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Ancienne église prieurale. Une ancienne église vaut souvent par sa beauté ou par son pittoresque. Belle ou d’aspect médiocre, elle est toujours un témoignage capital sur l’état d’avancement des techniques à une époque donnée dans une région donnée. Il faut bien noter que ce témoignage sur l’histoire de la civilisation matérielle est unique. Aucune chronique, aucune charte ne sauraient y suppléer. Il ne faut donc pas altérer la valeur d’un si précieux élément de connaissance par des restaurations inconsidérées. C’est à cette condition que la Sauvegarde de l’Art français a donné en 1979, 40 000 F pour sauver de la ruine le chœur et l’abside d’une ancienne église prieurale de Saint-Bénigne de Dijon menacés d’écroulement. Cette construction du début de l’époque romane était décorée à l’intérieur et à sa partie haute d’une arcature aveugle dont Monsieur Marouzé, architecte des Bâtiments de France, retrouve peu à peu les éléments. M. le Chanoine Marilier, notre délégué régional, nous donne les précisions suivantes au sujet de ce précieux document archéologique. L’abside et l’absidiole nord sont les seuls vestiges de la prieurale Notre­Dame du xie s. C’est en 1020 que Gales, comte d’Auxois et Garnier de Sombernon, donnent au prieuré un nouvel emplacement. Ce second monastère semble avoir été achevé en 1027. Ainsi daté, le chœur de l’église de Salmaise présente un grand intérêt archéologique. La commune ne compte que 156 habitants.

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