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Le pittoresque village de Taulignan a conservé ses remparts cantonnés de onze tours, quelques belles façades de maisons intramuros et les restes de plusieurs sanctuaires anciens.

De Saint-Martin, fondé au VIIe s. par un évêque de Saint-Paul-Trois­Châteaux, il ne subsiste que deux éléments encastrés dans les  murs d’une propriété privée : un couvercle de sarcophage et un fragment de chancel orné d’entrelacs. Sur la route de Nyons, Saint-Marcel est une jolie chapelle, en partie romane, restaurée en 1992 avec le concours de la Sauvegarde de l’Art Français.

Au sud du bourg, sur un ancien oppidum, la chapelle Saint-Pierre a servi d’église paroissiale jusqu’à sa destruction au moment des guerres de Religion. Saint-Vincent, prieuré de Saint-Ruf, situé au cœur du village, lui succéda comme église paroissiale.

Les ruines de la chapelle Saint-Pierre ont été rachetées en 1994 par la mairie qui a engagé des travaux de consolidation sur le mur méridional de la nef, sur lequel s’ouvrent deux fenêtres hautes, au-dessus desquelles se lisent encore les arrachements des arcs de décharge. L’abside découverte possède encore l’amorce d’une voûte  en  cul-de-four. Sa fenêtre axiale présente à l’extérieur un linteau monolithe très étroit. Ces ruines, d’une architecture romane du XIIe s., justifient  par  leur intérêt les travaux de  consolidation.  La participation  de  10 000 F  demandée par la mairie a été accordée par la Sauvegarde de l’Art Français en 1997.

 E. C.

Le projet en images