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L’église paroissiale Saint-Étienne était à la collation de l’abbé de Jargeau. D’origine romane, l’édifice comporte un vaisseau unique sur lequel sont greffés une chapelle au  nord et au sud,  une travée droite sous clocher, épaulée d’une sacristie au nord et un chœur polygonal. Ce dernier  appartient  au  XVIe s.  Il  comprend  une  abside à trois pans précédée d’une travée droite.  L’ensemble,  voûté d’ogives, est éclairé de cinq baies  à remplages  flamboyants  semblables aux deux fenêtres de la travée du clocher, contemporaine du chœur. Celle-ci présente un plan carré. Quarre piliers en force saillie sur l’intérieur du vaisseau , recevant les quatre arcades qui portent la totalité des maçonneries du clocher, accentuent  la division  tripartite du volume intérieur de l’édifice. La porte ouverte, dans le mur goutterot nord, sur la sacristie  reconstruire  au  XXe s., est  surmontée de deux pinacles reposant sur des culots sculptés encadrant une accolade. Le linteau était autrefois orné d’un blason. La nef, romane dans ses volumes extérieurs, a été  forcement  remaniée  du  XVIe  au XIXe s. Il s’agissait vraisemblablement à l’origine d’un simple  vaisseau charpenté donc les murs goutterots étaient épaulés à l’extérieur de contreforts plats en faible saillie. Au XVIe s. le berceau lambrissé, encore conservé dans les combles, a été masqué par des voûtes d’ogives ; les colonnettes engagées qui reçoivent les  ogives,  ainsi que les contreforts d’angle visibles en façade appartiennent à cette campagne de travaux. Par la suite, une chapelle rectangulaire a été accolée au mur nord ; la chapelle sud,  construite  en  brique et  pierre de taille, dace du XIXe s., tout comme  les  six  fenêtres  à  linteau trilobé éclairant la nef, la rose  percée  en  façade  et  la  tribune installée à son revers. Une voûte en brique est venue rem placer la voûte du XVIe s. sur la nef. Le portail  en  plein  cintre,  largement  remanié, éraie autrefois protégé par un porche  en  charpente.  Les trois parties de l’édifice sont nettement différenciées dans l’élévation extérieure de l’édifice. La nef, peu élevée, ainsi que le chœur, à la toiture plus élancée, sont dominé s par la silhouette  du  clocher. De plan carré, il comporte quatre niveaux scandés de  larmiers ;  le niveau supérieur est ajouré de deux baies géminées par face. Le clocher est couronné par  une flèche de charpente.  La Sauvegarde de  I’Art Français a· accordé une aide de 50 000 F en 1993  pour  la réfection des maçonneries extérieures.

J-P. F. 

Le projet en images