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La chapelle dédiée à saint Christol,  le patron des voyageurs, est encore signalée au XVIIe s. sur une carte de Cassini, mais la construction actuelle n’est plus qu’une ruine. Cet édifice fort ancien fut construit sur l’emplacement d’un mausolée romain gui aurait été bâti près d’une villa romaine, à proximité d’une source. Ce mausolée, proche d’une voie antique et dont la situation a peut-être été à l’origine du vocable, fit place à une construction cultuelle au mo­ ment de l’implantation du christianisme vers le Ve s. Ce sont sans doute les guerres de religion gui ont contribué à sa destruction, entraînant son abandon. Des opérations de sauvetage menées par l’abbé Giry et des propriétaires locaux ont  permis de faire émerger  la chapelle d’amas de murs disloqués et envahis de végétation. Le plan qui a pu être retrouvé se compose d’une nef rectangulaire et unique de 10 m· de long sur 4,10 m  de  large,  entourée  de  murs épais où s’adossaient trois banquettes de pierre. Le mur nord pour­ rait dater de l’époque romaine. Deux portes avaient été aménagées,

l’une au nord, l’autre  au sud.  Le chœur  est  à chevet  plat. Son  axe est légèrement déporté vers le sud par rapport à la nef. Un arc triomphal, disparu, retombait sur des impostes profilées encastrées dans le mur. Une de ces impostes a pu être mise au jour. Des vestiges d’un autel ont été également trouvés au centre du chœur. Cette église, aujourd’hui à ciel ouvert, devait être recouverte d’une charpente. Les murs étant actuellement arasés, il est difficile de situer les fenêtres  qui devaient être au nombre de quatre. Quelques éléments retrouvés permettent de penser qu’elles étaient ébrasées à l’intérieur et surmontées d’un linteau échancré. En 1989, la Sauvegarde de l’Art Français  a versé une somme de 20 000 F à l’association des Amis de Saint-Christol à fin de permettre, dans un premier  temps,  la  restauration des murs de l’édifice.

Le projet en images