contraste  aujourd’hui  avec le  tardif  décor intérieur.  Du siècle dernier datent en effet le tracé des ouvertures, la voûte  plafonnée,  raidie par un arc triomphal et le décor peint.  L’église a  conservé  son mobilier  traditionnel, grille de communion, chemin de  croix,  statues de  plâtre,  mais aussi dans le chœur, un autel et son retable néo-classique, encadré de deux tableaux représentant des saints évêques que l’on peut dater du XVIIIème siècle.

En 1995, la Sauvegarde de l’Art Français a participé pour 27 000 F à la restauration de la face ouest du campanile et a donné, en 1996, la somme de 10 000 F pour la restauration de l’ouvrage protégeant l’escalier qui conduit aux cloches.

Le projet en images