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Située au centre du bourg et dominant le paysage alentour, l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, élevée à la toute fin du Moyen Âge, se présente sous la forme d’une nef unique, relativement longue, éclairée de fenêtres étroites et aux murs extérieurement inarticulés. Ce vaisseau ouvre directement sur un chevet à cinq pans, percé de baies plus importantes, dont certaines possèdent encore leurs réseaux caractéristiques du gothique flamboyant (probablement du début du XVIe siècle). Il est possible que la nef conserve des structures plus anciennes que le chevet. Ce dernier est d’ailleurs pourvu de contreforts, de même que la première travée de la nef (et uniquement celle-ci), qui supporte un clocher – de forme octogonale et couvert d’ardoises – et abrite deux chapelles. L’ensemble est couvert d’une simple charpente, revêtue de plâtre peint au XIXe siècle. Une imposante poutre de gloire marque la séparation entre la nef et le sanctuaire ; elle supporte trois statues, peut-être contemporaines de la construction de l’édifice.

Plusieurs interventions ultérieures ont modifié quelque peu le parti primitif, les plus importantes remontant au XIXe siècle. Outre le renouvellement du mobilier liturgique et l’ajout de peintures murales, on dota alors la façade d’un portail flamboyant qui provient de l’abbaye de Fontainejean.

Le monument renferme encore plusieurs statues anciennes ainsi que des œuvres en bois sculpté du XVIIIe siècle.

Une étude préalable a été réalisée afin de conduire au mieux une restauration générale. Les travaux les plus urgents concernent les toitures, dont celle du clocher et de la première travée de nef. À cet effet, la Sauvegarde de l’Art français a versé un don de 10 000 € en 2011.

 

Philippe Plagnieux

 

Le projet en images