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Cette église paroissiale a donné son vocable au bourg au centre duquel elle se trouve. Toute en longueur, son chevet est bordé par l’Aubraye ; cette situation bucolique a néanmoins de graves inconvénients car l’humidité apparaît être le premier ennemi de cet édifice. Les infiltrations d’eau ont nécessité une importante campagne de travaux.

La nef rectangulaire est  prolongée d’un chœur carré, sur  lequel se greffe,  à l’est, une sacristie étroite et basse plus tardive. Ce plan sans grande originalité n’est pas celui du  XIème siècle. Le chœur était alors semi-circulaire ; il n’a été agrandi qu’au milieu du XVe siècle. Une corniche à modillons sculptés court au sommet des trois murs plats du chevet. A  la  même époque, deux chapelles ont été greffées sur  le mur  nord  de la nef ; elles ont été détruites depuis, mais les deux arcades en ogive sont encore

visibles à l’extérieur du mur. Deux puissants contreforts assurent la cohérence entre le chœur et la nef.

La nef est voûtée en berceau ; le chœur, en arêtes. Le chœur est plus élevé que la nef ; les deux sont couverts d’un toit à faible pente de tuiles romanes. Un portail en plein cintre à trois voussures orne la façade ouest. Cette façade est sommée d’un mur peigne en pignon comprenant trois arcades à deux voussures, donc l’une porte la cloche. Ce mur pignon est contrebuté par deux contreforts reposant sur des culots sculptés.

La Sauvegarde de l’Art Français a contribué en 1997 aux travaux de drainage et de restauration à hauteur de 35 000 F.

 E. B.

 

Le projet en images