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Saint-Aubin-sur-Gaillon (Eure) - église Saint-Aubin - La Sauvegarde de l'Art Français

NB : La notice publiée ci-dessous est une notice provisoire, la notice scientifique étant en cours de rédaction.

Description

L’église Saint-Aubin est composée d’une nef à vaisseau unique, d’un porche flanqué contre le côté Sud de la nef, d’une chapelle au Nord formant le bras de transept et d’une sacristie flanquée contre le choeur à l’Est.  Elle est surmontée, au Sud, du tour-clocher tors.

Le clocher tors de l’église Saint-Aubin est l’un des plus hauts du département.

Cette tour carrée mesure environ 13 m. de haut. Une baie à remplage s’ouvre au rez-de-chaussée en façade Sud. Au niveau supérieur, ce sont des baies jumelées disposant d’abat-sons qui s’ouvrent sur les faces Est, Sud et Ouest. La tour maçonnée est surmontée d’un fût, constitué d’une structure en charpente et couvert d’ardoises. Au sommet s’élance la flèche du clocher : une flèche octogonale tournant de gauche à droite de 1/8e de tour.

Historique

La région de Gaillon a été christianisée au IVe siècle. À l’époque mérovingienne, une chapelle est construite sur une colline sous l’invocation de Saint-Aubin. L’église actuelle a certainement été construite au XIIIe s., sur l’emplacement de cette première chapelle chrétienne.

La tour clocher semble avoir été construite au XVe s. tandis que la façade occidentale daterait du XVIe siècle.

Au XIXe s., plusieurs campagnes de restauration de la couverture du clocher ont lieu. La tuile d’origine est remplacée en 1843 par de l’ardoise. En 1896, une réfection générale de la couverture de la flèche est réalisée. Depuis, ce sont des ardoises d’Angers fixées au clou sur voliges en sapin du Nord qui couvre le clocher.

Le beffroi pourrait accueillir trois cloches mais n’en possède qu’une seule, Charlotte, bénie en 1833, en présence de sa marraine Dame Charlotte Audouin et de son parrain Nicolas de Geune. Charlotte continue, aujourd’hui encore, de marquer le temps par deux sonneries journalières, à 12 heures et à 19 heures.

Au sommet, à quelques 50 m., culmine un coq, remplacé une première fois en 1954 puis en 1984.

D’après l’étude d’Aurélie Randon, architecte du patrimoine

Le projet en images

Saint-Aubin-sur-Gaillon (Eure) - église Saint-Aubin - La Sauvegarde de l'Art Français

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