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Le lieu-dit de Baraussan, dont le suffixe indique la présence d’une · villa romaine, témoignage corroboré par l’existence de dolia et la découverte de poteries sigillées, se trouve non loin d’une voie an­ tique. la chapelle est mentionnée en 940 « ecclesia Sancti Pontii de Baraussan » lors de la donation que fit Rodoald, évêque de Béziers, en faveur de l’abbaye bénédictine de Saint-Pons de Thomières. Placée sous le patronage de saint Poncian, ce petit édifice fort simple comprend une nef rectangulaire prolongée pat un chœur dont  l’axe est légèrement en devers par rapport à celui  de la nef. Le mur sud est percé d’une fenêtre ébrasée en plein cintre. Le chœur  est séparé de la nef par un arc en plein cintre, forme architecturale qui se retrouve dans le voûtement. Les murs épais d’un mètre sont en moellons de pierre.  Le mur  goutterot  nord  est  aveugle,  alors qu’au  sud il est  percé de deux  baies étroites fortement  ébrasées à l’extérieur et à l’intérieur, et sans doute remaniées. Le mur ouest est percé d’un oculus au-dessus de la porte d’entrée, elle-même surmontée d’un arc en demi-cercle. De gros talus épaulent les murs à  l’extérieur  au niveau du sol. Tout l’édifice est couvert de lauzes. L’état de la maçonnerie et de la couverture envahies par une abondante végétation de lierre est alarmant.  Afin  de  permettre  la  réfection d’une  partie  de la  toiture  affaissée en  son  centre,  la Sauvegarde  de l’Art  Français a attribué une somme  de 80  000  F à  la  commune  de  Roquebrun en 1990.

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