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Église paroissiale, sous le vocable de saint Maurice. Le patronage appartenait à l’évêque de Limoges.

Cet humble édifice (hors œuvre : longueur 19,60 m ; largeur 7,90 m) a été bâti à la fin du XIIIe s. ou au début du XIVe siècle. Mais il a subi d’importantes transformations au XVIIIe s. et à la fin du XIXe.

 la suite de dégâts sur lesquels nous ne sommes pas renseignés, les murs ont été surélevés et la nef lambrissée. Deux chapelles voûtées d’arêtes lui ont été accolées : l’une au sud, au XVIIIe s., l’autre au nord, au XIXe. Un clocher-porche extrêmement banal a été ajouté à l’extrémité occidentale, en 1861. Il dénature quelque peu la façade, qui était jadis amortie par un clocher-arcade.

 l’extérieur, le mur sud a heureusement conservé un petit portail en cintre brisé aigu, à une voussure, tore et colonnettes. En haut du mur gouttereau, on remarque des corbeaux en encorbellement destinés jadis à soutenir un auvent en charpente. Le sommet du mur gouttereau ancien, en moyen appareil régulier, est marqué par une ligne de corniche sur modillons. Au-dessus, la surélévation en moellons fait piètre effet. On peut faire la même observation sur le mur nord, aveugle.

La chapelle sud est agrémentée de petits pots à feu juchés sur les contreforts d’angle.

L’intérêt de l’édifice provient surtout du mobilier qu’il abrite. Un joli retable (classé M.H. en 1987) occupe le fond du chœur à chevet plat. Le maître-autel est daté de 1776. Il est surmonté d’un tableau représentant la Crucifixion, avec Marie-Madeleine au pied de la Croix, et encadré des statues en bois doré de saint Maurice et de saint Jean-Baptiste. Dans la chapelle sud, un retable en bois peint illustre diverses scènes de la vie du Christ dans un style populaire (inscrit I.S. des O.A.). Le panneau peint de la porte de la sacristie, daté de 1760, représente l’Annonciation (inscrit I.S. des O.A.)

Plusieurs vitraux, dans la chapelle nord : saint Joseph (1894), saint Maurice (1920) et dans la chapelle sud : l’Annonciation (1904), la Visitation (1902), témoignent du soin apporté à l’entretien de son église par cette très petite commune, qui a eu le mérite d’assumer seule la réfection des toitures de la nef et du clocher en 1970-1980.

La Sauvegarde de l’Art français a versé en 2004 une aide de 5 000 € pour les travaux urgents de consolidation des maçonneries.

 

Jacques Thirion

Le projet en images