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Chapelle de Dun. Située au sommet de la montagne de Dun, cette chapelle est le dernier vestige d’une place fortifiée qui fut prise et ruinée en 1181.  La  foudre  qui  avait  déjà  causé  de  sérieux  dom­ mages en 1762 à cet édifice devenu  église  paroissiale  de  Dun-le-Roy,  sous   le   vocable   de   saint   Racho,   ainsi   que   le   manque   d’entretien  à partir de 1791, l’ont conduit à l’état de ruine. Lorsqu’une restauration  fut  entreprise  à  la  fin  du   XIXe s.  par  le  comte  de  Rambuteau,  il  restait  peu  de  chose  de  l’ancienne  église  :  les  piliers,   le  bras  droit  du  transept  avec  son  absidiole   et   l’abside   principale.   La nef  primitive  fut  agrandie  et  le  transept   reconstruit.  L’abside ,  voûtée en cul-de-four,  qui  date  de  la  construction  primitive,  est  la  partie  la plus intéressante de  cette  chapelle.  Cinq  arcades  en  plein  cintre  abritent des niches et deux fenêtres fortement ébrasées à  l’intérieur,  auxquelles on accède par trois  degrés.  Les  arcs  de  ces  baies  reposent  sur  des  colonnettes  à  chapiteaux  sculptés.  L’abside  est  séparée  du   transept par un  arc  brisé  à  double  rouleau.  Le  carré  du  transept  est surmonté d’un clocher à pyramide de  pierre.  Le  beffroi  qui  abrite l’ancienne cloche  est  percé  de  larges  baies  tripartites.  Deux  colonnettes à  chapiteaux  reçoivent  la  retombée  des  arcs.  Deux  statues  polychromes représentant saint Pierre et saint Paul  furent  restituées  à  la chapelle lors de sa restauration. Les dalles de pierres gélives qui avaient  servi  au  couvrement  de   l’édifice  lors  de  sa  restauration   ont   entraîné  sa dégradation. La Sauvegarde de l’Art  Français  est  intervenue  en  1991, en versant une somme de 30 000 F pour la mise hors d’eau.

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