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Une religieuse hospitalière de l’hôtel-Dieu de Thoissey légua, le 18 octobre 1754, par testament reçu chez maître Murillon, notaire à Thoissey, sa garde-robe et son argenterie (évaluées à 400 livres) et une somme de 1 000 livres pour soulager les malades mais surtout « un contrat de rente de 110 livres sous les conditions que le revenu serait employé à l’entretien d’une chapelle construite dans le clos de ladite maison sous le vocable de la très Ste Vierge ». Il s’agit de la petite chapelle du clos de l’hôpital, dont l’origine remonte en conséquence, d’après les textes connus, au XVIIIe siècle.

L’existence d’une chapelle est d’ailleurs attestée par un plan – malheureusement disparu aujourd’hui mais reproduit dans l’Histoire et Etude de l’apothicairerie de Thoissey (1995) – où la chapelle apparaît en bordure des Echudes à l’Est du « petit cimetière de l’hôpital ».

La chapelle est ornée à l’intérieur de fresques de l’abbé Paul Taconnet (XIXe siècle).
La chapelle a été transformée au XIXe siècle : en effet, la présence d’éléments architecturaux posés et non fixés (supports de statues, bénitiers…) et surtout l’existence d’un porche néogothique donnent l’idée d’une modification postérieure à l’édification de la chapelle. Le porche rappelle immanquablement la structure néogothique du puits du château de Challes, sur une ossature d’inspiration plutôt romane.

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