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L’aspect actuel de  l’église  Saint-Julien de Magnane résulte  de plusieurs campagnes de  construction. De  l’édifice  roman primitif  ne  subsiste que le porche, clone le portail en plein cintre  est  entouré de  deux  baies géminées à colonnettes jumelées l’une derrière l’autre.  Le  fût  de  l’ une  de ces  colonnettes est polygonal, les crois  autres  sont cylindriques.  Le  chœur, terminé  par  une abside à  crois  pans, et  le   transept  à   deux   vaisseaux  furent   construites  au XVIème siècle. Ils sont couverts  de  voûtes  à liernes  et  tiercerons. Dans  chaque  bras du transept , l’une des  fenêtres, de plus grandes dimensions que  celles du  reste de l’ édifice, est garnie d’ un remplage en forme de fleur de lys.  Un ensemble important de vitraux,  regroupés  aujourd’hui clans  neuf  fenêtres, témoigne  de cette campagne de construction. Les dates de 1542 et 1543 se lisent  encore sur plusieurs panneaux, mais d’autres pourraient remonter au  début  des années 1530. Tous sont classés parmi les Monuments historiques. La nef, simplement plafonnée, a remplacé  la  nef romane  au  XVIIème siècle.  Elle est  ouverte, au sud, d’une jolie porte latérale en anse de  panier  protégée par  un  auvent, encadrée de cieux  pilastres  et décorée  d’une  clef  sculptée en  pointe  de diamant.  Un clocher en charpente couvert d’ardoises a été ajouré sur le bras sud du transept, probablement  au  XIXème   siècle. En1995,  une  première tranche  de  travaux a  permis  la reprise de la charpente et de la couverture du versant  oriental  de la toiture du bras sud du transept, et du versant sud de celle du  chœur, avec le  rétablissement de la corniche moulurée donc plusieurs fragments étaient tombés.  La Sauvegarde de l’Art Français a versé une aide de 60 000 F. Pour la deuxième tranche, les travaux ont porté sur  la réfection  de  la charpente et  de la couverture du clocher et de la sacristie, ainsi que la restauration de l’auvent qui surmonte la porte latérale de la nef du XVIIème siècle. Pour ces travaux,  la Sauvegarde de l’Art Français a octroyé une subvention de 40 000 F en 1996.

G.-M. L.

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