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Les vestiges de l’ancienne église romane de Quinéville sont d’un grand intérêt archéologique. Accolés au mur sud de l’église reconstruite au xixe s., ils lui servent de chapelle. Le vieux clocher en bâtière, représentatif des clochers du Cotentin, a de chaque côté des ouvertures jumelées, décorées d’une moulure arrondie, surmontées de billettes et reposant sur de simples colonnettes. Le portail, reporté contre ce clocher lors des travaux de reconstruction, comporte une arcade en plein cintre portant sur deux colonnettes et, au-dessus, une petite fenêtre romane. À l’intérieur de la chapelle, les croisées d’ogives de la voûte, de type anglo-normand, retombent sur des chapiteaux décorés d’entrelacs et de volutes. Un vieux cimetière entoure l’édifice, avec des tombes de plus d’un siècle. Ajoutons que le site est particulièrement pittoresque : du haut de la colline, on jouit d’un ravissant panorama sur la baie de Morsalines. L’intérêt historique de l’ensemble vient de la bataille de la Hougue en 1692 qui, d’après la tradition, fut suivie par Jacques II Stuart du haut du clocher de Quinéville.

Pour réaliser les indispensables travaux de consolidation de l’édifice, une association de sauvegarde s’est créée. Pour aider au sauvetage de cet édifice inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, la Sauvegarde de l’Art français a versé une subvention de 45 000 F.

Le projet en images