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Eglise Sainte-Florence. Le village est  situé dans la  vallée de  la Dordogne à environ 35 km à l’est de Bordeaux et à une dizaine  de  kilomètres au sud-ouest de Castillon-la-Bataille. L’église, située à flanc de coteau, est de type roman. Son plan est celui d’une nef unique avec abside semi-circulaire. Une sacristie  a été  ajourée au  nord  : elle  porte  la date de 1727.  Un porche  à arcade que   l’on peut   dater   de  la  deuxième   moitié  du XVIIIème s. précède l’édifice  à l’ouest. Un énorme contrefort soutient l’angle nord-ouest tandis que des contreforts plats soutiennent l’abside et  les  murs de la nef dont on peut  admirer le bel appareil, notamment au nord. C’est  au  nord aussi  que  s’ouvre une belle porte de style flamboyant, portant les traces d’un  écusson supporté  par deux anges. Comme il arrive fréquemment dans cette région, le  portail  occidental abrité par le porche constitue l’élément le plus soigné de l’ensemble. Il est orné de quatre voussures moulurées dont trois en arc brisé ; il est sur monté d’une archivolte décorée d’étoiles. Les chapiteaux de grande qualité sur lesquels reposent les arcs du portail sont ornés d’oiseaux dans des feuillages ou de quadrupèdes à longues jambes. La corniche repose sur des modillons zoomorphes. L’intérieur de l’église est très simple : l’arc triomphal repose sur deux chapiteaux sculptés, l’un orné d’un centaure, l’autre d’un évêque avec sa crosse. L’arc triomphal est cantonné de deux retables latéraux. Le chœur est ennobli par des boiseries datées du XVIIIème s. et certainement reprises  en  1824, qui lui  donnent une belle homogénéité. En raison de leur très mauvais état, elles ont dû être déposées. Cette opération a fait apparaître une maçonnerie passablement dégradée qu’il convenait de conforter avant de remettre en place le décor. L’église souffre de l’humidité en raison du niveau des  terres qui  l’entourent et qui  se situent au sud à près d’un mètre au-dessus du niveau intérieur. C’est la raison pour laquelle l’édifice a, en quelque sorte, été décaissé de ce côté.  Des fissurations et des désordres divers étaient apparus clans  les  maçonneries, notamment à la jonction du clocher et du mur  sud. Enfin  des travaux  très  urgents devaient être exécutés pour consolider le portail nord. La Sauvegarde de l’Art Français a participé à cette campagne par une subvention de 35 000 F en 1995.

F. B.

 

Le projet en images