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Le nom de Moriers apparaît dès l’époque romane avec diverses variantes : Morioecium, Moreherium, Moereriae. Placée sous le vocable de Notre-Dame, l’église actuelle a conservé sa nef du XIIIe s. prolongée par une abside à chevet plat. Au XVIe s., un collatéral à trois pignons a été élevé au sud à l’instar de l’église d’Alluyes. Un clocher de charpente couronne la partie orientale du toit. La voûte a été conçue en anse de panier au XIXe siècle ; elle constitue un ensemble homogène avec l’édifice. Elle s’intègre parfaitement avec les entraits peints de l’ancienne charpente du XVIIIe s. à chevrons formant ferme. Il subsiste encore quelques panneaux peints de la voûte lambrissée sous les combles, aujourd’hui détruite à 90 %. Deux des chapiteaux du bas-côté sont décorés de têtes humaines. Charles Roscoët, sculpteur breton, et Louis Duict, menuisier, travaillèrent à deux reprises à Moriers : une première fois (marché du 10 juillet 1666) pour un maître-autel orné des statues de saint Pierre et de saint Paul, une seconde fois pour un retable disparu (marché du 17 septembre 1685).

Pour la restauration des deux dernières travées de la voûte, la Sauvegarde de l’Art français a accordé en 2002 une subvention de 12 000 €.

J.-Fr. D.

 

Bibliographie :

D.R.A.C. Centre, Inventaire général : dossier.

É. Lefèvre, Département d’Eure-et-Loir : dictionnaire géographique des communes…, Chartres, 1856, p. 101. (Réimpression Chartres, 1994.)

Bulletin de la Société archéologique d’Eure-et-Loir.  Monuments et richesses artistiques de la France. Eure-et-Loir, n° 82, 3e trim. 1980, Églises du canton de Bonneval.

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