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La commune de Saint-Aubin-des-Grois, au canton de Nocé, ne compte que cinquante-huit habitants dans une région d’habitat dispersé. La modeste église, dédiée à saint Aubin, évêque d’Angers, entourée du cimetière communal, s’élève, isolée, au carrefour de deux petites routes.

C’est un édifice de petites dimensions, 16 m de long sur 9 m de large. Les murs, enduits de crépi ocre à la chaux, sont percés au sud d’une seule fenêtre gothique et au nord de quatre petites fenêtres dont deux ressemblent à des meurtrières ; l’abside est en cul-de-four. Le tout est recouvert d’une belle toiture en tuile plate, surmontée d’un petit clocher carré en bardeaux qui domine la porte principale, en plein cintre mais sans moulure.

L’intérieur est tout aussi simple, la nef est garnie de bancs fermés en chêne, elle est couverte par une voûte de bardeaux avec entraits et poinçons conservés. Un grand Christ de bois est pendu à l’entrée du chœur, mais les statues de la Vierge et de saint Jean, qui d’ordinaire dans le Perche encadrent le Christ sur les poutres de gloire, ont disparu.

Le tombeau d’autel, en bois, supporte un retable, encadré par deux pilastres de peu de relief. Le tableau central représente l’Annonciation ; il est signé « Fournier, 1756 ». À droite et à gauche du chœur sont adossés deux petits autels en bois, l’un dédié à saint Aubin, l’autre à la Vierge. Le retable du premier représente le saint évêque, le second une Éducation de la Vierge ; les deux peintures sont des œuvres de Fournier.

Pour le redressement de la charpente et du clocher, la Sauvegarde de l’Art français a accordé une aide de 15 000 € en 2010.

Philippe Siguret

Le projet en images