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L’église Saint-Léger se compose d’une nef de trois travées bordée de bas-côtés, d’une partie droite de chœur et d’une abside à cinq pans. Une sacristie a été construite au sud du chœur. Le clocher-porche de plan carré s’élève à l’ouest de l’église ; il est épaulé par des contreforts obliques et couronné d’un beffroi charpenté couvert d’ardoises sous une flèche à quatre pans. Des décrochements d’assises très nets à la jonction des murs-pignons occidentaux des bas-côtés et du clocher confirment l’adjonction après coup des collatéraux de la nef qui, dans un premier temps, formait sans doute un vaisseau unique comme le chœur. Ces transformations importantes ont pu intervenir tardivement, peut-être au XVIIIe siècle. Elles restent fidèles en tout cas à certaines traditions locales dont l’église voisine de Guerbigny offre un témoignage plus ancien.

La nef, augmentée des collatéraux, paraît très large. Les baies latérales tardives sont abritées sous des toits en bâtière : deux au nord, trois au sud et deux baies traitées à l’identique pour la sacristie. Les trois vaisseaux de la nef sont séparés par des arcades en arc brisé à double rouleau reposant sur des colonnes assisées à tambours, dépourvues de chapiteaux et coiffées d’une simple dalle quadrangulaire. À la naissance des voûtes en plâtre sur lattis en forme de berceau, la présence de quelques entraits, ainsi que de blochets, témoigne peut-être du couvrement initial à charpente apparente. Il en va de même dans le chœur dont une baie a été condamnée lors de la création de la sacristie.

Alors que le clocher pourrait dans sa partie basse remonter à la fin du Moyen Âge ou au XVIe s., la typologie des supports de la nef plaide pour une datation plus récente ; il en est de même pour le chœur où ont été systématiquement ouvertes des baies modernes en plein cintre.

En 2001, la Sauvegarde de l’Art français a accordé une subvention de 15 245 € pour des travaux de maçonnerie et pour la réfection de la couverture de la partie sud de la nef.

D. S.

Le projet en images