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Dès 1253, une transaction entre le Dauphin et l’évêque de Die fait état du site fortifié de Saint­Alexis, à l’entrée du Vercors, du côté de Die. En 1318, la paroisse Saint-Alexis est mentionnée. Le site, difficile d’accès, sera abandonné au profit des Rousset après le rattachement du Dauphiné à la France en 1349.

Un procès-verbal,  établi  le 17 septembre 1658 lors d’une visite épiscopale, cite la chapelle Saint-Alexis dont l’état de ruine sera constaté en 1735 par une autre visite de l’évêque. En 1780, la chapelle est relevée sur ses anciennes fondations. Elle comprend une courte nef de 7,50 m sur 5,60 m sur laquelle s’ouvre une abside semi-circulaire de 4 mètres de profondeur. La façade comporte une porte en plein cintre, deux fenêtres dont la partie supérieure présente des linteaux échancrés, peut-être des remplois de l’édifice précédent, et un oculus. Au-dessus du pignon s’élève un clocher-mur percé d’une arcade. Ce modeste édifice s’intègre bien dans le paysage du Vercors.

Avant les travaux de mise hors d’eau et la réfection des murs entrepris en 1996, la toiture de la chapelle était en tôle  ondulée. La charpente refaite a reçu une couverture en tuiles écaille, dont la présence ancienne sur l’édifice est attestée par la découverte au pied des murs de nombreux fragments du XVIIIème   s., indication qui  ajoute à l’intérêt de cette modeste chapelle, car la couverture en tuiles écailles n’était pas attestée dans le Vercors.

La Sauvegarde de l’Art Français a accordé une aide de 50 000 F pour la couverture en 1997.

 E. C.

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